Guilavogui : "Ça restera une fierté d’avoir glané un trophée dans mon club formateur"

Anciens Verts | Publié le par Tibo | 4 commentaires
Josuha Guilavogui est revenu dans une interview accordée à So Foot, sur son passé à Saint-Etienne. Le milieu de terrain revient sur son intégration difficile au sein du groupe professionnel grâce à Christophe Galtier :
"J’étais entré en jeu en Coupe de France l’année précédente contre Bordeaux où j’avais remplacé Bafé, mais je n’avais même pas touché le ballon. On ne m’a jamais rien donné, je me suis toujours battu pour parvenir à mes fins. Quand j’étais au centre de formation, j’étais capitaine et je faisais partie des meilleurs, mais on me disait qu’il y avait toujours un mec au même poste que moi avec un an de plus et on comptait sur lui. Depuis mes 17 ans, j’étais titulaire en équipe de France en partie grâce à mon coach à Saint-Étienne Abdel Bouhazama. Avec Brahimi, M’Vila... Eux s’entraînaient avec les pros alors que moi, j’étais toujours avec la CFA. Après, Saint-Étienne jouait le maintien et c’est forcément moins simple d’intégrer les jeunes. Et puis Christophe Galtier, peu après son arrivée, a décidé de me faire confiance et je ne suis plus sorti du groupe pro. Tout au long de ma carrière, il y a toujours eu beaucoup de concurrence à mon poste. À Sainté, il y avait Perrin, Matuidi, Landrin... Du beau monde, en définitive. J’ai su tirer mon épingle du jeu dans un effectif où il y avait aussi Dimitri Payet, Laurent Batlles ou Florent Sinama-Pongolle par exemple. C’était une belle équipe.

L'international Français (7 sélections) a quitté son club formateur auréolé d'une victoire en Coupe de la Ligue, le premier trophée majeur du club depuis e nombreuses années. Un aboutissement pour le joueur qui regrette simplement de ne pas avoir joué la Coupe d'Europe avec l'ASSE :
"C’était le départ rêvé. Je suis partie à 22 ou 23 ans, en ayant tout connu : jouer la relégation, gagner un derby, remporter un titre... Et même à la fin de ma carrière, ça restera une fierté d’avoir glané un trophée dans mon club formateur. Mon seul regret, ce serait de ne pas avoir disputé la Coupe d'Europe avec Saint-Étienne. Dans une carrière, il y a toujours des paliers. Il y a ceux qui entrent en centre, et n’en sortent pas. Ceux qui sortent du centre, mais qui tombent aux oubliettes rapidement. Ceux qui deviennent titulaires, ceux qui deviennent des légendes comme Loïc Perrin. Ensuite, tu as plusieurs autres étapes. Grâce à Dieu, j’ai quasiment tout coché avant mon départ pour Madrid."

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