L'oeil du Sphinx

Pros | Publié le par Tibo | 0 commentaire
Comme à son habitude, Robert Herbin a livré son analyse du match des verts dans les colonnes du Progrès : « Il y a eu pas mal de maladresses techniques au cours cette rencontre, des deux côtés d’ailleurs. De mauvais contrôles, des erreurs dans les passes, je ne sais pas si c’est dû à la pelouse synthétique. Je regrette une nouvelle fois que nous n’attaquions pas le match par le bon bout. Nous sommes en dedans, toujours. En première période, il y avait moyen de faire beaucoup mieux. Au lieu d’oser, nous nous sommes contentés de nous adapter au faux rythme des Lorientais qui n’étaient pas tant percutants que cela. Lorient n’était pas particulièrement en confiance. La meilleure manière de les faire douter aurait consisté à leur mettre la pression. Nous ne le faisons pas ou mal. Il faut que cela s’opère en bloc pour perturber vraiment l’adversaire. Nous ne savons pas le faire, c’est dommage. On ne peut pas critiquer tel ou tel joueur. Celui concerné par l’action agit, fait ce qu’il peut, se démène mais il faut que tout le reste suive. Ce n’est pas le cas. On ne parvient pas à traumatiser l’adversaire collectivement. C’est regrettable. Lorient a lui aussi été timoré en première période. Je suppose que Gourcuff a bousculé un peu ses joueurs durant la pause car nous avons vu une équipe plus conquérante par la suite. Elle nous a mis la pression avec le résultat que l’on sait. Nous avons tout de même un certain nombre de points, il convient de jouer notre chance. Les Lorientais ont inscrit le premier but avec une arme que nous n’utilisons jamais : corner au second poteau, remise de la tête au centre. C’est déstabilisant pour l’adversaire comme les Stéphanois ont pu s’en rendre compte. Les défenseurs perdent leurs repères et je ne pense pas que le gardien soit responsable sur cette action. Nous concédons trop de buts alors que l’objectif en début de saison était de renforcer la défense. On me dit qu’il manque des joueurs expérimentés, c’est vrai mais cela ne peut constituer une excuse. Ces lacunes défensives ne sont pas de nature à rassurer les joueurs mais plutôt à les inciter à se montrer encore plus prudents. On devient vulnérable car il y a une cassure entre les lignes. L’absence de Perrin est préjudiciable. Même si cela ne saute pas aux yeux, il compense le mauvais placement de ses partenaires. Ce n’est pas un meneur mais d’une certaine manière, il mène le bal. Il n’y a personne pour mettre de l’ordre, exiger certaines choses. »
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