#ASSEASC : Il y a encore du pain sur la planche (J-4)

Pros   | Publié le par Raphaël | 3 commentaires

INTRO :

Pour clore la première série de match de cette phase aller en Ligue 1, Jean-Louis Gasset a procédé à deux changements dans son onze pour affronter le Amiens Sporting Club. La nouvelle et dernière recrue Yannis Salibur prenait place sur l’aile droite à la place de Kevin Monnet-Paquet. Neven Subotic est revenu dans le onze suite à sa suspension contre Strasbourg, déplaçant Timothée Kolodziejczak dans le couloir gauche à la place de Gabriel Silva.


PREMIÈRE MI-TEMPS : UNE POSSESSION ENCORE ET TOUJOURS STÉRILE FACE À UN JEU EN CONTRE-ÉCLAIR

Le discours de Gasset face à Montpellier laissait entrevoir de possible améliorations dans la fluidité des transmissions offensives du jeu stéphanois pour cette rencontre à Amiens. Il n’en est rien. Une fois de plus, l’équipe s’est illustrée par une construction beaucoup trop lente à la récupération du ballon. En face, Christophe Pélissier a enseigné des consignes qui ont résulté d’une analyse presque parfaite du jeu stéphanois lors de la semaine d’entraînement précédent la rencontre.


Le plan : Procéder uniquement en contre par un jeu de passes rapides à la récupération du ballon. Ce qui a parfaitement fonctionné, alors que Perrin et Subotic étaient en très grande peine face à des attaquants très rapides côté Amiénois. Dès que les verts remettaient le pied sur le ballon, le bloc de l’ASC descendait de manière homogène, pour laisser Konaté seul au niveau de la ligne médiane. Une perte de balle de Cabella aux 35 mètres du but de Ruffier laissait entrevoir le danger qui allait menacer les verts, avec Konaté qui a frappé, heureusement capté par Ruffier.

Mais le pire reste l’ambition non moins louable des visiteurs, affiché aussi bien par le jeu proposé que dans les propos de Thomas Monconduit à la mi-temps. Malgré les multiples louanges ces derniers jours, voire semaine, compte-tenu du mercato XXL réalisé par les verts, la modestie affiché jusqu’alors par Amiens s’est estompée de manière naturelle. Le numéro 6 a dit explicitement que le jeu stéphanois était trop lent et qu’il était facile d’attendre les assaillants, inoffensifs. La première mi-temps se sera illustrée par une transversale extraordinaire de Perrin vers Khazri, qui est là un des seuls faits positifs que l’on peut retenir du capitaine. Malheureusement, l’international tunisien s’est vu logiquement refuser le but pour une position de hors-jeu.


DEUXIÈME MI-TEMPS : UN DEUXIÈME ACTE MARQUÉ PAR DES FAITS DE JEU IMPORTANTS

Dès le retour des vestiaires, Salibur effectuait un centre à la 49ème minute, contré par une main assez évidente. Celle-ci n’était pas collée au corps, contrairement à ce que l’on a pu lire jusqu’ici, et aurait pu faire l’objet d’un premier pénalty. L’intensité mise par les verts était bien plus importante que celle employée en première période, mais les approximations de certains joueurs en attaque, notamment Diony, ont empêché une possible ouverture du score. Debuchy est sorti sur blessure à cause d’une gêne à la cuisse, ce qui pourrait expliquer ses largesses défensives.

En face, Amiens a été perturbé par une succession de blessures avec Mendoza, et Zungu. Quelques bonnes actions sont à relevées, avec M’Vila qui a fait des renversements, Perrin qui a vu sa tête sur coup-franc sortie par Gurtner et Selnaes qui a bien combiné avec Cabella à la 66eme, amenant une frappe contrée. La rentrée de Beric à la 66eme a dynamisé l’attaque de l’ASSE, amenant beaucoup de liberté pour Diony, Cabella et Khazri. Mais le manque d’efficacité a été criant, illustré par de nouvelles frappes sur le gardien de Cabella. À la 80ème, l’ASSE aurait dû bénéficier d’un nouveau pénalty. S’infiltrant dans la surface, Beric s’est fait accrocher le pied droit par un défenseur amiénois. Mais l’arbitre a décidé une nouvelle fois de ne pas utiliser la VAR, après le cas litigieux précédent. Les stéphanois n’ont finalement pas réussi à ouvrir le score dans le temps restant.


BILAN ET RETOUR SUR LA PREMIÈRE SÉRIE DE MATCHS DE LA PHASE ALLER

Travail. C’est le mot qui revient pour caractériser les quatre premiers matchs disputés par les verts. On sent de la qualité individuelle, c’est indéniable. Mais le coach l’a dit lui-même : l’équipe est belle sur le papier, mais elle doit en faire plus sur le terrain. Collectivement, le onze devrait monter en puissance, il ne faut pas avoir d’inquiétudes de ce côté-là. Contre Amiens, Khazri s’est montré particulièrement à son aise lorsqu’il n’était pas aussi haut que Diony, ce qui montre qu’il a besoin de partir de loin ou d’être dans une position plus basse que celle d’un attaquant axial. Il avait d’ailleurs livré son meilleur match à Guingamp en tant que numéro 10/faux numéro 9. À Gasset de trouver sa bonne position. Salibur a une capacité de percussion intéressante, et le ballon lui brûle largement moins les pieds que Monnet-Paquet. Cabella doit travailler sa finition et limiter ses touches de balles qui ralentissent le jeu. Diony doit également apprendre à jouer plus en pivot pour combiner avec ses partenaires et moins partir en profondeur, car il annihile sans le vouloir des situations de construction. Il faudrait également prescrire des vitamines à Perrin et Subotic qui ont fait preuve d’une lenteur assez effroyable depuis la reprise. Il va falloir obtenir des résultats probants lors des prochains entraînements durant cette trêve, malgré l’absence des internationaux. L’arrière-garde sera au complet pour travailler ensemble, ce qui permettra à Gasset de préparer le match concernant l’aspect défensif face à Paris. Car qu’on se le dise, malgré l’absence non-négligeable de Kylian Mbappé, les verts vont affronter des joueurs d’un tout autre calibre en face. Le PSG a sûrement connu certaines peines à obtenir les résultats, mais même dans les matchs difficiles, il suffit d’une occasion pour l’équipe parisienne pour marquer et renverser un match.


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