Saivet : "Put***, vraiment, c'est un public !"

Stade | Publié le par Tibo | 13 commentaires

S'il a une nouvelle fois fait parler la poudre face à son ancien club, Henri Saivet reste marqué par son court passage à l'AS Saint-Étienne. Le milieu offensif est particulièrement élogieux envers le public stéphanois dans un entretien accordé à l'application 90 Football. 

"Ce qui est resté, je pense que c'est le parcours en Europa League (2016-2017). C'était un très beau parcours (ndlr : élimination en 16es de finale contre Manchester United). Manchester United, c'était bien parce qu'on a pu jouer un très grand d'Europe. Cette année-là en plus, il la gagne donc on n'a pas de regret. Ça m'a marqué parce qu'on a pu au moins faire vibrer les supporters, ramener une grande équipe à Geoffroy-Guichard. C'était bien pour les supporters et tout le monde y a participé, j'étais donc content pour ça. Et aussi, le derby contre Lyon. Le derby qu'on a gagné 2-0 c'était exceptionnel. 


Déjà avant le match, ils sont venus à L'Etrat. C'était la veille ou avant le match, je ne sais plus. L'ambiance, c'était exceptionnel, des fumigènes partout. On sentait vraiment que ça avait une importance capitale pour eux, même si tous les matchs sont importants. Ce derby avait une saveur encore plus particulière que les autres matchs. Il fallait vraiment qu'on le gagne. Le flash, c'est la passe décisive que je fais à Kevin Monnet-Paquet. On va presser, on récupère le ballon. Je lui mets et il marque juste derrière. On va vers le public et on voit tous les supporters qui descendent comme ça. En fait, je les regardais, j'avais peur, limite ! Je me suis dit : "Si j'étais un adversaire, j'aurais eu peur de voir ça". J'ai eu peur déjà qu'ils se fassent mal, parce que j'avais l'impression qu'ils allaient tous tomber. j'ai senti, je ne sais pas... J'avais des frissons. C'est limite indescriptible. Il faut le vivre pour le comprendre.

Dès que je les ai vus, j'ai eu peur, je me suis dit : "Put***, vraiment, c'est un public !". Je n'ai jamais vu un public avec autant de ferveur. Je n'ai jamais vu ça de ma vie. L'ambiance à Saint-Étienne, le Chaudron, ça m'a vraiment marqué. Je savais que l'ambiance était comme ça, je le savais plus ou moins pour avoir joué là-bas plusieurs fois. Mais le vivre en tant que Stéphanois, en tant que Vert, je n'ai jamais vécu une telle ambiance. Saint-Étienne, je n'ai jamais vu ça. En termes d'ambiance, de ferveur, je n'ai jamais vu ça."

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