#NOASSE : "C'est clair que c'est un match à six points"

Pros  #NOASSE | PubliĂ© le par Tibo | 4 commentaires

Avant de voir les Verts défier le Nîmes Olympique, nous avons posé trois questions à Merlin du 11 de Nîmes. L'occasion de prendre le pouls côté nîmois avant cette rencontre et d'en savoir un peu plus sur le contexte local plutôt tendu.


À l'image de l'AS Saint-Étienne, le Nîmes Olympique a réalisé un gros mercato d'hiver. Le bilan est-il positif ?

Je ne sais pas si on a fait un gros mercato. On s'est réveillé le 25 janvier, on a recruté cinq ou six joueurs et on s'est débarrassé de quelques joueurs également. C'est des joueurs avec un profil similaire, c'est à dire qu'ils ont été des espoirs un jour dans leur vie mais n'ont jamais trop confirmé, je pense particulièrement à Lys Mousset qui avait brillé avec Le Havre et qui a en raison de son comportement, des erreurs de parcours, n'a plus trop joué depuis deux ans. Ce sont des paris mais ce sont des joueurs qui ont à priori du ballon. On a pour l'instant réussi à accrocher quelques points grâce aux recrues. À voir et à confirmer sur la suite. On était globalement satisfait des départs, en particulier celui de Fomba qui est venu chez vous. C'est un peu embêtant parce qu'on fait l'erreur une fois de plus de vendre un joueur titulaire à un club directement en concurrence pour le maintien avec nous. C'était un joueur titulaire indiscutable chez nous, qu'on a acheté 3.5M€, le joueur le plus cher de l'histoire du club et qui n'a jamais fait de vrai match référence. C'est un bon joueur mais pas transcendant. 

Les relations entre les Gladiators et le président Rani Assaf connaissent un nouvel épisode. Comment est l'ambiance actuellement du côté de Nîmes ?

L'ambiance est plutôt morose. Le sportif en rajoute une couche, mais je ne pense pas que ce soit l'argument principal. Cela fait déjà quelques années que ça ne se passe pas très bien entre les supporters et le président. Ce n'est pas un problème propre aux ultras, c'est vraiment une chose assez généralisée. Il y a un ras-le-bol général. Il y a eu une sorte de fausse union sacrée pour la dernière aux Costières et pour les premiers matchs au stade provisoire parce que tout le monde a voulu relancer une dynamique et aller vers cette quête du maintien. Le nouveau point de crispation c'est que les Gladiators ont fêté l'anniversaire d'une section au sein du groupe, il y a eu quelques fumigènes allumés ce qui n'a pas plu au président qui a décidé de sanctionner de manière arbitraire certains membres du groupe, des membres clés comme le capo et le président. Rani Assaf ne veut plus de la bâche Gladiators, ne veut plus des Gladiators dans son stade. Je pense que ça va relancer le boycott mis en place de manière informelle la saison dernière. Le grand public avait déserté le stade parce qu'il tient aux Gladiators, sans aucun véritable appel au boycott. 


La rencontre du jour est-elle déjà un tournant dans cette course au maintien ?

Sur un match comme celui-là, on ne peut pas faire fi du contexte général. Si Nîmes s'incline, il se retrouvera distancé de la place de premier non relégable et si Sainté s'incline, il rebasculera dans la zone de relégation. C'est clair que c'est un match à six points. Est-ce que c'est la fin des haricots si on vient à s'incliner ? Je n'en suis pas sûr, parce qu'on est qu'en février, la saison est encore longue et on a encore beaucoup de concurrents à rencontrer.


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