L'ASSE répond à l'infâme Aulas

Telle une vierge effarouchée, Jean Michal Aulas a quitté son car à l'arrivé au stade Geoffroy Guichard, racontant le calvaire qu'il venait de vivre "jets de pierre, de canettes", s'empressant de se rendre dans le bureau du délégué pour rapporter les faits, bravant ainsi l'interdit, puisqu'il a été récemment sanctionné et qu'il n'avait pas l'autorisation de s'y rendre (on verra si les instances footballistiques le sanctionnent à nouveau...). Un récit légèrement fabulateur ! Excepté 2 pétards, le car Lyonnais n'a été la cible que d'"agressions verbales". L'ASSE s'est exprimé sur le sujet, remettant à sa place, cet infâme personnage : "L’AS Saint-Etienne déplore le caractère polémique des déclarations de Monsieur Jean-Michel Aulas, président de l’Olympique Lyonnais, au sujet du dispositif de sécurité spécifique associé à la rencontre ASSE-OL. L’ASSE tient à rappeler que cet important dispositif, comprenant notamment l’escorte des joueurs de l’OL et le positionnement des forces mobiles autour du stade Geoffroy-Guichard, a été mis en oeuvre par les services de la Préfecture de la Loire afin de prévenir tout risque de troubles et assurer la pleine sécurité des joueurs, dirigeants et spectateurs. Le bus transportant l’équipe de l’OL et son président a été encadré par deux motards de la police nationale, deux véhicules de la section d’intervention et un autre de la brigade anti-criminalité. Contrairement aux insinuations de Monsieur Jean-Michel Aulas, le dispositif général a même été renforcé par rapport à la rencontre ASSE-OL du mercredi 26 octobre 2011, comptant pour les huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue. Le club a ainsi augmenté le nombre de stadiers présents dans tous les secteurs du stade Geoffroy-Guichard. Les services de la sécurité publique ont également confirmé aux dirigeants de l’ASSE qu’aucun impact n’avait été relevé sur la carrosserie et les vitres du car de l’OL. L’ASSE a souhaité faire de ce 104e derby un événement festif et ne peut accepter que Monsieur Jean-Michel Aulas mette en doute sa volonté de pacifier l'environnement du match par des propos fantaisistes.