Bathenay : "Larqué voulait que je signe à Paris"

Pros | Publié le par Paul | 59 commentaires
Dans un très long entretien avec Virage, Dominique Bathenay se livre sur sa carrière en bleus, avec le PSG mais revient également sur ses Vertes années et relate notamment l'épisode peu connu de son départ du club. 

Lorsque j'ai signé à Paris, il n’y avait rien de logique (rires). A Saint-Etienne, plusieurs joueurs sont partis en 1978. On était parmi les premiers contrats à temps et on arrivait en fin de contrat. Après, il y a eu des discussions… Et comme toujours, celui qui est déjà dans la maison, on pense qu’il est bien gentil et va rester à sa place… « Sois bien content de ce qu’on te donne. »
Saint-Etienne, il y a eu une période où ils ont commencé à gagner beaucoup d’argent. Les premières diffusions télé, le marketing commençait. C’était peut-être le premier vrai club pro, mais on arrivait en fin de contrat… maintenant, on discute. On n’est plus les petits garçons qu’on était à 18 ans, quand on signait nos premiers contrats. Et puis on a toujours aussi envie de voir ailleurs, et puis Paris, c’est Paris.

Larqué à fait le forcing pour que je signe au PSG. J’avais d’autres propositions, mais par rapport à Paris… C’était une nouvelle aventure, un nouveau départ. A Paris, il y avait de bons joueurs. Dahleb. Baratelli, qui arrivait en même temps que moi. Paris continuait de bâtir une équipe.
C’était le jour et la nuit, entre les deux installations, il y avait des années lumière entre l’organisation de Saint-Etienne et Paris. J’ai ramené mes affaires à nettoyer à la maison, ma femme m’a dit « C’est quoi ça ? » Il n’y avait pas de casiers, pas de sauna, y’avait rien. Je me souviens d’Ardilès qui arrive, champion du monde quand même, les mains dans les poches… t’as pas amené tes affaires, elles sont où ? – Je ne sais pas… Personne ne s’était occupé de lui. Nous, à Sainté, on était pris en charge. Quelqu’un s’occupait des affaires, des chaussures, on avait le sauna, un kiné et un docteur à temps plein, des baignoires thalasso, des terrains synthétiques… On était les premiers à faire les déplacements en avion. A Paris, il n’y avait rien. Si, il y avait une équipe, des joueurs, et des bons mecs.

Retrouvez l'intégralité de l'interview ici : Virage Paris


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