Mickaël Panos, l'autre fierté des Ulis

Pros | Publié le par Faustine | 31 commentaires

C'est une belle histoire. Celle d'un jeune joueur mis sur le côté à Châteauroux et qui rebondit finalement à l'AS Saint-Etienne, club de coeur de son grand-père. Quelques mois plus tard et grâce à de très bonnes performances en National 3 puis 2, Mickaël Panos s'est offert ses toutes premières minutes en Ligue 1 face à l'AS Monaco dans un Chaudron bouillant. Avant ça, le natif d'Orsay est passé par les terrains du CO Ulis. Précédé par la légende Thierry Henry ou encore l'international français Anthony Martial, le Vert a porté pendant trois saisons les couleurs du club de l'Essonne. Alors qu'il commence à pointer le bout de son nez dans le groupe professionnel de Jean-Louis Gasset, nous nous sommes intéressés au parcours de celui qu'on appelle "Micka" en contactant son éducateur lors de la saison 2011-2012, Freddy Raoux.

Quelles étaient ses qualités de footballeur à l'époque ? Et ses défauts ?
Mickaël était doué, en avance physiquement par rapport à sa catégorie d’âge, à l’aise techniquement et disposant d’un bonne détente. Il jouait à l’époque au milieu et s’est vite imposé comme titulaire dans une équipe composée majoritairement de 1996. Outre ses qualités de footballeur, il était très à l’écoute et cherchait constamment à progresser. Les points sur lesquels il devait travailler à mon sens étaient sa technique de course et notamment l’utilisation de ses bras dans la recherche de vitesse ainsi que son timing pour utiliser au mieux son excellente détente. 

Du côté de sa personnalité, quel genre d'adolescent était-il ? Plutôt leader ou réservé sur le terrain ?
Il savait ce qu’il voulait,  les efforts et sacrifices à faire pour y arriver. Il avait la tête sur les épaules et pouvait compter sur un cercle familial présent et bienveillant ainsi qu'un papa qui le suivait sur tous les matchs et qui n’hésitait pas le recadrer lorsqu’il le fallait. Sur le terrain, il s’affirmait par son envie et sa volonté de ne rien lâcher. C’était un super coéquipier qui pensait d’abord collectif avant de se mettre en avant. Un leader technique oui, mais pas un aboyeur.

"Le club et la ville des Ulis sont très fiers de lui et de l’exemple qu'il offre à nos jeunes licenciés"


 Il y a quelques jours, Mickaël Panos a goûté à son tout premier match de Ligue 1 en entrant en jeu face à l'AS Monaco.  Comment avez-vous réagi face à ce baptême du feu au plus haut niveau ? 
Une grande fierté pour le club en premier lieu, car nous suivons toujours avec autant de plaisir le parcours de nos jeunes. Pour ma part, une certaine émotion de le voir devant ma télé. Je regardais attentivement les groupes de l’ASSE depuis le début de la saison. Il était régulièrement appelé. Je sentais que cela allait arriver. Les circonstances du match ont été en sa faveur pour mon plus grand plaisir. Il démontre une fois de plus que le travail finit toujours par payer. C’est une étape dans sa jeune carrière et je suis persuadé qu’il saura être à l’écoute et travailler encore plus pour s’installer durablement dans le groupe. 

Êtes-vous surpris par sa progression fulgurante, symbolisée par sa signature professionnelle à l'ASSE ? Auriez-vous un mot pour lui ?
J’ai été surpris par sa signature l’an dernier à l’ASSE. Je savais par le biais de son papa qu’il ne resterait pas à Châteauroux. Il a fait le bon choix d’aller dans un club dans lequel on lui accorde de la confiance et qui lui permet de s’épanouir. Il a franchi une marche en signant dans un club de l’élite. "Micka" est un jeune homme attachant qui n’oublie pas le club des Ulis. Il s’est prêté au jeu de l’interview l’an dernier pour le site du club. Il était également venu en juin dernier offrir son haut d’échauffement pour le tournoi des étoiles 2018 (tournoi du club). Il donne régulièrement de ses nouvelles. Un mot pour lui ? Continues de travailler et de chercher à progresser, vis ta passion à fond. Le club et la ville des Ulis sont très fiers de toi et de l’exemple que tu offres à nos jeunes licenciés. 

Même si Mickaël Panos a profité de plusieurs événements favorables pour découvrir la Ligue 1, le jeune latéral droit continue de se montrer solide et percutant au sein de la Réserve de Laurent Batlles. Titulaire indiscutable, le joueur de vingt-et-un ans est l'un des joueurs clés de l'effectif de National 2. Sera-t-il capable de convaincre le club de l'installer durablement en tant que doublure de Mathieu Debuchy ? Réponse aux prochains mercatos.
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