1ère partie de l'entretien avec Patrick Guillou

Pros | Publié le par Evect | 0 commentaire
De 1997 à 2000, puis de 2001 à 2003 sous le maillot vert, Patrick Guillou reste un joueur marquant du club, ces 20 dernières années. Spécialiste des tacles glissés, sa hargne et son abnégation font encore de lui, un chouchou du Chaudron. Au terme de la rencontre de gala des joueurs de l'ASSE version 1998/99, Pat' Guillou a répondu à nos questions. Voici la première partie de cet entretien exclusif : "Des moments forts qui restent gravés dans nos têtes" Qu'est-ce que tu retiens de ton passage à Saint-Étienne ? Si je devais retenir quelque chose, je pense que ce serait la ferveur, l'impact du public et l'accueil que l'on a pu avoir lorsqu'on avait redonné l'espoir au club de remonter en Ligue 1. Un des meilleurs souvenirs reste, d'abord la longue série d'invincibilité, le partage avec les différents partenaires, des moments forts et intenses, après avoir connu la galère. Et ensuite, le partage avec le public que ce soit contre Ajaccio, Châteauroux, où à l'hôtel de ville, c'est des moments forts qui restent gravés dans nos esprits, dans nos têtes, parce que malheureusement quand on a la chance de vivre ce genre d'émotions, pour en reconnaître des semblables, dans la vie de tous les jours, c'est très très difficile. Donc c'est un grand écart au niveau émotionnel et c'est pour ça que quand on a la chance de vivre des moments comme ça, il faut les croquer à pleines dents. Qu'as-tu pensé de la saison écoulée des Verts ? C'est important de concrétiser l'ensemble du travail qui avait été effectué pendant quelques années par Christophe Galtier, d'aller chercher un trophée, d'ajouter un titre au palmarès. Ça été chose faite. On parlait des moments de partages que l'on a vécu en 98/99, quand on a la chance d'évoluer au Stade de France complet… moi avec mes différentes activités professionnelles aujourd'hui, je voyage beaucoup, je suis très souvent au Stade de France pour voir évoluer l'équipe de France. Si jamais l'équipe de France avait la chance de pouvoir compter sur un soutien comme là eu l'A.S.Saint-Etienne à Paris, ça serait bien pour tout le monde parce que le Stade de France était au 3/4 vert et il y avait une ambiance comme j'avais rarement connu. J'ai eu la chance de la connaitre pendant la Coupe du Monde 98. C'était un très très grand moment de football, de partage, de communion, avec la chance d'avoir gagné un titre derrière. Quant à la saison sportive, c'est vrai que je pense que l'équipe n'était pas assez mûre pour aller chercher une place en Ligue des Champions. Il faut encore une étape intermédiaire, pour pouvoir grandir tranquillement et sereinement, afin d'acquérir de l'expérience au niveau européen. Ça va être chose faite avec l'Europa League. Malheureusement, quand on est dans les pleins phares de l'actualité, ça crée des envies, notamment de la part d'autres clubs, aujourd'hui si le club veut grandir il faut aussi qu’il sache conserver ses éléments majeurs. Le plus dur ce sera durant cette intersaison, mais il faudra compter sur le professionnalisme, l'expérience des dirigeants actuels pour construire une équipe conséquente la saison prochaine. "Peut-être revenir un jour dans le milieu du foot" Au niveau de ta reconversion, on sait que tu as été commentateur pour le groupe Canal et notamment sur le football Allemand. As-tu d'autres projets en cours ou à venir ? Je le suis toujours (commentateur). J'ai fait un Bac+5 en marketing, j'ai fait une étude de droit et d'économie, j'ai créé une société, je suis salarié/actionnaire dans une autre, je commente des matchs le week-end à Canal et puis je vis à Saint-Étienne. Donc mon emploi du temps et bien, voir très bien chargé. Après il reste à voir les ambitions personnelles ce qui est normal, car il faut un moteur, un objectif, pour pouvoir se lever le matin. Du coup on verra les opportunités qui se présentent pour ensuite peut-être revenir un jour dans le milieu du foot. Tu aimerais bien diriger ou entrainer un club ? Mes envies, il ne faut pas en tenir compte, il y a la réalité du marché, une réalité de club. Aujourd'hui, il faut montrer qu'on peut trouver une petite place dans le milieu du sport professionnel, il y a beaucoup de joueurs qui restent sur le carreau, qui ont des problèmes avec leurs reconversions. Moi j'ai une reconversion qui est aboutie, mais qui n'est pas encore là où je voudrai qu'elle soit. Maintenant c'est une question de patience et d'opportunités. La seconde partie de l'entretien sera à découvrir sur le site vendredi.
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