Romeyer et Caïazzo envisagent de laisser la place !

Club | Publié le par Tibo | 75 commentaires
L'AS Saint-Etienne est en constante mutation, mais cette fois-ci, les dirigeants du club ont fait un choix fort en annonçant l'ouverture du capital à des investisseurs étrangers. Le club a missionné une banque d'affaires pour trouver le profil idoine et obtenir de nouveaux fonds. Dans un entretien accordé à l'Acteurs de l'économie - La Tribune, le président du directoire de l'ASSE va plus loin en évoquant une passation de pouvoir :

"Le processus est long, car nous ne voulons pas vendre notre âme au diable. Saint-Etienne a une identité et des valeurs que nous voulons sauvegarder. L'ASSE est un club à part. Nous souhaiterions bien évidemment un investisseur français, néanmoins nous sommes conscients des difficultés à convaincre. C'est la raison pour laquelle nous avons missionné la banque Lazard et le cabinet Deloitte afin de trouver le profil idéal qui s'inscrira dans le projet du club et de son environnement. Nous espérons l'avoir trouvé en 2018. Et contrairement à d'autres clubs, nous ne sommes pas en situation d'urgence, car nous ne sommes pas en difficultés.
Dans les autres clubs, les capitaux étrangers sont déjà présents dans l'écosystème, il est donc plus facile de les solliciter. À Saint-Etienne, ce n'est pas le cas. Il est certain qu'il est plus difficile de les convaincre et d'apporter des arguments contrairement à l'aura des autres métropoles. Néanmoins, nous pouvons persuader un investisseur par les valeurs du club, son histoire, sa sympathie. L'AS Saint-Etienne a toujours joué un rôle important sur le territoire à la fois social et économique. Ici, les résultats se sont faits dans la continuité. Le futur investisseur devra donc s'inscrire dans cette démarche. Les supporters ne se reconnaîtraient pas dans le club s'il y avait une rupture. À nos sponsors, ce n'est pas la Ligue des champions que nous leur vendons, mais l'image, ce que nous sommes, l'esprit populaire."

Avec Bernard Caïazzo, nous avons réfléchi à cette question (ndlr : la place du nouvel actionnaire dans le club). Nous voulons d'abord qu'il soit minoritaire. Cependant, nous serions prêts à nous désengager peu à peu dans les trois années qui suivent l'entrée de celui-ci, afin de passer la main. Suivant la transaction, nous le laisserions prendre la majorité et ensuite la gouvernance. C'est pourquoi nous sommes vigilants sur le profil."
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