Galtier : "On est porté par 42 000 personnes"

Anciens Verts  #ASSELOSC | Publié le par Tibo | 22 commentaires
Christophe Galtier connaît parfaitement la ferveur du Chaudron, cette passion qui entoure le club de l'AS Saint-Etienne. Dans les colonnes de l'Equipe, il évoque justement cette ferveur, cet héritage, qui a ses bons mais aussi mauvais côtés :

"A un moment, comme pour des joueurs, ça m'est arrivé de sortir du match et de regarder, quand les deux kops commencent à s'embraser. On est porté par 42 000 personnes. C'est un public qui vit sa passion à fond. On trouve chez le supporter stéphanois un peu ce que j'ai découvert à Liverpool (où il a fait son stage d'entraîneur en 2011). On y voit le père, le fils, le petit-fils. On commence à voir la maman, la fille. C'est une histoire de famille, un héritage qui force le respect. Je crois que l'on se ressemble dans l'amour du jeu et le respect des valeurs. Les relations humaines. J'avais dirigé mon premier match contre Marseille (0-0, le 19 décembre 2009). Moi, le simple adjoint d'Alain Perrin, à qui je fait un grand clin d'oeil. J'avais demandé à voir les sections de supporters qui faisaient grève. Je ne peux pas dire à l'époque que j'avais été bien accueilli. 
Beaucoup de personnes m'annonçaient intérimaire... Je comprenais le scepticisme ambiance. J'ai changé symboliquement le fauteuil derrière le bureau. En me disant : installe toi comme si tu allais rester longtemps. C'était une source de motivation.

Quand on est entraîneur de Saint-Etienne, on est entraîneur des Verts. C'est national. On appartient aux gens. Partout, on est reconnus. J'avais choisi d'habiter à 400m du centre d'entraînement. L'entraîneur reste au centre de tout. Quand il perd, on lui glisse des enveloppes dans sa boîte aux lettres. Rarement des félicitations.
Les lendemain de derby perdus, j'étais interpellé. C'était tendu. Parfois, je m'isolais. J'allais en altitude. Je faisais du vélo, je jouais au golf. Je n'ai qu'un ou deux regrets : ma dernière discussion au téléphone avec Roland Romeyer. Je me suis emporté pour pas grand chose. Il y a le jour aussi où je lui ai demandé de me laisser partir en Angleterre en milieu de saison (2015-2016). J'ai eu avec mes deux présidents une relation très professionnelle. Sans ingérence. Ce qui restera, c'est ma longévité. Tout en étant performant. On est heureux quand on est mieux classé que son budget."
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