Baysse revient sur son passage à l'ASSE

Anciens Verts | Publié le par Tibo | 14 commentaires
L'OGC Nice devrait lever l'option d'achat sur Paul Baysse au terme de la saison, ce qui mettra un terme à l'aventure Stéphanoise du défenseur central. Une aventure de deux ans durant laquelle il n'a joué que 14 fois (1 but, à Montpellier). Mais il garde beaucoup de positif de son passage dans la Loire comme il l'indique durant une interview accordée à SO Foot.

"Je remercie encore les dirigeants d’avoir cru en moi car je n’avais pas fini ma rééducation. Je me suis fait opérer début février et quand je suis arrivé à Saint-Etienne, j’étais à cinq mois, j’avais encore un mois de ré-athlétisation avant de pouvoir officiellement rejouer. Même s’il n’était pas très élevé, il y avait quand même un transfert à payer en plus ! C’était une grosse marque de confiance que de me faire signer. On s’est rencontré début juin. On rentrait de vacances avec ma femme. On était en voyages de noces aux Maldives. Ils étaient sur Paris et nous, on y était escale. On en a profité pour les rencontrer. On était un peu en touristes. On avait rencontré Christophe Galtier, Stéphane Tessier et Dominique Rocheteau. On a échangé pour faire plus amples connaissances. Ça a trainé un peu ensuite car j’étais à Capbreton. J’ai fait trois semaines là-bas et ça s’est concrétisé à mon retour. Je suis rentré à Brest pour saluer mes partenaires et les dirigeants. J’ai pris toute ma famille et on est arrivé sur Saint-Etienne."

Sa carrière sous le maillot vert a débuté de façon chaotique, à peine de retour sur les terrains qu'une nouvelle grave blessure vient stopper sa progression. Un passage difficile dans sa carrière, qu'il a su gérer notamment grâce à l'ambiance régnant au sein du club :

"Je commence l’entraînement avec Saint-Etienne. Au début, je suis relativement géré. Je me rappelle d’un stage au Portugal où je ne fais pas le match, pas toutes les séances d’entraînement. Je reprends petit à petit et je monte en puissance jusqu’à fin juillet, et le premier match, avec la réserve, pour avoir du temps de jeu. On va à Voiron pour affronter Grenoble début août. Ça faisait pile six mois. J’étais vraiment bien, il n’y avait aucun signe. J’étais en pleine possession de mes moyens. Et puis 14-15 minutes jeu, en course, je décélère, ma jambe reste droite et je pars en hyper extension. Une fois de plus, je peux en vouloir à personne, juste à moi-même. J’ai pas compris de suite, car je me suis dit : «  c’est pas possible, ça peut pas retomber sur moi. Je peux pas enchaîner les deux comme ça. Ça peut pas être aussi grave.  » Je glace. Le kiné qui était sur place me dit qu’il ne pense pas que ce soit les croisés. Personne n’a vu mon genou se tordre donc on reste optimiste. Et puis le verdict tombe : croisés. Je me suis dit «  encore six mois  » . Mon ménisque et le ligament latéral interne n’étaient pas touchés. C’était vraiment le ligament croisé qui avait sauté. La chance que j’ai eue dans mon malheur, c’est que j’arrivais dans un nouveau groupe, un grand club, donc je voyais les choses différemment. Je suis tombé dans un bon contexte et ça m’a aussi aidé à m’en sortir. Y’a un bon groupe avec un super état d’esprit. En arrivant, je me suis reconnu dans cette ambiance, dans ce groupe-là. Ce sont des bons mecs, des bons-vivants. Je pense que j’étais au bon endroit.

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Enfin, le défenseur central a évoqué sa passion pour la guitare qu'il a pu partager avec Romain Hamouma dans le Forez : " Quand j’ai trouvé Romain Hamouma à Saint-Etienne, il m’a dit qu’il était intéressé pour qu’on fasse de la guitare ensemble et qu’on prenne des cours ensemble. On l’a fait pendant un an. Ce qui était bien, c’est qu’on avait des cours, donc des obligations. Il continue d’ailleurs cette année, j’en suis sûr. On se faisait charrier dans le vestiaire car le matin, on parlait de tout ce qui était autour de la musique, les accords, les choses comme ça. C’était un peu du charabia pour tout le monde."

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