Lemoine était destiné à l'ASSE

Pros | Publié le par Tibo | 0 commentaire
L'histoire de Fabien Lemoine avec l'ASSE, c'est un peu comme la célèbre chanson de Guy Marchand. Né à Saint-Étienne-en-Coglès, Fabien Lemoine a toujours suivi l'ASSE est portait même le maillot à l'occasion. Dans une interview accordée à Sport.fr, il évoque cette relation particulière avec les verts : Vous avez grandi à Saint-Étienne-en-Coglès (Ille-et-Vilaine), aviez des posters de joueurs stéphanois sur les murs de votre chambre… Était-ce votre destin de rejoindre le Forez ? Je ne sais pas. À l'époque où j'étais encore titulaire à Rennes, je ne me voyais pas rejoindre un autre club en France, à part Sainté qui avait un truc différent des autres. Quand j'étais plus jeune, je suivais leurs résultats, il m’arrivait de mettre leur maillot pour aller voir la télé au centre de formation du Stade Rennais. J'étais un supporter, j'aimais bien le Chaudron, les ambiances, je n'y avais jamais été mais on voyait tout cela à la télé. C'étaient un des clubs et un des stades qui me faisaient kiffer. Quand on a décidé d’arrêter avec Rennes, au début il n'y avait pas Sainté, je devais aller à Évian ; quand Sainté s'est présenté, je n'ai pas hésité une seconde. Et c'est ce à quoi vous vous attendiez ? C'est encore mieux ! J'avais une appréhension aussi de changer de vestiaire, de repartir un peu de zéro dans un club que je ne connaissais pas du tout alors qu'à Rennes je connaissais tout le monde, je connaissais le club par cœur. Mais j'ai trouvé un club exceptionnel, un groupe exceptionnel aussi, donc on a passé vraiment de très, très bons moments l’année dernière. J'espère que cela va continuer. Pensez-vous encore à votre accident subi en août 2010 qui a entraîné l’ablation de l'un de vos reins ? Au début, je profitais, quand j'étais sur le banc je me disais: "Ce n'est pas grave. Avec ce que tu as vécu, ce n'est rien. Tu joueras peut-être le prochain match." Aujourd'hui, c'est du passé. Je prends toujours du plaisir à jouer, mais je ne prends pas plus de plaisir parce que je n'ai qu'un rein et que j'ai failli passer à côté de la vie. Quand je suis sur le banc, je suis très déçu ; quand l'équipe perd, je suis très déçu et je ne me dis pas: "Fab, ce n'est pas grave, il y a pire dans la vie." Maintenant que je suis revenu à mon niveau, je n'y pense plus du tout.
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