L'euro vu par les dirigeants verts

Dans les colonnes du Progrès, Bernard Caïazzo, Roland Romeyer et Dominique Rocheteau ont donné leur vision de l'Euro 2012 qui vient de débuter en Pologne et en Ukraine. Bernard Caïazzo : "Il faudra battre l’Angleterre lundi parce que c’est important pour la suite, mais aussi en raison du fait que nous n’avons plus gagné un match depuis la demi-finale de Coupe du monde contre le Portugal en 2006 ! Mon favori reste malgré tout l’Espagne car elle a tellement de marge avec les joueurs de Barcelone et du Real. Du fait de leur élimination en Ligue des champions, ils n’ont pas eu à « marner » jusqu’au bout, comme les Anglais des deux Manchester, les Allemands avec le Bayern. Le football espagnol a pris une avance importante. " Roland Romeyer : "Je suis content de la préparation de l’équipe de France. Les matches amicaux ont été intéressants. J’ai vu beaucoup de solidarité, ça a joué au foot (sic) mais en même temps, ce n’était pas des équipes d’un niveau extraordinaire en face. Le bilan est positif mais on en saura plus lundi sur les possibilités des Bleus. Si l’équipe de France passe le premier tour, la confiance peut s’installer mais faire un pronostic est compliqué. On est un petit outsider." Dominique Rocheteau : "Pour ce qui s’agit du vainqueur final, c’est une compétition hyper ouverte. Les Pays-Bas possèdent une grosse équipe, qui ne l’oublions pas a joué la finale de la dernière Coupe du monde en Afrique du Sud. Après, il y a bien sûr l’Espagne et l’Allemagne. Collectivement et au niveau de l’expérience, on est loin de ces trois équipes. Cet Euro peut nous servir à progresser dans ce sens."