Plus de 20 jours nécessaires à la venue de Garcia

Club | Publié le par Tibo | 28 commentaires
La venue d'Oscar Garcia fut assez longue à finaliser, les dirigeants se donnant le temps d'explorer d'autres pistes, de connaître l'évolution de la situation de certaines cibles. Le président du conseil de surveillance rapporte que le mercredi 24 mai, alors qu'il a le même jour Patrick Vieira au téléphone, l'ASSE apprend qu'Oscar Garcia souhaite quitter la formation Autrichienne. Le club du Forez flaire le bon coup et un rendez-vous est pris pour le lundi suivant. 

Lundi 29 mai. «Avec Roland et Dominique, nous rencontrons à Paris Oscar Garcia et son agent, José Maria Orobitg, qui est aussi l’agent de Guardiola. Il nous fait une très grosse impression. Salzbourg est champion d’Autriche, mais on lui enlève ses meilleurs joueurs pour les envoyer au RB Leipzig, qui va disputer la Ligue des champions. Il a l’impression de travailler pour le roi de Prusse, c’est le cas de le dire. Il est de l’école Cruyff, prône un jeu offensif. Mais il lui reste un an de contrat.Va-t-on pouvoir s’entendre avec le club? La cellule de recrutement continue à travailler sur d’autres pistes : Pedro Martins, de Guimaraes, et Michel Preud’homme, qui a quitté le FC Bruges. Ce dernier entrait dans nos critères, mais il ne souhaite pas retravailler tout de suite.» 

La piste privilégiée par Bernard Caïazzo tombe à l'eau le jeudi 8 juin : « De retour à New-York, Patrick me rappelle à 23 heures. “City bloque”, me dit-il. Il ne se voit pas faire le forcing vu les bons rapports qu’il entretient avec ses dirigeants. Il est désolé. Je lui dis de ne pas l’être. Dans la même journée, nous avons appris que Salzbourg acceptait notre proposition d’indemnité financière pour Oscar Garcia. Le destin a parlé. On ne peut jamais avoir de certitudes, mais cet entraîneur correspond aux valeurs de Saint-étienne. Il est marié à une Française originaire d’Aix-en-Provence, il parle français, je suis certain qu’il s’entendra très bien avec Roland.» 

Lundi 12 juin. «Je suis à une réunion de l’ECA à Marseille. Je tombe sur des représentants du Rapid Vienne, Sturm Graz, Admira Wacker... Je n’entends que des louanges sur Oscar Garcia. Pendant ce temps, Roland Romeyer, Michel Saez,  notre directeur général, et Olivier Martin, notre avocat, sont à Barcelone. Je tenais à ce que nous allions sur place pour régler les derniers détails. Je connais les Catalans, ils sont sensibles aux marques de respect. Nous tombons d’accord avec Garcia et son agent. Alors que nous n’avions plus recruté un entraîneur depuis novembre 2008 (Alain Perrin avec Christophe Galtier comme adjoint), nous avons bouclé l’opération en quatre semaines dans le respect des personnes contactées. Bravo à Roland et à son équipe.»

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