Bennani, Bouby, Bossard, Delhostal : Ils croient au maintien de l'ASSE

Pros | Publié le par Joris | 1 commentaire

Les chroniqueurs de L'Équipe de Greg sur L'Équipe TV sont revenus sur la mission maintien des Verts. Pour beaucoup d'entre eux, elle est possible notamment grâce au recrutement et à Pascal Dupraz qui connait bien ces situations. 

Pierre Bouby : "La problématique c’est que c’est Dupraz au commande et qu’il n’était pas aux commandes de tous les autres clubs qui sont descendus avec 12 points en 21 journées. Je sais quelle est sa mission et comment il va les motiver. Je trouve qu’ils font des recrutements plutôt intelligents. Je me rappelle du Nîmes Olympique qu’on disait foutu avec moins de 8 points et qui finalement l’ont fait, cela reste du football. Il faut savoir que dans le calendrier, ils vont affronter toutes les équipes qui sont juste devant eux, il y a un mini-championnat de six clubs qui est en train de se faire. Je pense que dans ces matchs contre ces concurrents directs ils ont la possibilité. Je trouve qu’il y a quelque chose depuis que Dupraz est arrivé pas forcément dans les résultats mais dans les attitudes. Khazri et Boudebouz n’étaient pas là au dernier match, il faut savoir l’influence qu’ils ont. Je pense que cette année il ne faut pas faire un parcours de champion pour se relever des douze points, ils ne sont pas si loin que ça et ils ont un match en retard. Tout ça me fait dire qu’il y a une possibilité et qu’ils ne sont pas près de lâcher l’affaire."

Même son de cloche du côté de Karim Bennani : "Je n’accorde pas trop de crédit aux statistiques. Ce ne sont pas les mêmes clubs, ce ne sont pas les mêmes saisons, il y avait peut-être beaucoup plus d’écart entre le dernier et le barragiste à l’époque. À l’époque il n’y avait même pas de barragiste. J’ai vu quasiment tous les matchs de l’ASSE en début de saison, dans le contenu franchement c’était vraiment pas mal. Cela n’a pas tourné dans le bon sens pour eux à de nombreuses reprises. On regardait les matchs de l’ASSE et on se disait qu’ils n’avaient vraiment pas de chance. C’est vraiment incroyable, des tirs sur la barre… C’est une équipe capable de prendre des points mais c’était une équipe beaucoup trop jeune dans la gestion de ses matchs. À l’image de Green qui est un bon gardien mais qui avait du mal à rassurer sa défense. Le recrutement a été intelligent et ils ont fait un recrutement pour se sauver. Ils avaient besoin de joueurs expérimentés en mission pour 4-5 mois. Dupraz est arrivé à Toulouse avec 10 points de retard à 10 journées de la fin, aujourd’hui il reste 51 points à prendre et je pense que Saint-Étienne le fera."


Olivier Bossard croit lui aussi au maintien des Verts dans l'élite : "Malgré tout, cela n’avance pas beaucoup devant Saint-Étienne. Il reste malgré tout 17 matchs à jouer pour Saint-Étienne ce qui est énorme. Saint-Étienne n’est qu’à sept points du barragiste Metz avec un match en retard. Je trouve qu’il y a beaucoup de points positifs pour Saint-Étienne : Dupraz, sa mission à Toulouse était plus difficile. Le recrutement, ce n’est quand même pas rien de réussir à faire venir en hiver Mangala, Bernardoni, Gnagnon qui avait eu des problèmes physiques en Espagne mais dans un bon cadre cela reste un bon joueur. Il y a cette CAN qui va se finir, Khazri, Moukoudi, Bouanga vont revenir. Cette équipe de Saint-Étienne n’a pas un effectif pour être 20ème et pour être reléguée."

Laurie Delhostal a même trouvé pire que l'ASSE cette saison : "L’important c’est que ces joueurs croient que c’est possible avec Pascal Dupraz. Quand on voit leurs derniers matchs, ils tentent des choses, on voit qu’il y a de l’envie. Ce n’est pas terrible mais ils ne font pas flipper. Il y a pire qu’eux : Lorient. Ils n’ont pas gagné depuis le 20 septembre."


Néanmoins, Raphael Sebaoun n'est pas aussi optimiste que ses confrères : "Le calendrier ne va pas être simple pour cette équipe de l’ASSE. Match en retard face à Angers, ils sont toujours qualifiés en Coupe de France et affronteront Bergerac. Et puis des matchs pas simples à négocier Montpellier, Strasbourg et à la fin du mois de février le déplacement à Paris."

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