#NOASSE : Les Ultras nîmois vont boycotter la rencontre

En effet, par le biais d'un communiqué officiel, les Gladiators Nîmes 1991 ont annoncé qu'ils ne seraient pas présents en tribune pour la rencontre face aux Verts, ainsi que lors des matchs suivants. 

Encore une fois, les relations entre Rani Assaf, le président du Nîmes Olympique et les Ultras nîmois se sont tendus suite au match face à Grenoble. Les Gladiators expliquent : 

"Vendredi 3 février lors de la réception de Grenoble, des fumigènes ont été craqués dans notre tribune. En réponse, le Nîmes Olympique vient de notifier des interdictions commerciales de stade (ICS) à une trentaine de membres de notre association jusqu'à la fin de la saison. 

Voici les motifs :

• Participation et implication aux déclenchements d'engins pyrotechniques notamment par l'occultation des auteurs par la mise en place de bâches ou banderoles ;
• la mise en danger d'autrui par le déclenchement d'engins pyrotechniques à fortiori par vent violent ;
• demeurer dans les lieux de passage, d'accès ou de sorties et de rester debout dans une tribune équipée de sièges ;
• de provoquer par des chants insultants, appeler à la haine ou à la violence à l'encontre du Président du club. 

Chacun se fera son avis sur la pertinence de ces accusations, mais il n'est pas question pour nous de nier l'usage de fumigènes dans la tribune. Nous avons toujours été clairs sur notre mode de supportérisme, et ce point de tension devait nécessairement arriver un jour. En revanche, nous regrettons des sanctions distribuées de manière arbitraire, visant essentiellement des membres du bureau et du noyau dur de l'association alors qu'un simple visionnage des caméras de surveillance en innocenterait la plupart. Certaines ICS touchent même des membres qui n'étaient pas présents au stade. On en revient donc à l'absurdité de ce dispositif qui, rappelons-le, permet à un club de priver un individu de liberté sans passer par la case justice ou préfecture, et donc d'empêcher toute possibilité de se défendre devant une autorité compétente. Par ailleurs, le club nous a fait savoir que notre matériel (bâche, drapeaux, tambours, mégaphones...) serait à nouveau refusé à l'entrée du stade.

Face à tant d'entraves, il est évident que les Gladiators ne seront plus présents en tribune, ni face à Saint-Étienne lundi prochain, ni lors des matchs suivants."

pic.twitter.com/H4pq9GQUUD

— Gladiators Nîmes 1991 (@Gladiators1991) February 14, 2023

Si du côté du parcage visiteurs, l'ensemble des places alloués aux supporters stéphanois ont trouvé preneur, les modalités de déplacement fixées par la préfecture du Gard pourraient venir tout gâcher comme nous l'évoquions ce matin.

En effet, hier soir, quatre groupes de l'AS Saint-Étienne ont communiqué : les Green Angels, les Magic Fans, les Indépendantistes Stéphanois et l'Union des Supporters Stéphanois. Ces derniers expliquent que les modalités de déplacement fixées par la Préfecture du Gard ne pourront pas être tenues. Celles-ci consistent en un rendez-vous à 18h30 dernier délai sur une aire d'autoroute avec l'obligation de se déplacer en bus ou minibus. L'ASSE jouant très fréquemment le lundi soir à l'extérieur (sept fois sur dix cette saison), il devient très compliqué pour les amoureux des Verts de poser des jours de congés. Ils pensaient pouvoir l'économiser sur un déplacement court comme celui de lundi prochain (2h30 de route).

Les quatre groupes de supporters stéphanois ont donc proposé une alternative à la Préfecture du Gard : un rendez-vous fixé à 19h30 ainsi que la possibilité de se déplacer en voiture. Ils expliquent notamment qu'accepter cette proposition maximiserait "les chances de réussir l'encadrement de la venue de l'ensemble des spectateurs en toute sécurité" et que "depuis le mois d'août tout est mis en oeuvre pour que les déplacements se déroulent en bonne intelligence." Décidément, il n'est pas simple de venir supporter le Nîmes Olympique, ou l'AS Saint-Étienne ce lundi soir...

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