ASSE - Une ambiance délétère en interne ?

Club | Publié le par Tibo | 41 commentaires

L'AS Saint-Étienne vient de connaître une saison 2024-2025 catastrophique, peut-être la pire de l'histoire du club avec un niveau sportif pas compatible avec les exigences de la première division française.

Forcément, une telle saison laisse des traces à tous les échelons. Si les dirigeants ont pratiqué la méthode coué, l'ambiance globale au sein du club ne serait pas si positive. C'est en tout cas ce que dénonce Romain Molina dans sa dernière vidéo qui fait le bilan de la saison en Ligue 1. Concernant les Verts, le journaliste indépendant explique : "À Saint-Étienne comme à Montpellier, les dirigeants disent la même chose "On a appris, de toute façon on va être bien en Ligue 2 parce qu'on va tout de suite remonter, cela va nous permettre de travailler". Le club est en lambeau à l'intérieur, je parle des bureaux et tout, il y a une ambiance exécrable. Les propriétaires le savent, ils ne font rien comme ils n'ont rien fait depuis le début. On a un grand propriétaire, Larry Tanenbaum qui a sorti la phrase la plus incroyable : "De toute façon, on n'a pas besoin de l'argent des droits TV" sous-entendu j'ai l'argent. Mais il ne faut pas dire ça dans le football Larry. Tu dis ça dans le football, des gens vont arriver et se dire que tu es un bon pigeon et mettre des transferts de Serbie de 3/4M€, ou d'autres qui n'ont pas joué. Saint-Étienne c'est exécrable parce qu'il y a eu des investissements réalisés, plus de 20M€. À l'extérieur, je crois que c'est la pire équipe du championnat. Encore une fois, cela te montre que ce club sans son public ne serait même pas en Ligue 1. Voir la saison qu'ils font... L'ambiance délétère en interne elle se ressent un peu aussi dans le vestiaire qui ne vit pas trop. On ne comprend pas les choix. Personne ne comprend quelque chose à ce que fait Kilmer. Cette arrogance de dire qu'ils vont remonter direct, en off, c'est ce qu'ils disent depuis des semaines. On va tempérer, puisque vu les problèmes économiques de certains, ça se trouve ils seront en Ligue 1 la saison prochaine."


Il n'est pas le seul à pointer du doigt cette ambiance difficile dans les bureaux du club. Bernard Lions va plus loin et précise que six salariés sont en burn-out : "Le comportement des nouveaux dirigeants interroge aussi en interne. Avocats de formation, Gazidis et Huss Fahmy, vice-président exécutif football de KSV, se veulent très procéduriers. La moindre action doit être consignée par écrit. Leur subite (ré)apparition au centre sportif Robert-Herbin de L'Étrat provoque du stress. Tout autant que les audits à rallonge. À croire que ceux réalisés avant le rachat n'ont servi à rien. Résultat : six salariés en burn-out."


Avant l'arrivée de KSV au club, les bureaux étaient partagés entre les pros Roland Romeyer et les pros Bernard Caïazzo, chacun plaçant ses pions pour préserver ou gagner en influence au sein du club. Lors des dernières années, un troisième clan a fait son apparition, se ralliant au triumvirat à la tête du club (Jean-François Soucasse, Samuel Rustem et Loïc Perrin). En faisant le choix de ne rien changer l'été dernier en prenant la tête de l'ASSE, Kilmer Sports Ventures n'a donc pas résolu cette problématique. Les nouveaux dirigeants ont même dû après quelques mois au club, demander à Roland Romeyer de cesser ses allées et venues dans les bureaux du Centre Sportif Robert Herbin. Difficile dans ces conditions d'instaurer un climat propice au travail. 

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