Le bilan de Roland

Pros | Publié le par Tibo | 0 commentaire
Le président de l'AS Saint-Étienne a dressé un premier bilan de ce début de saison, sur le site officiel du club : Le début de championnat : «Une vraie identité de jeu» «Après huit journées de championnat, nous comptons deux points de plus que la saison dernière (11 contre 9). C’est une satisfaction même si nous avons déjà eu l’avantage de disputer deux matches consécutifs à domicile. Mais ce qui me réjouit le plus c’est notre statut de meilleure attaque de Ligue 1 avec 14 buts marqués. Cette statistique signifie que l’équipe produit du jeu. Le football est un spectacle qui doit apporter des émotions et de la joie aux supporteurs, surtout dans un contexte socio-économique difficile. Aujourd’hui l’identité de jeu de notre équipe correspond à l’image que l’ASSE doit renvoyer. Malgré les blessures de François Clerc, Jean-Pascal Mignot et Kurt Zouma mais aussi la suspension de Jonathan Brison, nous avons aussi la deuxième meilleure défense du championnat (6 buts encaissés). Compte tenu de notre différence de buts positive (+ 8), nous devrions nous situer dans le top 5 du classement. Il nous manque 4 points par rapport à la feuille de route que nous avons établie avec le staff technique. Nos défaites à domicile contre Lille (1-2) et Sochaux (0-1) ainsi que le nul face à Reims (0-0) nous pénalisent. Malgré ces contre-performances, je suis convaincu que nous sommes sur la bonne voie. Nous continuons de récolter les fruits d’un travail entamé depuis deux ans.» Les fumigènes : «Tolérance zéro» «La sécurité des spectateurs est une priorité absolue pour l’ASSE. Est-ce que les individus qui ont utilisé des fumigènes lors de notre dernier match contre Nancy sont des vrais supporters ? Non. Tout le monde sait que le club est sous la menace de deux matches de suspension de terrain. Le mot d’ordre, c’est tolérance zéro. Nous avons renforcé notre dispositif de sécurité mais je regrette que quelques fauteurs de troubles mettent en péril l’organisation des matches à Geoffroy-Guichard et sapent l’important travail qui a été fait depuis plusieurs mois avec les pouvoirs publics, les instances et les associations de supporters. En fin de saison dernière, lorsque les responsables des groupes ultras ont pris l’engagement, devant Madame La Préfète, de sensibiliser leurs membres à l’interdiction d’introduire des engins pyrotechniques dans les stades, tous les supporters ont eu un comportement exemplaire. Aujourd’hui, je ne veux pas que les efforts conjugués de toutes les parties prenantes soient réduits à néant par des individus irresponsables. » L’arbitrage : «Un manque d’équité» «Depuis le début de saison, nous avons été victimes de quatre erreurs d’arbitrage. Contre Lille, le deuxième but de Benoît Pedretti est précédé d’une faute sur Max-Alain Gradel qui n’est pas sifflée. A Montpellier, Yanga Mbiwa aurait dû être expulsé en première mi-temps pour son coup de coude dans le visage de Romain Hamouma. René Girard méritait le même sort pour avoir ensuite provoqué notre joueur. A Lorient, en Coupe de la Ligue, Sunu était en position de hors jeu quand il a marqué le premier but. Et face à Reims, le but de Pierre-Emercik Aubameyang a été injustement refusé pour hors-jeu. Toutes ces décisions ont eu un impact. Je ne veux pas blâmer les arbitres car ils doivent prendre des décisions lourdes de conséquences en un dixième de seconde. Le soir de notre match contre Sochaux, au cours duquel Jonathan Brison a été expulsé, je pensais d’ailleurs que l’arbitre, Saïd Enjimi, avait commis une erreur d’appréciation. Mais après avoir revu les images, je lui ai adressé un courrier pour lui dire qu’il avait eu raison. Cependant, compte tenu de la multiplication des erreurs d’arbitrage et des enjeux économiques de plus en plus importants, la vidéo est indispensable. Il ne doit même plus y avoir de débat. L’introduction de la vidéo ou plutôt de l’assistance vidéo redonnerait du poids aux arbitres, les rendrait plus crédibles et éviterait à la LFP de devoir sanctionner un joueur a posteriori. Pour son acte d’antijeu, Yanga Mbiwa a été suspendu 5 matches L’ennui, c’est que l’ASSE ne tire aucun bénéfice de cette sanction alors que nous aurions dû jouer à onze contre dix pendant une mi-temps. Ce n’est pas équitable. » Source : Site officiel
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