A. Guendouz : "C'était injouable avec Stéphane Ruffier"

Formé à Saint-Etienne, Alexis Guendouz s'est exprimé auprès de nos confrères de l'Équipe. Il revient sur ses années stéphanoises et évoque ce qui l'a poussé à quitter le club.
Actuellement en Iran où il défend les couleurs de Persépolis, club de la capitale, le gardien de 29 ans est devenu depuis quelques matchs le titulaire à la cage en sélection algérienne. Chez les Fennecs, il devance notamment Anthony Mandrea et Alexandre Oukidja, tous deux évoluant en Ligue 2. Lui a pourtant fait le choix de quitter la France en partant jouer en Algérie en 2020 à l'âge de 24 ans, après 10 ans passés au club stéphanois. Il explique son choix de partir, barré par la présence de Ruffier, avec qui il avoue partager quelques similarités dans son jeu : "C'était injouable avec Stéphane Ruffier, il était intouchable et même appelé en équipe de France. Quand on est troisième gardien, on attend. À 18, 19 ou 20 ans ça va encore... même si la maturité est plus tardive à notre poste. À 22 ans, je me suis dit qu'il fallait que je lance ma carrière. Tout en prolongeant à Saint-Étienne, j'ai baissé mon salaire, j'ai abandonné mes primes et je suis parti en National à Pau. Ça a été une super expérience. Ma deuxième année, sous les ordres de Bruno Irles, on est montés en L2. Puis, je retourne à Saint-Étienne, Claude Puel me dit « faut que tu restes, je veux te voir pendant la préparation. » La prépa, elle passe, il me reste un an de contrat, je ne peux plus patienter. Je ne veux plus m'asseoir sur un banc, je voulais la pression du résultat, c'est mon moteur. Puis j'ai cette opportunité en Algérie avec la possibilité de jouer. C'est ce que je voulais, j'ai signé à l'USM Alger puis au CR Bélouizdad, et j'ai fait quatre ans en Algérie. (...) J'ai une qualité de leadership, j'arrive à transmettre une certaine motivation. Je suis un gardien assez bon sur la ligne, dans les face-à-face. Je suis assez grand (1m92) et un peu dense (93 kg), j'ai été formé avec Stéphane Ruffier à Saint-Étienne, disons que je suis proche de son profil."