Histoire de buts !

Pros | Publié le par Occitan Vert | 1 commentaire
Lorsque l’ASSE se rend à Marseille, en ce mois de septembre 51, elle vient d’essuyer un lourd revers en terre lilloise (1-5). De plus, dans toutes les têtes, trotte encore le souvenir du  dernier match disputé, 6 mois auparavant, du côté de la canebière. Il s’est soldé par une déroute Verte (0-7).  Ils ne sont pourtant que 5 survivants de ce naufrage. On a changé de saison. Cette fois encore, ça commence  plutôt mal ! Gunnar Anderson frappe 2 fois, d’entrée. Le suédois Anderson, entre autre amateur de pastis, est l’un des plus grands attaquants ayant évolué en France. Avec 35 réalisations, Il détiendra  durant 13 ans, le record de buts marqués en une saison de D1, jusqu’à ce que le nantais Philippe Gondet fasse mieux en 1966, (36).

Début délicat donc pour les verts ! Heureusement Bini, (père de l’ancien sélectionneur de l’équipe de France féminine), réduira le score à 2 reprises. Le suédois ayant encore frappé entre temps, à la mi-temps l’OM mène 3-2. Personne ne pouvait alors, se douter de ce qui allait arriver. Moins de 5 minutes après la reprise, l’attaquant Vert, René Alpsteg avait renversé la vapeur. (3-4)

Le débat semblait ensuite s’équilibrer quand, à l’heure de jeu, stupéfaction dans le stade !! L’ASSE marque 3 buts en 3 minutes (Alpsteg, Rijvers et Domingo) 3 à 7 ! Ça commence à ressembler à la pétanque et pourtant, comme dit la pub, « c’est pas fini » ! Dans le dernier quart d’heure, Ferry, Nola, un brésilien, et Alpsteg (son 4ème), allaient corser l’addition, dans l’ambiance que l’on imagine ! 10-3 pour l’ASSE, score final !

On ne s’ennuyait pas dans les stades, à l’époque ! Inutile d’ajouter que ce match est encore, dans l’histoire de notre championnat, celui qui totalise le plus de buts marqués. Du coté marseillais, on a déclaré que le gardien, Libérati, était blessé ! On a même lu, qu’il avait sans doute, été drogué à la mi-temps ! (A l’insu de son plein gré ?) Mais, dans le sport aussi, beaucoup le disent, il faut toujours faire preuve d’humilité. Deux mois plus tard, à Bordeaux, l’ASSE allait subir, à son tour, la plus cuisante défaite de son histoire, 0-9 !
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