Les présidents évoquent l'avenir

Pros | Publié le par Thomas | 0 commentaire
Au cœur du mouvement généré par la taxe à 75%, Bernard Caiazzo et Roland Romeyer se sont exprimé, via le site officiel sur le modèle économique actuel du club, son rôle social et son avenir : Bernard Caïazzo : «Nous ne voulons pas d’un système où on applique les mêmes taxes aux grandes surfaces et aux petits commerçants que nous sommes. Car, à la fin, les grandes surfaces, telles que le PSG et Monaco, vont manger le petit commerce. Notre crainte est de nous retrouver dans le football du milieu des années 60 où les clubs de football français bataillaient avant que l’ASSE ne redonne de l’éclat au football français dans les années 70. Cette taxe à 75% est mal comprise. Au départ, il s’agissait de taxer aux joueurs. Mais, les règles ont changé en cours de match. En s’appliquant aux clubs, elle continue d’enrichir les personnes les plus riches. C’est en contradiction avec l’effort de solidarité nationale recherché auquel nous adhérons. Ces charges sont injustes car elles avantagent les plus riches. Cette taxe à 75% n’était pas prévue quand nous avons notre budget prévisionnel. Nous sommes coincés par la rétroactivité de cette taxe et la nature des contrats des joueurs, à durée déterminée, que les clubs ne peuvent pas faire évoluer. Nous ne faisons pas de politique. Tout le monde sait que les charges supplémentaires de 2010, liées à la surpression du DIC (droit à l'image, ndlr), incombaient à un gouvernement de droite. » Roland Romeyer : « Nous avons l’ambition d’installer durablement l’ASSE dans le premier tiers du championnat et d’en faire un club européen. Notre projet sportif est adossé au stade Geoffroy-Guichard entièrement rénové, lequel doit constituer un levier de développement commercial pour le club. Dans cette logique, l'objectif à terme est de développer nos recettes marketing afin de ne pas vendre de joueurs pour équilibrer notre budget et rester compétitif sur le plan sportif. Mais si l’Etat change constamment les règles du jeu – suppression du DIC, taxe à 75 % - du jour au lendemain, nous aurons du mal à respecter notre feuille de route. Nous avons mis en place un cercle vertueux : plus le club performe, plus la part variable de la rémunération des joueurs augmente. C’est la clé de notre modèle économique. Mais la taxe à 75 % n’encourage pas notre système car si on raisonne par l’absurde, il faudrait réussir moins de performances pour verser moins d’argent aux joueurs et ne pas payer la taxe. » L'article complet sur le site officiel
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