Balbir : "Individuellement et collectivement, l’équipe part en vrille"

En ce moment, Saint-Etienne a davantage de problèmes que de solutions. Quasiment un par ligne si on excepte Ruffier. Devant, ça ne marque pas (1 but sur 4 matches). Le problème du mutisme de Wahbi Khazri depuis deux mois, c’est que derrière personne ne prend sa succession. On s’est beaucoup entêté à mettre un joueur comme Loïs Diony plutôt que Robert Beric. Dimanche, on a vu que le Slovène pouvait faire l’affaire. Le seul frisson sur le but lillois est d’ailleurs venu de lui mais encore faut-il qu’il soit servi dans de bonnes conditions…
Au milieu de terrain, il n’y a plus la qualité qu’il y avait auparavant. Ni dans la récupération, ni dans l’utilisation du ballon. Pour moi, c’est réducteur de résumer le souci au seul départ d’Olé Selnaes. A son arrivée, Youssef Aït-Bennasser a montré des choses intéressantes. Peut-être qu’il n’a pas la qualité du Norvégien mais c’est dur de mettre en place un tandem qui est aussi fluide que celui qui était composé par Selnaes et M’Vila. Personnellement, je ne considère pas ce départ comme une véritable grosse perte. Olé Selnaes n’était pas dans la mentalité stéphanoise, il n’a jamais cherché à s’intégrer ou à parler la langue. Peut-être qu’au niveau de l’analyse brute, il manque un peu mais cela ne doit pas être une excuse.
Enfin, concernant la défense axiale, on sait malheureusement ce que j’en pense à longueur de chroniques. Neven Subotic a du plomb dans les chaussures. Quand on le voit face à Nicolas Pépé sur le but, on se dit que le scénario était écrit d’avance… Je me demande comment on en vient à se poser la question de sa prolongation …"