La répression s'accentue à Geoffroy Guichard

Pros | Publié le par Tibo | -7 commentaire
Il est désormais évident que la réunion (mini table ronde) souhaitée par Roland Romeyer qui s'est déroulée il y a peu place Beauvau n'avait nullement pour but d'instaurer un dialogue et de trouver des solutions avec les acteurs majeurs du football, les supporters. On s'étonne d'ailleurs de l'absence de communication du Président Stéphanois, qui prônait le dialogue et annonçait la couleur avant ce rendez-vous, ne souhaitant pas voir une énième fois les supporters exclus du dialogue. Le président du Directoire semble jouer un jeu de rôle, c'est désormais éloquent, lorsque l'on voit le communiqué du site officiel, suite à la réunion. Des mesures drastiques sont prises à l'entrée de Geoffroy Guichard. Un contrôle de plus en plus lourd, des interdictions liberticides, bienvenue en France, le pays des droits de l'homme :

Ainsi, l’interdiction d’accès au stade doit obligatoirement s’appliquer aux personnes :

- accompagnées d’un animal
- en état d’ivresse ou en possession de boisson alcoolisée
- en possession d’objets susceptibles de servir de projectiles mettant en péril la sécurité du public
- en possession d’engins pyrotechniques
- en possession de banderoles, insignes, badges, tracts ou tout autre support dont l’objet est d’être vus par des tiers à des fins politiques, idéologiques, philosophiques, injurieuses ou commerciales ou présentant notamment un caractère raciste ou xénophobe
- en possession d’appareils sonores de volume à haut débit, plus particulièrement au regard des interdictions visées ci-dessus.

Les boissons vendues dans l’enceinte du stade doivent être écoulées dans des gobelets en carton ou en plastique.

Les objets interdits susceptibles de servir de projectiles sont, entre autres, les armes (couteaux, objets tranchants, revolvers ...), les outils, les objets en verre (bouteilles, verres...), les casques, les cornes de brumes, les hampes rigides, les fagots de hampes de drapeaux, les barres, les boîtes métalliques, les bouteilles plastiques de plus de 0,5 l, les pointeurs laser et les vuvuzelas.

Les engins pyrotechniques prohibés sont, entre autres, les cierges magiques, les torches et bougies, les feux de bengale, les pétards, les bombes fumigènes les fusées et plus généralement tous les articles pyrotechniques dont l’allumage, la projection ou l’éclatement peuvent être générateurs d’accident tant pour leur détenteur que pour des tiers.

Toujours selon l’article 521, ne peuvent être acceptés, avec l’accord du club organisateur, que les appareils sonores dont le volume n’est pas à même de perturber le déroulement de la rencontre. De plus, en cas d’utilisation non conforme, l’intervention du club doit être immédiate (coupure de l’alimentation électrique, intervention d’un stadier).

En outre, l’ASSE devra soumettre aux autorités compétentes les requêtes particulières des groupes de supporters qu’elle reconnaît. Pour toute introduction d’objets ou banderoles, une demande préalable devra être formulée auprès du club.

Par ailleurs, l’ASSE rappelle les sanctions encourues par les supporters au terme de l’article L332-8 du Code du sport : « Le fait d'introduire, de détenir ou de faire usage des fusées ou artifices de toute nature ou d'introduire sans motif légitime tous objets susceptibles de constituer une arme au sens de l'article 132-75 du code pénal dans une enceinte sportive lors du déroulement ou de la retransmission en public d'une manifestation sportive est puni de trois ans d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende. La tentative du délit prévu au premier alinéa est punie des mêmes peines. Le tribunal peut également prononcer la confiscation de l'objet qui a servi ou était destiné à commettre l'infraction.»

L’article L332-11 du Code du Sport prévoit également une peine complémentaire d'interdiction de stade pour une durée pouvant aller jusqu’à 5 années.

L’ASSE risque de très lourdes sanctions si les règlements de la LFP et la loi ne sont pas respectés.


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