Sablé a eu très peur pour Ronaël

Pros | Publié le par Tibo | 6 commentaires
Comme expliqué sur le site, Ronaël Pierre-Gabriel a été tabassé dans le couloir menant aux vestiaires à Sens. Dans les colonnes du Progrès, Julien Sablé revient sur ce court instant particulièrement violent, ou le jeune latéral a été attaqué par derrière, c'est dire le courage des assaillants... 

« J’ai assisté à la scène et j’ai eu très peur pour Ronaël. Sur le terrain, pourtant, tout s’était très bien passé. Ce fut viril mais correct. L’arbitre a très bien tenu le match. Après des insultes à droite et à gauche, il peut toujours y en avoir. On a su faire abstraction de ce qui se passait en dehors. Ce qui est déplorable et inadmissible c’est ce qui s’est produit à la fin de la rencontre. On peut être agressif mais pas violent. Un joueur de Sens est arrivé par-derrière et a frappé Ronaël. Il lui a mis une droite. C’est de la lâcheté. Ronaël s’est retrouvé dans un guet-apens, il a été roué de coups. L’échauffourée a duré quelques secondes. Dans ces moments-là, vous craignez pour les vôtres. On a essayé de s’interposer, de faire ce qu’on pouvait. On ne savait plus qui était avec qui. Nos joueurs ont été exemplaires. Par rapport à l’image du club, ils ne se sont pas rebellés. Ils ont été très frustrés parce qu’ils auraient bien voulu. Je les ai félicités pour le sang-froid qui a été le leur, le courage dont ils ont fait preuve. Ronaël était fou de rage de s’être fait agresser comme cela. Il n’a même pas eu le temps de se défendre. Il a subi. Au-delà de ce qui est physique, il a une balafre sur le torse, j’espère qu’il n’y aura pas de séquelles mentales. Il a été choqué. Il y avait ses parents, des amis. J’ai eu Ronaël par texto le lendemain. Je l’ai senti bien. Il est parti en sélection. C’est très bien qu’il puisse se plonger dans autre chose. À son retour, il faudra l’accompagner, le faire parler pour avoir son ressenti ». 


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