Appiah a eu le sentiment de sortir de boîte de nuit dans le Chaudron

Stade | Publié le par Tibo | 8 commentaires

L'AS Saint-Étienne célèbre cette année ses 90 ans. Notre partenaire France Bleu Saint-Étienne Loire propose tous les mardis une émission spéciale. Hier, cette dernière évoquait un symbole indissociable du club, son stade, son Chaudron en compagnie notamment de Dennis Appiah.

Le latéral droit de l'AS Saint-Étienne débarqué cet hiver dans le Forez s'est d'abord penché sur l'architecture et la proximité du public avec le terrain : "En tant que joueur, on aime bien lorsque les tribunes sont proches du terrain. Personnellement, je déteste avoir une piste d'athlétisme autour du terrain. Je n'aime pas le Stade de France par rapport à ça. Avoir les gens proches de nous, cela créé une atmosphère, une tension, de l'électricité." 

Depuis 1999, les joueurs de l'ASSE comme les visiteurs peuvent voir dans le tunnel qui amène sur le terrain l'enseigne "Ici, c'est le Chaudron" posée à la demande de Robert Nouzaret. Une inscription qui n'a pas forcément marqué sur le moment le néo-stéphanois : "J'ai lu une ou deux fois la mention "Ici c'est le Chaudron" dans le tunnel. À ce moment du match, on est concentré. Ça reste dans les souvenirs mais sur le moment on ne fait pas forcément attention."


Geoffroy-Guichard est un stade qui a marqué l'expérimenté défenseur et ils sont nombreux dans ce cas. Un stade qui n'a jamais inhibé Appiah, même en tant qu'adversaire et pour lequel il livre une petite anecdote sur sa première dans le Chaudron sous les couleurs du Stade Malherbe de Caen : "En tant que joueur, c'est surtout la ferveur que l'on arrive à voir, à sentir déjà devant sa télévision. Pour l'avoir vécu en tant que joueur, que ce soit avec le maillot vert ou en tant qu'adversaire, il n'y a pas beaucoup de stades qui m'ont marqué comme ça. J'arrive à les compter, à faire une liste, notamment en France. Il y en a peu. Je me rappelle de mon premier match avec Caen ici. On rentre sur le terrain, on se met en place pour le coup d'envoi et je n'entends plus rien, j'ai les oreilles qui bourdonnent. J'essaie de parler avec Hervé Bazile et je lui dit "on n'entend rien". Comme à une sortie de boîte à 5 heures du matin avec les oreilles qui bourdonnent. C'était exceptionnel cette ambiance. La première chose que l'on associe à ce stade, c'est comme une marée verte et c'est le bruit que ça fait. Je suis revenu avec Nantes et la rencontre se disputait à huis-clos. J'étais très déçu. 

En tant qu'adversaire, j'étais galvanisé. J'avais envie de courir partout, ça m'excitait. Dans ce genre de match, lorsque je ressortais j'étais complètement fatigué physiquement et émotionnellement. Ça donne des ailes, déjà avec Caen, alors en mettant le maillot vert c'est encore mieux. À Geoffroy-Guichard et même à l'extérieur, on arrive à remplir tous les parcages. C'est incroyable d'avoir ce peuple derrière nous, ce soutien. Lorsqu'on est au stade ce n'est que du plaisir."

Photo de Dennis Appiah
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