ASSE - Garande ne pourrait pas refuser les Verts

Formé à l'AS Saint-Étienne, Patrice Garande a effectué un premier passage sous le maillot vert entre 1975 et 1979. Le natif d'Oullins dans le Rhône est revenu dans son club entre 1987 et 1989. Après la fin de sa carrière professionnelle en 1995 du côté d'Orléans, Garande a rapidement embrassé une carrière d'entraîneur. C'est du côté de Cherbourg qu'il a débuté avant de connaître ses plus belles heures au Stade Malherbe de Caen (2005 à 2009 puis 2012 à 2018). À Toulouse, comme à Dijon, l'aventure s'est avérée plus courte et bien moins positive.

Le technicien âgé de 64 ans qui est sans club depuis la fin de son aventure à Dijon en 2022, confie à Eurosport avoir traversé une période difficile après son passage en Bourgogne. L'envie d'entraîner ne semble plus vraiment là, même si trois clubs pourraient le faire replonger : "Après avoir décidé de quitter Dijon, j'ai fait une dépression. C'était une souffrance terrible, je n'avais jamais ressenti ça. Je n'étais vraiment pas bien parce que j'avais un manque. Un manque de la compét', du football, des joueurs, du vestiaire. Ce manque était physique. Cela a duré six mois jusqu'au moment où je n'avais plus ces manques. Aujourd'hui, je peux dire que je suis guéri. Je ne suis pas à la recherche d'un club, je suis toujours passionné par le football, je regarde des matches et je vis très bien comme ça. Si un club me demandait de venir entraîner, je n'irais pas sauf peut-être Saint-Étienne, Auxerre et Caen."

Les entraîneurs sont désormais soumis à une forte pression, parfois difficilement tenable et qui laisse des stigmates visibles physiquement selon Garande : "Quand un entraîneur arrive et qu'il prend une équipe, regardez sa première conférence de presse : le mec, il est tout beau, il a un beau visage, il est en pleine forme et rapidement, tu as l'impression qu'il a pris deux ans"