🎙 Cros : "Si l'ASSE brûle les étapes, ça se cassera la gueule"

Anciens Verts | Publié le par Joris | 4 commentaires

Celui qui a disputé son dernier match en professionnel à ce jour à Geoffroy-Guichard la saison dernière avec le maillot de Laval sur les épaules, s'est longuement confié à notre micro. Pierrick Cros, formé à Saint-Étienne, évoque son avenir, la forme lavalloise en ce début de championnat mais également celle de l'AS Saint-Étienne avant le match entre les deux clubs, prévu lundi à 20h45. 

Bonjour Pierrick, comment vas-tu depuis ce dernier match de ta saison à Saint-Étienne l’an dernier où on t’avait croisé (ndlr : victoire 1-0 de l’ASSE) ?
Malgré la défaite, c’était un très bon souvenir. C’est l’un des seuls matchs que j’ai effectué l’année passée malheureusement. (…) Honnêtement c’était bien, il devait y avoir entre 15 et 20 000 personnes mais il y avait la grève des groupes de supporters. Il y avait beaucoup moins de monde avec un Saint-Étienne qui commençait à aller mieux. La victoire contre nous les fait basculer sur un renouveau.

C’est paradoxal que ce soit l'un de tes seuls matchs d’ailleurs puisque lors de cette rencontre, Laval avait été solide défensivement...
C’est ce qui est paradoxal oui. L’année passée, défensivement, c’était très compliqué. On a été l’une des pires défenses du championnat. Je n’ai jamais eu ma chance alors que j’étais vice-capitaine la saison précédente. Sur ce match-là, je pense que j’avais fait une bonne prestation dans l’ensemble malgré la défaite. Je savais que c’était l’un de mes premiers et derniers matchs parce que j’avais un peu cerné la façon de faire et de fonctionner du staff technique. Je savais qu’après ce match-là ce serait compliqué de redémarrer titulaire et c’est ce qu’il s’est passé parce qu’à part des bancs, je n’ai jamais de nouveau été titulaire ensuite.

Que deviens-tu depuis ta fin de contrat ?
Je suis libre depuis le 1er juillet. J’ai fait toute la préparation avec Andrézieux, j’y suis encore, je m’entraîne encore avec eux. Ça va faire quatre mois que je m’entraine là-bas mais malheureusement les conditions ne sont pas réunies pour que je puisse y faire mon retour à mon grand regret. J’avais eu plusieurs opportunités en National 1 mais ça n’a jamais abouti. Je savais qu’en Ligue 2 ça pouvait être compliqué vu mon faible temps de jeu mais avec mon expérience, mon vécu et les deux montées que j’ai réalisées notamment celle avec Laval il n’y a pas si longtemps que ça, je pensais vraiment qu’en National j’aurais pu retrouver un challenge. Le foot est fait comme ça et on continue de se maintenir en forme pour être prêt à toute éventualité. J’ai refusé des propositions en N2 parce qu’aujourd’hui je suis de retour dans la région, j’ai une vie de famille et si je dois repartir c’est vraiment pour un projet stable et qui puisse me permettre de retrouver, à court ou moyen terme, soit la National 1 soit le monde professionnel.

En dessous cela ne t’intéresse pas ?
Si, j’ai refusé quelques N2 mais je reste ouvert. À 31 ans, je ne peux pas faire n’importe quoi. Je l’ai connu à mes dépends quand je suis redescendu à ces niveaux-là en revenant de l’étranger. Je pensais à mon retour à Andrézieux il y a quelques années, retrouver le statut qui était le mien et je me suis rendu compte que c’était assez compliqué quand on quitte le circuit. J’ai eu la chance, avec les montées que j’ai connues avec Bastia-Borgo ou Laval de retrouver le monde professionnel en quatre ans, ce qui est chose rare. Je suis reconnaissant des équipes dans lesquelles j’ai jouées, que ce soit Bastia ou Laval, parce que ce parcours m’a permis de retrouver le monde pro et de jouer mon dernier match professionnel aujourd’hui à Geoffroy-Guichard.

