Galtier évoque les sujets qui fâchent
Christophe Galtier n'a pas fait dans la langue de bois au moment d'aborder les sujets sensibles à Saint-Etienne, il évoque le cas Gérard Fernandez, la doublé président et assume parfaitement les mises à l'écart au sein de l'effectif.
Concernant le rôle Gérard Fernandez, qui est un proche de Roland Romeyer et qui a occupé de nombreuses fonctions au club (entraîneur-formateur, recruteur, adjoint...), Galtier se montre sévère à son encontre : « Je ne parlerais pas de conseiller occulte, mais je pense que les gens ont besoin de s’exprimer sans pression pour s’épanouir et d’un climat de confiance. L’omniprésence de Gérard, qui est là depuis longtemps, peut les bloquer. Ils ne peuvent pas parler, mais je les ai souvent entendus. Si la formation n’est pas mauvaise, elle peut être plus performante. »
Sur le fait que le club soit présidé par deux personnes, "Galette" n'y voit pas vraiment un problème, simplement une source de travail supplémentaire :
« Problème non, mais on doit décupler son énergie. Avec Roland, on se voit tous les jours et Bernard a besoin d’un retour, surtout quand les résultats ne sont pas là. Ça multiplie les échanges par deux mais il n’y a pas eu souvent de gros désaccords. On n’est pas passé à côté d’une décision importante à cause de ça. »
Sur la mise à l'écart des joueurs, on pense notamment à Clément, Corgnet, Dabo, Bayal Sall, Tannane ou encore Roux, Galtier n'a aucun regret et assume totalement ses choix :
« À l’étranger, ça se passe comme ça. Je ne prends aucun plaisir à le faire. Je ne vois que l’intérêt de l’équipe. Les décisions prises ne le sont jamais pour les mêmes raisons. Ça m’est arrivé comme joueur et on n’en faisait pas un pataquès. À partir du moment où le contrat est respecté. En France, on est sur les acquis sociaux, c’est le gros problème du foot. Le syndicat des joueurs doit y réfléchir, ne pas être borné. Quand une telle décision est prise, c’est que le joueur n’est pas irréprochable. »
Source : Le Progrès
