La petite histoire du TFC !

Pros | Publié le par Occitan Vert | 2 commentaires
Le Toulouse FC que va rencontrer l’ASSE cette semaine n’est pas un club très ancien. Il a été créé en 1970, sous le nom de l’Union Sportive Toulousaine. Ce club avait été alors, immédiatement admis en D2. Just Fontaine en devient le recruteur. Son premier président Lilian Buzichelli était également à la tête du club corpo de son entreprise, un des plus grand de France, dans lequel évolua notamment Elie Baup.
L’US Toulouse deviendra TFC en 1979. 
Toulouse n’est pas arrivé dans le football de haut niveau dans les années 70 mais, en 1937 et bizarrement le club, qui jouait en rouge et blanc, s’appelait également TFC. Il disparut en 1967. Peu auparavant, au bord de la faillite, il avait fusionné avec… le Red Star, ce qui permit le maintien en D2, mais, le football pro disparut de « la ville rose » car les matchs à domicile se jouaient…à Bauer.                   

Les toulousains estimèrent qu’on leur avait « volé » leur club. L’ASSE disputa contre le TFC 1937, une finale de Coupe de France, Zone non occupée, c’était pendant la guerre. Victoire des toulousains, (1-0) ! Ils seront ensuite battus, par Bordeaux en finale Zone occupée-Zone Libre, sorte de ½ finale, les Girondins remportant ensuite leur Premier trophée contre Fives… à Bauer !

Le TFC actuel connu son heure de gloire en Coupe d’Europe, en 1986, sous la houlette de Jacques Santini. Toulouse avait éliminé au 1er tour, aux tirs au but le Naples de Diego Maradona, qui manqua le dernier tir décisif. L’aventure européenne toulousaine s’arrêta au tour suivant.
C’est avec Toulouse que Dominique Rocheteau disputa le dernier match de sa carrière, face au Racing de Max Bossis qui, lui aussi, faisait ses adieux ce jour-là. Nombreux, une quarantaine, sont ceux qui ont connu l’ASSE et Toulouse (Tous clubs confondus). A tout seigneur, tout honneur, Christophe Galtier de 1990 à 93. 

Quelques entraîneurs : Santini déjà cité, Baup, Nouzaret, quelques joueurs historiques de l’ASSE, Rocheteau donc, Lopez, Roussey (et son frère)
On n’oubliera pas le regretté Lestage, Despeyroux, Kastendeuch, Passi, Machado et plus près de nous, Battles, Rivière, Clerc, Ebondo, et bien sur Tabanou.

Les Verts évolueront dans un « Stadium » en travaux avec une capacité réduite de 35 500 à 24 000. Le futur stade accueillera 33 000 personnes soit 2500 de moins, mais avec plus de confort. Ce devrait être, de toute façon largement suffisant car, la moyenne actuelle est inférieure à 15 000.  On le sait à Toulouse, il est difficile de se faire une place à côté du rugby, qui détient aussi le record  du stade avec 39 450 personnes en 1951.
Cela n’a pas empêché pas Toulouse d’être désignée, par l’Equipe, 1ère ville sportive de France en 2007.
Photo de Victor Petit
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