Il n’y a jamais eu de discussions pour rester à Laval ?
Non, j’arrivais en fin de contrat, vu comment les choses se sont déroulées, comment mon aventure s’est terminée à Laval, ce n’était pas d’actualité. Comme je l’ai expliqué il y a quelques mois, j’ai un goût amer dans la bouche parce que j’étais clairement un cadre de l’équipe quand on est monté. L’année passée j’ai connu un changement de statut qui n’était pas prévu. Je n’ai pas été tenu au courant. Cet été il y a eu pas mal de changements au sein de l’effectif, je pars du principe que si on ne désire plus un joueur, ce qui a été le cas pour certains cet été, c’est mieux de les libérer ou de trouver un terrain d’entente. Les laisser pendant un an sur le côté alors qu’ils peuvent faire le bonheur d’autres clubs… L’aventure s’est terminée en bons termes mais j’ai un peu rongé mon frein l’année passée et aujourd’hui j’en paye les conséquences je pense.


"Je veux aider des structures soit à grimper, soit à se maintenir, soit à performer pour aller chercher l’étage supérieur"

Comment vois-tu l’avenir ?
J’ai déjà connu une période comme ça après mon passage en Grèce et à Andrézieux à l’époque où on loupe la montée. J’avais à l’époque 26 ans et je suis resté six mois sans club où je me suis entrainé avec plusieurs équipes et notamment le coach Batlles que j’avais connu en tant qu’entraineur. Aujourd’hui, cinq ans après je suis dans la même position, j’ai appris de cette période donc je l’appréhende différemment avec l’âge. C’est vrai qu’aujourd’hui à 31 ans, je vois des joueurs de ma génération qui ont déjà pris leur retraite. Chaque parcours est différent et il n’y a pas d’âge pour arrêter. Aujourd’hui si j’arrêtais le foot, ce n’est pas ce que je souhaite, je pense que ce serait du gâchis. J’ai encore de belles années devant moi mais je n’irais pas n’importe où et je choisirai un projet où j’ai des objectifs à atteindre, c’est ce que j’ai toujours réussi à faire. Aider des structures soit à grimper, soit à se maintenir, soit à performer pour aller chercher l’étage supérieur. C’est ce que je recherche aujourd’hui et je pense que je l’ai bien fait dans ma carrière.

Après le football, te vois-tu rester dans ce milieu ou as-tu d’autres projets ?
J’ai d’autres projets mais je ne me ferme aucune porte. Je pars du principe que la vie est faite d’opportunités et ça dépendra dans quelle situation je me trouve quand je serai vraiment en reconversion. Aujourd’hui c’est un peu tôt mais on voit que le temps passe vite parce que ça fait quatre mois que je suis sans club et il y aura bientôt une nouvelle fenêtre de mercato, des clubs qui auront des besoins. Il y a pas mal d’équipes en difficulté donc à moi de me tenir prêt physiquement et mentalement pour répondre présent face à n’importe quelle échéance si on fait appel à moi.

Avec un peu de recul, quel souvenir gardes-tu de ton aventure lavalloise ? Il y a aussi eu de très bons moment je suppose. 
Oui. Je suis resté trois ans. La première année a été un peu compliquée, on termine milieu de tableau un peu plus vers le bas. Il y a eu un gros changement d’effectif, le coach est resté le même. C’était un peu compliqué pour lui, je lui avais apporté mon soutien. L’année d’après, j’étais leader de cette équipe, vice-capitaine. Grâce au travail des dirigeants, du coach et de l’équipe, on a réussi à avoir ce titre de champion de National, mon deuxième sur le plan personnel. L’année dernière en Ligue 2, malheureusement je me suis blessé pendant la période estivale ce qui m’a éloigné des terrains pendant un mois. Ma préparation a été un peu tronquée mais j’aurais pu, je pense, prétendre à faire plus de matchs.


