Brison : "J'ai toujours été un guerrier, un battant"

Anciens Verts | Publié le par Faustine | 10 commentaires

90 : c'est le nombre de matchs joués avec les professionnels par Jonathan Brison, stéphanois entre 2012 et 2016. Pour EVECT, l'ancien latéral gauche est revenu sur le point noir de son aventure dans le Forez et sa relation avec Geoffroy-Guichard, un stade si particulier.

Si votre histoire avec l'ASSE est faite de beaux moments, la fin est marquée par cette blessure en mars lors d'un match avec l'équipe réserve. Partir de cette façon n'a pas été trop difficile à digérer ?

Depuis décembre, je savais que le club ne me prolongerait pas. Je savais que j'allais être en fin de contrat. De moi-même, je voulais aller en équipe réserve pour retrouver du temps de jeu et préparer mon "après Saint-Etienne" comme je ne jouais presque plus en Ligue 1. Malheureusement, il y a eu cette blessure qui est arrivée. J'ai eu la chance d'avoir été très peu gravement blessé dans ma carrière... C'était lors d'un contact avec Jessy (Moulin, ndlr), qui s'en est beaucoup voulu alors que je lui ai toujours dit que c'était des choses qui pouvaient arriver. C'est dommage parce que je pense que ça a pénalisé toute ma fin de carrière. Je n'ai jamais retrouvé la cheville que j'avais avant, au-delà du fait d'avoir perdu une année avec cette blessure. Mais, je n'ai aucun regret. Je préfère que cette blessure soit arrivée à ce moment-là plutôt qu'à 22, 23 ans. 


On se souvient de cette banderole affichée en Kop Sud pour vous. Quelle relation vous aviez avec les supporters ?

J'ai toujours eu de bonnes relations avec eux parce que les gens ne se sont pas trompés sur le fait que j'ai toujours tout donné. Je n'étais certainement pas le joueur le plus talentueux de l'effectif et j'en avais bien conscience, mais quand je mettais le pied sur le terrain, je donnais tout pour les supporters, pour l'équipe, pour le club et ça, ils le savaient. J'ai toujours été comme ça, que ce soit à Nancy avant ou à Niort après. J'ai toujours été un guerrier, un battant et ça les supporters, surtout ici avec la philosophie de la ville, ils l'ont bien remarqué. Les gens savaient que je ne trichais pas et que je me donnais à 100% pour l'équipe. Cette banderole m'avait fait énormément plaisir. J'ai souvent eu l'occasion de discuter avec les supporters et ça s'est toujours très bien passé avec eux. 


"Jouer devant ce public c'était déjà exceptionnel en tant qu'adversaire, alors en tant que joueur de l'ASSE, c'était encore plus fort"


Avec le recul, le Chaudron c'est quelque chose ?

Clairement ! Quand je jouais à Nancy, on cochait des matchs et le déplacement à Saint-Etienne en faisait partie. Ce sont les stades où on a envie d'aller jouer. La première fois que j'ai joué à Geoffroy-Guichard c'était en Ligue 2, l'année où Sainté remonte. Je me souviens, je me suis dit "ah mais d'accord, le Chaudron en Ligue 2 c'est ça... ok ! (rires)". Ça fait partie des stades où il y a une ambiance exceptionnelle. Jouer devant ce public c'était déjà exceptionnel en tant qu'adversaire, alors en tant que joueur de l'ASSE, c'était encore plus fort. Ça restera une grande fierté et surtout de grands moments parce que j'y ai connu des ambiances incroyables. 


On vous revoit bientôt dans le Forez ?

J'aurais aimé aller voir le dernier match de championnat à domicile. Mais j'y suis retourné cette année, Contre Oleksandria, j'étais au match. J'essaye d'y retourner au moins une fois ou deux par saison. C'est une seconde famille pour moi. C'est simple, je peux aller à Nancy ou Saint-Etienne, ce sont des endroits où je me sentirai toujours bien. Les gens n'oublie pas qu'on a joué là-bas, il y a toujours cette ferveur... Ça me fait toujours quelque chose de retourner à Geoffroy-Guichard même en tant que supporter. C'est vraiment agréable.


Rendez-vous dimanche pour la troisième et dernière partie de l'interview de Jonathan Brison.

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