#NOASSE : "Je crois qu'il est plus décisif pour l'ASSE que pour Nîmes"

Comment tu expliques le renouveau du Nîmes Olympique depuis quelques semaines ? 

Le changement de coach a fait énormément dans ce renouveau. Avant d’affronter Saint-Etienne, Pascal Plancque a disputé huit matchs en tant que numéro 1, je ne compte pas la défaite en Coupe de France face à Nice où il avait fait tourner l’équipe. Sur ces huit matchs, Nîmes prend 14 points. 14 points, c’est à un point près le même bilan que Jérôme Arpinon sur vingt-deux matchs. Il n’y a pas de hasard. C’est un coach qui a ramené de la confiance. Tactiquement, les joueurs arrivent à suivre les plans imposés par l’entraîneur, ce qui n’était pas du tout le cas auparavant. Notamment, parce que les compositions d’équipes, avant février et depuis le début de la saison changeaient énormément, il y avait très peu de stabilité que ce soit dans le système aligné ou dans les joueurs alignés. Il a apporté de la confiance, de la stabilité et de la sérénité dans les têtes. C’est beaucoup d’éléments très positifs qui sont encourageants pour la fin de saison. Je pense que Nîmes a tout de même de la qualité sur le papier, même en étant le plus petit budget de l’élite.

Est-ce que cette confrontation face à l’ASSE est décisive dans la course au maintien ? 

Je crois qu’il est plus décisif pour Saint-Etienne que pour Nîmes. Parce que si Nîmes revient et remporte ce match face à Saint-Etienne, on reviendra à un point de Saint-Etienne. Il faut peut-être encore rajouter un point, parce qu’on a un goal-average qui est très négatif par rapport à Nantes, Saint-Etienne ou Lorient. Si on revient sur Saint-Etienne après ce match, que Nantes et Lorient continuent sur le rythme qu’ils ont depuis quelques semaines, je le vois plus décisif pour Saint-Etienne vu la trajectoire des Verts que pour Nîmes. Après pour le NO, tous les matchs sont décisifs depuis l’arrivée de Plancque. Il y a huit matchs. Si on ne gagne pas face à Dijon ou face à Lorient, si on ne prend pas de point face à Nantes, on serait probablement déjà condamné comme Dijon l’est. Je ne dirais donc pas de ce match qu’il est décisif, mais très important. Si on gagne face à Saint-Etienne, ce sera plus dur dans les têtes pour Saint-Etienne que pour nous. C’est un sprint final où chaque match va compter énormément. Je crois sincèrement qu’il l’est plus pour Saint-Etienne que pour nous.

Quel regard tu portes sur la saison des Verts et sur cette équipe ? 

Je n’ai pas énormément regardé Saint-Etienne cette saison. Je me souviens du début de saison très prometteur. De loin, j’ai le sentiment que c’est une équipe qui a perdu beaucoup d’éléments importants lors du dernier mercato estival et qui a dû miser sur beaucoup de jeunes avec Claude Puel. Est-ce que cette équipe stéphanoise a le niveau ? Je pense qu’il y a des joueurs de qualités dans cet effectif, comme Denis Bouanga, même si ça n’a pas toujours été très rose à Nîmes, on en garde globalement un souvenir assez positif. Il y a d’autres joueurs, est-ce que ce sera suffisant, je ne sais pas. Il y a un gardien qui n’inspire peut-être pas la confiance que pouvait amener un Stéphane Ruffier. Je n’ai pas assez d’éléments en ma possession pour dire si ce sera suffisant ou pas pour Saint-Etienne. Saint-Etienne a du mal à avoir de la régularité dans ses résultats cette saison. C’est une saison où l’ASSE doit faire le dos rond, pour éventuellement repartir sur un nouveau cap la saison prochaine. À l’inverse de Strasbourg, je vois les Verts se battre jusqu’au bout pour se maintenir sauf en cas de succès à Nîmes. Il y a certainement cette saison un problème de changement de génération, entre les plus expérimentés et les plus jeunes ce qui fait qu’il n’y a pas pu avoir trop de stabilité.

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