Toi qui étais encore dans le groupe la saison dernière, t’attendais-tu à voir Laval aussi fort en ce début de saison ? Comment l’expliquer ?
Honnêtement pas du tout ! Je ne l’explique pas parce qu’il y a eu pas mal de changements, des cadres qui sont partis, le gardien a changé et il y a eu des changements en attaque et en défense. Des cadres qui ont fait la montée de National à la Ligue 2, qui ont obtenu le maintien en Ligue 2, sont partis. Il y a eu pas mal de blessés aussi, des joueurs importants. Il faut savoir que Laval n’a pas son effectif à 100%. Il y a des joueurs titulaires qui ne sont pas présents depuis le début de saison. C’est ce qui est assez paradoxal. Je n’ai pas trop regardé les matchs, j’ai vu celui face à Bordeaux (0-1), c’est très efficace défensivement a contrario de la saison passée. Ça concède des occasions mais ça ne prend pas de but ou très peu. Devant c’est ultra efficace avec notamment cette gestion des coups de pied arrêtés où ils sont très réalistes. Je pense que Saint-Étienne va être en grande difficulté sur ces phases-là.


"On ne retiendra pas les matchs pourris ou les matchs gagnés un but à zéro à l’arrachée"

Qu’est-ce qui fait la force de Laval au delà de ces phases arrêtées ?
Il faut déjà savoir qu’à domicile c’est tout le temps plein. C’est un peu comme à Saint-Étienne, il y a une très grande ferveur autour du club. Le public est revenu grâce à nos belles prestations en National et l’année dernière en Ligue 2 sur des beaux matchs même si la saison a été dure jusqu’au bout avec ce maintien obtenu dans les dernières secondes. Le public est vraiment une force incroyable sur un très bon terrain. Sinon, ce qui fait leur force, c’est leur efficacité dans les deux surfaces, un peu comme Saint-Étienne.

Saint-Étienne est moins beau à voir jouer mais plus efficace dans les deux surfaces notamment défensivement. Le match face à Dunkerque par exemple, ça aurait été soit un match nul soit une défaite la saison dernière. Aujourd’hui, avec le travail du coach Batlles avec ses joueurs, ils ont trouvé un certain équilibre et on voit que les résultats sont là. En Ligue 2, comme dans tous les championnats, on retient les victoires même si la prestation collective est importante. Le plus important cela reste les points, c’est ce que veulent les supporters. S’ils peuvent avoir la cerise sur le gâteau c’est à dire le jeu c’est bien mais si les joueurs mouillent le maillot et finissent Champions ou sur le podium en fin de saison c’est ce qu’on retiendra. On ne retiendra pas les matchs pourris ou les matchs gagnés un but à zéro à l’arrachée. On est monté aussi comme ça de National, c’est plus en fin de saison que se font les gros écarts. On ne monte pas par hasard d’une division à l’autre, il y a des cohérences dans le jeu. Sur les deux équipes aujourd’hui, je trouve qu’elles se ressemblent un peu notamment quant à leur efficacité dans les deux surfaces. Même s’ils concèdent beaucoup défensivement, ils encaissent peu et arrivent toujours à marquer un but.


Tu évoquais le public lavallois, on parle parfois de «l’enfer de Le Basser», peux-tu nous expliquer d’où cela vient ?
Les tribunes sont assez proches, il y a beaucoup d’engouement sur chaque action offensive, ça pousse. Il n’y pas les Kops comme à Saint-Étienne mais il y a de la ferveur. Je me rappelle avoir joué en National un derby contre Le Mans, il y avait un peu moins de 10 000 personnes, un peu comme l’affluence en Ligue 2 lors des gros matchs. Là je me dis : « Ah ouais, c’est vraiment un gros club de National, je ne me suis pas trompé dans mon choix. » Parce qu’on joue pour ça. Il y a cette atmosphère et on leur le rend bien parce qu’on mouille le maillot, il y a un terrain magnifique. C’est vraiment une atmosphère particulière, en National c’était très dur de venir prendre des points à Laval. En Ligue 2, ça l’est également.

