ASSE - ODO explique pourquoi il a enlevé le brassard à Abdelhamid

Pros | Publié le par Joris | 10 commentaires

Olivier Dall'Oglio avait décidé de refaire confiance à Yunis Abdelhamid lors de la rencontre contre Montpellier la semaine dernière en l'absence de Mickaël Nadé, blessé. 

Un pari gagnant puisque le défenseur central s'était montré décisif dans les pieds de Savanier pour sauver la maison verte en première mi-temps et avait signé au global une prestation réussie. Après la rencontre, son coach l'avait souligné : "Abdelhamid ? J’aurais été très ennuyé sur un geste technique comme ça que l’on siffle un penalty. L’arbitre a annulé les deux penaltys qu’il avait sifflé, il a eu le courage de le faire. Le geste de Yunis, un tacle comme ça qui sauve l’équipe, qu’est-ce que vous voulez que je rajoute ? Vous avez vu son match ? Je n’ai rien à dire de plus. J’ai confiance en lui, même s’il ne joue pas, il est toujours là et il sera toujours là pour l’équipe, il faut le savoir. Regardez son match et dites-moi ? Je ne dirais rien de plus. Il était attendu au tournant, il faut avoir un sacré caractère pour faire ce qu’il a fait ce soir, ça tombe bien on a besoin de caractère."


De nouveau interrogé sur le sujet lors du point presse avant le déplacement à Rennes, Olivier Dall'Oglio explique que son défenseur a passé une semaine plus tranquille : "Oui bien-sûr que lui aussi a passé une semaine plus tranquille. Un garçon comme lui a montré des choses sur le dernier match, il est rassuré. C’est un garçon d’expérience, ça joue beaucoup pour lui. Il n’a pas vécu que des bonnes choses dans sa carrière, le passé l’aide aussi aujourd’hui."

Le coach explique pourquoi il avait donné le brassard de capitaine à Gautier Larsonneur et pas à Yunis Abdelhamid : "Oui, j’avais décidé de lui enlever le brassard pour le décharger sur le côté émotionnel et sur la prise en charge du groupe, même si je sais qu’il va l’influencer par sa présence et ses paroles mais j’avais besoin de le voir plus focalisé sur lui-même."


Olivier Dall'Oglio parle d'un match particulier face à Montpellier avec deux équipes sous pression : "C’était un match particulier avec deux équipes sous pression donc forcément il y a une fébrilité technique qui intervient. On l’a vu sur la première mi-temps. Même sur le plan stratégique on l’a vu. On avait besoin de points, c’était ce qui était important, avec ça on devrait être plus en confiance et prendre des initiatives.


Photo de Yunis AbdelhamidPhoto de Olivier Dall'oglio
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