Galtier cultive l'identité Stéphanoise !

Dans le second volet de son interview accordée au Progrès, Christophe Galtier évoque la formation Stéphanoise. Une jeunesse qui représente l'identité Stéphanoise et sur laquelle il veut pouvoir s'appuyer : " Entre guillemets, il est facile de progresser, de 17e à 12e, 11e ou 10e. On fait 7e. Après, c’est de plus en plus fin. Regardez Rennes, Toulouse qui ont été là sans arriver au bout non plus. Ça se joue à pas grand-chose pour passer au-dessus ou pas. L’ambition, on la déterminera au moment où l’effectif sera constitué. Cela dit, je n’ai pas de crainte. J’ai eu des satisfactions chez les jeunes. Quand on laisse partir Carlos Bocanegra, à qui on propose un bon contrat aux Rangers, je sais qu’il y a Faouzi (Ghoulam), quand on laisse partir Paulao, je sais qu’il y a Kurt (Zouma). Quand je lance Josuah (Guilavogui) au détriment de garçons comme Gelson (Fernandes) ou Guirane N’Daw, c’est parce que je connais la valeur des joueurs. Et ça, ce doit être une identité forte de l’ASSE. Ces jeunes joueurs, qui ont besoin d’être encadrés, parfois recadrés, c’est à mes yeux un axe important qui n’est pas lié prioritairement à une donnée économique. Je veux que les gens s’identifient à l’équipe et réciproquement. Le centre de formation doit servir à cela. Avant d’aller chercher ailleurs, regardons ce que l’on a dans notre région. Je crois vraiment à cette philosophie depuis l’âge de 16 ans quand je suis parti de mon petit club amateur, des Caillols pour aller signer à l’OM. " Galette a une nouvelle fois parlé du mercato, notamment les retours de prêts : " Ça coule de source que dans les retours de prêt, entre les joueurs et nous, il faudra trouver un intérêt commun. Et cet intérêt, c’est qu’ils vont devoir aller évoluer ailleurs. L’avantage, c’est que Guirane (N’Daw) a joué en Angleterre, que Gelson a joué en Angleterre puis a fait partie de l’effectif de l’Udinese qui s’est qualifié pour la Ligue des Champions. Ce sont des joueurs qui ont une valeur. Paulao? On ne s’est pas trompé sur la valeur du joueur. On l’a observé tellement de fois. Ça fait partie d’un échec, non pas sportif, mais d’intégration d’un joueur et d’une famille dans un pays étranger, une région qui ne ressemblait pas du tout à celle dont il vient. On l’a vu bon sur quelques matches, beaucoup moins sur d’autres. Et finalement, lorsqu’il est allé au Bétis de Séville qui était relégable, il a été très bon. Et le Bétis s’est sauvé. Je n’ai aucun doute sur sa valeur sportive. Maintenant, est-ce que le joueur sera heureux de revenir ici ? Je ne sais pas. Ce qui est sûr, c’est qu’il me faudra quatre défenseurs centraux ! On va rentrer dans les phases de discussion avec les joueurs que l’on a ciblés. Il faudrait que ça se fasse vite mais rien ne se fera vite. "