Herbin s'interroge
Dans sa chronique dans les colonnes du Progrès, Robert Herbin s'est interrogé ouvertement sur l'attitude des joueurs faisant écho aux propos de Christophe Galtier qu'il comprend parfaitement... Les Verts n’ont pas été enthousiasmants. Au final, c’est l’équipe qui a le plus voulu s’imposer qui a réussi à l’emporter logiquement. Les Verts ont seulement tenté de résister, sans grandes ambitions dans leurs actions qui auraient pu éventuellement aboutir. Ils restaient si bien en place que parfois ils ne se déplaçaient plus. Jusqu’à présent, on avait bénéficié de périodes très favorables, très heureuses qui n’étaient pas justifiées par le comportement de l’équipe. On prenait des points en subissant, en faisant un minimum d’efforts et d’exploits. Il y a une fin à tout. La sanction est tombée.
Cette défaite doit constituer une leçon pour la suite. Elle doit permettre aux joueurs de mieux préparer les trois derniers matchs. Ou peut-être qu’ils seront complètement débranchés ? Je ne sais pas.
J’ai lu les propos de Christophe Galtier. Je le comprends. Il m’est arrivé de vivre ce genre de circonstances et ce n’est pas drôle quand on est à la direction d’une équipe. C’est dommage car cette saison, je trouve qu’on était en train de progresser et là d’un seul coup, il y a une espèce de relâchement.
À mon avis, ce n’est pas dû à de la fatigue physique. Il y a autre chose. Quand Christophe Galtier déclare que « chacun pense à sa petite gueule », ça veut dire que les joueurs font le minimum. Quand on se comporte comme ça, on finit forcément par craquer. Est-ce qu’ils se contentent d’attendre la fin du championnat ? Moi, j’ai connu des périodes comme ça. C’était la fin de saison et on pouvait décrocher la timbale, un titre ou une place honorifique. Il y avait chez mes joueurs la volonté de s’imposer. Là, je ne comprends pas ce qui arrive.
Cette défaite doit constituer une leçon pour la suite. Elle doit permettre aux joueurs de mieux préparer les trois derniers matchs. Ou peut-être qu’ils seront complètement débranchés ? Je ne sais pas.
J’ai lu les propos de Christophe Galtier. Je le comprends. Il m’est arrivé de vivre ce genre de circonstances et ce n’est pas drôle quand on est à la direction d’une équipe. C’est dommage car cette saison, je trouve qu’on était en train de progresser et là d’un seul coup, il y a une espèce de relâchement.
À mon avis, ce n’est pas dû à de la fatigue physique. Il y a autre chose. Quand Christophe Galtier déclare que « chacun pense à sa petite gueule », ça veut dire que les joueurs font le minimum. Quand on se comporte comme ça, on finit forcément par craquer. Est-ce qu’ils se contentent d’attendre la fin du championnat ? Moi, j’ai connu des périodes comme ça. C’était la fin de saison et on pouvait décrocher la timbale, un titre ou une place honorifique. Il y avait chez mes joueurs la volonté de s’imposer. Là, je ne comprends pas ce qui arrive.
