Non au foot business !

Pros | Publié le par Florian | 14 commentaires
Alors que le football français est victime d'affaires de triche et de corruption, les Magic Fans via leur support de communication "La Voix de la Nord" se sont exprimés sur la question du foot business qui mange de jours en jours, de semaines en semaines et d'années en années, les valeurs du vrai football : le football populaire !
Aaah qu’il est déplorable de ne remplir la Voix du Nord qu’avec ce genre d’affaires douteuses et sulfureuses qui ne font que se succéder au fil du temps, néanmoins au regard de tout ce qui se passe aujourd’hui dans le monde de notre cher « sport » adoré, nous ne pouvons évidemment pas faire l’impasse dessus.
Ainsi, alors que l’ensemble des supporters actuellement en France ne cessent de subir les décisions arbitraires et liberticides qui deviennent au fil du temps monnaie courante et dont plus personne ne s’offusque, il est de notre devoir de continuer à vous faire circuler un maximum d’informations sur ces faits tout en évitant de jouer les pleureuses. 

Donc pendant qu’on interdit une nouvelle fois aux Messins de se rendre à Lens, voici ce qui se profile à l’horizon 2 interdictions nous concernant : à Montpellier et à Nice (en pourparlers à l’heure où nous écrivons ces lignes) Et ceci alors que nous revenons tout juste de Nantes où le parcage avait été limité à 800 unités, tout comme les vilains d’à côté qui ne devraient pas venir à plus de 600 dimanche (en même temps, si c’est pour bailler aux corneilles pendant le match, autant rester chez soi !)
Tout ça, en faisant bien entendu fi toutes les lois élémentaires en la matière : libre circulation sur le territoire, liberté de base d’un individu ne devant se soumettre à aucune obligation résultant d’un tribunal, loi réagissant la taille, et l’accueil d’un parcage visiteur etc…

Et pendant ce temps, que voit-on ? Que le football Français qui se targuait d’être « sain » (ahahah…) et « pur » vient une nouvelle fois d’être touché de plein fouet par des affaires de corruption et de matchs truqués…

En Ligue 2 ce sont 3 clubs qui sont ainsi visés (Caen, Nîmes, Dijon) et les rapports de tous bords sont accablants. Dans le même temps à Marseille, une série d’interpellations pour les dirigeants suspectés de transferts douteurs et de commissions liées au grand banditisme a été effectué.
On a donc encore eu le soir la semaine dernière de voir venir Zorro (alias notre cher président de la Ligue qu’on adule…) chanter : « Si ces soupçons sont avérés, il s’agit d’une affaire extrême grave pour le football dans son ensemble, pour la LFP, organisatrice du championnat, et pour moi-même, à titre personnel, car j’ai toujours placé l’éthique et l’intégrité du football au cœur de mon action (sic !). La corruption, ou même le simple soupçon de corruption ou de trucage sont un poison mortel pour le sport en général et le football en particulier. À quoi servons-nous si le public, les fans, les supporters n’ont plus confiance dans la sincérité des résultats ! »

Euh…. Comment explique-t-il, alors qu’au vu du rapport très clair et détaillé du délégué du match Caen-Nîmes relatant le non jeu et les apports de « cadeaux » dans les vestiaires adverses, il n’ait pas réagi ?? La LFP était Ethique et intégrité ? Mais oui, c’est ça…

Rappelez-vous l’affaire Luzenac et la piteuse gestion de ce dossier par Moustache et sa bande il y a quelques mois : ils les ont traités d’amateurs et d’incompétents, qu’ils ne savaient pas préparer leurs dossiers. Nous retournons aujourd’hui à la Ligue ces remarques. Depuis que la LFP a refusé la montée de Luzenac (pourtant obtenue selon les règles sport cher à Thiriez), les exemples sont légion d’entorses à la règle : Lens qui n’aurait jamais dû passer l’obstacle de la DNCG, Valenciennes qui n’a pas eu la moitié des fonds promis, Le Havre dont l’investisseur n’a toujours pas réglé les sommes promises, ou encore Montpellier, qu’on autorise à jouer dans un stade de rugby alors que Luzenac en avait fait la demande et à qui cela a été refusé…
C’est beau de s’acharner sur un club amateur, mais on s’aperçoit que les passe-droits, administratifs ou de complaisance existent vraiment…

Début 2007 déjà, les MF posions ouvertement la question : « Les ultras sont-ils le fléau du football ? »
Force est de constater que non, et pourtant, tout va mal en pis de nous, supporters, ultras, dernier garants et représentants du football populaire, alors que continuent de se déclarer jour après jour des affaires où l’argent et le sens du business priment sur la compétition et les joies y attenant…
Quand agirons-nous ? Quand l’ensemble des passionnés de ce sport ouvriront ils les yeux pour marcher côté à côté ?  

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