Laval c’est le tube de l’été ou le club peut vraiment venir jouer les troubles fêtes en Ligue 2 ?
Il faut voir sur la durée mais comme je vous l’ai dit ils ont pas mal de blessés donc c’est assez paradoxal. Je n’aurais pas misé sur une première place pour eux après dix journées. Honnêtement je pense que personne n’aurait parié là-dessus, du fait des blessés, du recrutement plus jeune que ceux qui sont partis. Ça a fonctionné donc à voir sur la durée, ils ont déjà 25 points ce qui est énorme. Après on sait que les grosses cylindrées vont forcément retrouver leur rythme : Bordeaux, Troyes, Caen qui l’avait trouvé et qui est dans un coup de mou. Il y a des clubs qui sont armés pour jouer le haut de tableau et qui ne sont pas encore prêts. On l’a vu aussi les autres années avec par exemple Dijon qui était armé pour la montée la saison dernière et qui est finalement descendu. Il n’y a pas spécialement de vérité d’une saison à l’autre. Cela dépend des personnes, de l’alchimie qui peut se créer dans le groupe.

Formé à Saint-Étienne, tu dois forcément avoir un regard attentif aux prestations de l’ASSE, comment juges-tu le début de saison stéphanois ?
Je crois qu’il y a eu un début de saison compliqué comme la saison dernière, le coach a vu sa place un peu menacée. Les joueurs ont fait écran, ont réalisé des bonnes prestations depuis. La sérénité est revenue depuis du côté de Saint-Étienne. Cela reste à confirmer au niveau des résultats. Je pense que l’effectif a évolué, un changement tactique a été opéré également en passant à quatre derrière tandis que Laval est resté en 5-4-1, avec de réelles projections. Saint-Étienne est plus dans la possession de balle, peut-être moins que l’année passée mais avec plus d’efficacité.


"J’avais vraiment vu une équipe coupée en deux, qui pouvait faire très mal offensivement mais a contrario qui laissait des espaces incroyables à exploiter"

Le jeu est moins séduisant que la saison dernière mais les résultats paradoxalement meilleurs, toi qui connait la Ligue 2, l’ASSE était-elle obligée de passer par là ?
On peut dominer et avoir des résultats sauf qu’il faut être hyper réalistes et l’année passée c’est ce qui manquait notamment défensivement. Saint-Étienne marquait beaucoup de buts mais en prenait également trop. Il y avait un gros problème d’équilibre, c’est ce que j’avais dit à Laurent Batlles et à Loïc Perrin quand on s’était recroisé ensuite. Sur le terrain c’est ce que j’avais observé : j’avais vraiment vu une équipe coupée en deux, qui pouvait faire très mal offensivement mais a contrario qui laissait des espaces incroyables à exploiter pour leur faire mal. Ils ont trouvé le bon équilibre mais on sait que c’est toujours dur de le faire perdurer. Dans la position actuelle de Saint-Étienne, il faut prendre les victoires comme celle à Troyes (0-1), face à Dunkerque (2-0). Ce sont des points importants. Si les Verts avaient bien joué sur ces deux matchs tout en obtenant des nuls, ça n’aurait pas été des bons résultats.

Les critiques sur le jeu stéphanois te paraissent-elles justifiées ?
Le club et les supporters cherchent aujourd’hui à retrouver la Ligue 1. Saint-Étienne n’a rien à faire en Ligue 2 avec le public et l’engouement qu’il peut y avoir derrière le club, les infrastructures… C’est dur, Saint-Étienne est attendu sur chaque terrain. Lundi, même si c’est en semaine, ce sera à guichets fermés. C’est ce qui est dur, c’est ce que les joueurs ont réussi à appréhender. À l’époque j’avais proposé de venir aider Saint-Étienne parce que je connais l’attente qu’il peut y avoir autour du club et cette pression permanente que ce soit à domicile ou à l’extérieur parce que Saint-Étienne est attendu dans tous les stades, comme le PSG en Ligue 1. Même si vous êtes bien armés, sur un match tout est possible et avec l’appui des différents publics, ça peut être compliqué.

