40 ans après, l'arbitre de la finale de 1976 se confie

Pros | Publié le par Tibo | 19 commentaires
France Bleu Saint-Etienne Loire a retrouvé Károly Palotai (80 ans aujourd'hui), c'est lui qui a arbitré la fameuse finale entre l'AS Saint-Etienne et le Bayern de Munich. Dans cet entretien, l'arbitre d'origine Hongroise revient sur cette rencontre, un témoignage inédit. 

"J’ai reçu la nouvelle environ deux-trois semaines avant le jour J. L’UEFA a envoyé un courrier a la fédération hongroise de football à Budapest. Un journaliste sportif nommé István Somos que je connaissais m’a transmis l’info et m’a averti que je serais l’arbitre. J’étais ravi d’être désigné, bien sûr, d’autant plus que j’avais un Écosse-Angleterre à assurer dans la foulée."

Evidemment, Palotai se souvient des 35 000 supporters des verts présents à Glasgow pour pousser l'ASSE :
"Les supporters étaient effectivement au rendez-vous et heureusement, a cette époque, il n’y avait pas autant de soucis dans les stades. Il n’y avait ni problème ni hooligan, tout le monde encourageait de manière responsable son équipe.. Les supporters criaient et chantaient gaiement de chaque côté. Cela ne m'a pas dérangé. Effectivement, mais le principal pour moi en tant qu’arbitre, c’était surtout que les joueurs respectent les règles et les décisions que j’ai pu prendre durant le déroulé de cette rencontre. Ils ont accepté mes jugements et mon expérience m’a aidé à gérer ce rendez-vous comme il se devait. Je n’avais pas envie de discuter pour rien avec eux et de me déconcentrer, surtout dans un match avec un tel enjeu."

Les fameux Poteaux Carrés qui sont devenus légendaires, étaient-ils réglementaires ? 
"J’ai contrôlé les buts comme avant n’importe quel match. On a vérifié comme d’habitude pour voir si tout était ok pour que puisse débuter la rencontre. On a écrit ce qu’on a vu. Le choix des maillots posait aussi question, ce qui arrive souvent. On a regardé ensemble à trois et on s’est confié les tâches entre partenaires. L’un disait à l’autre : "Tiens, regarde ce poteau-là", "Fais-ci, fais ça". On a suivi la procédure. C’était absolument naturel, normal. Il y avait des choses à revoir, comme repasser une couche de craie blanche à un endroit du terrain, par exemple, mais les poteaux étaient homologués. Les soucis étaient vraiment rares."

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