Salif Keïta reçoit la Légion d'Honneur

Pros | Publié le par Tibo | 13 commentaires
Celui qui a inspiré l'emblème de l'AS Saint-Etienne, la Panthère Noire, vient d'être décoré de la Légion d'Honneur des mains de l’Ambassadeur de France au Mali Gilles Huberson, lundi 14 juillet, lors de la célébration de la fête nationale française. Premier Ballon d’Or Africain, celui qui a porté le maillot vert de 1967 à 1972 s'est montré très ému à l'occasion du discours de l'ambassadeur : 

"J’ai un devoir agréable de remettre les insignes de la Légion d’Honneur à un grand malien, représentatif de l’excellence malienne. Il s’agit de Salif Kéïta. Il y a au moins trois bonnes raisons pour la France de vous honorer. La première c’est que vous êtes ce qu’on appelle une légende vivante. Vous êtes au Panthéon des joueurs de football avec Pelé, Cruyff, Kopa, Platini, Maradona et Zidane… La deuxième raison c’est que vous êtes un pont entre la France et le Mali. Vous avez fait les beaux jours de Saint Etienne puis de Marseille. En France, un Stade de football porte votre nom et des rues également. Votre surnom la Panthère noire a inspiré l’équipe de Saint Etienne pour le choix de sa mascotte. Enfin, dernière raison et non moindre, vous êtes un Grand Malien. Vous auriez pu rester en France et y couler des jours heureux. Vous avez fait le choix de retourner au pays et de vous y investir. Vous avez en quelque sorte rendu au Mali ce qu’il vous a apporté. Salif Keïta, la France est fière de vous honorer, vous   une légende du football mondial, un pont entre la France et le Mali et un « Grand Malien »"

Triple champion de France avec l'ASSE, vainqueur de la Coupe de France mais aussi triple vainqueur du trophée des champions, Salif Keïta a évoqué une personne important edans son parcours en France et plus précisément à l'ASSE : "Dès mes premiers pas dans l’hexagone, c’est surtout le premier accueil par l’AS Saint Etienne qui m’a rassuré. J’étais un jeune homme, brisé par la défaite de son équipe à la finale de la Coupe d’Afrique des Clubs Champions et les critiques qui l’ont suivi. Ensuite, il a fallu beaucoup d’effort pour se reconstruire. Pour cela, j’ai pu compter sur un homme extraordinaire du nom de Albert Batteux (entraîneur de Saint Etienne à l’époque). L’Etat français, lui-même, n’est pas resté en marge puisqu’il m’a fait l’honneur de me décorer à trois reprises déjà."

Source : maliactu.net

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