À quelle époque avais-tu proposé ton aide ?
Dès la prise de fonction de Laurent (Batlles). Comme la plupart des joueurs passés par l’ASSE, qui ont vu les déboires du club. J’avais proposé mon aide pour retrouver les valeurs et les couleurs du club qui n’a rien à faire en Ligue 2.

Pour quelles raisons ça n’avait pas abouti ?
Pour différentes raisons. Ils avaient fait un bon recrutement : des joueurs comme Briançon, Giraudon, Pétrot qui avaient été choisis et qui ont eu leur différente réussite. Sur le papier c’étaient des bonnes recrues et les choix ont été faits comme pour moi cet été au niveau des clubs. C’est dans la saison et au fil des années qu’on voit si les choix ont été pertinents ou pas.


"Tout le monde veut revoir l’ASSE en Ligue 1, en premier le staff, les joueurs et l’environnement autour du club mais il faut y aller par étape"

Tu as affronté les Verts la saison dernière et au regard de ce début de saison, l’objectif de montée te parait-il atteignable pour les Verts ?
Si je peux donner un conseil et je pense que c’est la bonne chose à faire parce que je l’ai connu avec Laval lors de la première saison où on était largement favori et à l'issue de laquelle on a fini en seconde partie de classement. La deuxième saison on s’était fixé l’objectif en interne et il y avait moins cette pression de résultat. On fonctionnait pas paliers, si je peux donner un conseil c’est de faire étape par étape : arriver déjà le plus rapidement possible à quarante points, après à 60 et à partir de là, selon là où vous êtes, on peut commencer à en parler sachant qu’en Ligue 2 ça monte à 70 points environ. Il faut viser le maintien le plus rapidement possible même si je sais que c’est dur à entendre pour les supporters mais c’est ce qu’il faut se fixer. Tout le monde veut revoir l’ASSE en Ligue 1, en premier le staff, les joueurs et l’environnement autour du club mais il faut y aller par étape. Si l'ASSE brûle les étapes comme peuvent le faire certains clubs avec trop d’attente, ça se cassera la gueule.

Penses-tu qu’il y a des manques au sein de cet effectif pour atteindre l’objectif et que cela peut-être corrigé cet hiver ?
Il y a toujours des manques après on rentre vraiment dans le technique, je ne suis pas coach, je ne sais pas ce que Laurent Batlles attend de son équipe et comment il veut les voir évoluer. Je pense que Saint-Étienne sera à l’écoute des opportunités. Ça dépendra aussi du système dans lequel ils veulent évoluer. Les Verts ont commencé en 3-5-2 pour finalement repasser à quatre derrière. À voir s’ils veulent ajuster par rapport à ces joueurs de couloirs où ils n’ont peut-être pas la profondeur de banc nécessaire. Ça laisse aussi la place aux jeunes. Saint-Étienne a un bon centre de formation, certains jeunes évoluent en équipe première et il faut leur donner leur chance et trouver le bon équilibre.

Un pronostic pour lundi ?
La série de Laval s’arrêtera un jour ou l’autre. C’est compliqué avec la force de Laval sur les coups de pieds arrêtés et leurs joueurs de grande taille, ce que n’ont pas forcément les Verts. Je dirais un 2-2, on va voir des buts je ne regarde pas souvent les matchs de Ligue 2 donc il faut qu’il y ait des buts ! (Sourire) Je pense que Saint-Étienne va connaître un début de match compliqué, pour connaître, ça va pousser très fort au début et après peut-être qu’ils auront un peu plus le ballon en fonction du score qui aura évolué ou non. Le premier quart d’heure va être très important, à la fois pour Laval pour marquer son territoire et pour Saint-Étienne pour ne pas encaisser un but rapidement. Il n’y aura pas de round d’observation, c’est une très belle affiche entre deux clubs en forme, ils ne vont pas faire n’importe quoi mais je pense que ce sera une belle rencontre avec de l’intensité et des buts.

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