Exclu : son choix de club, ses débuts à l'ASSE, Harold Moukoudi se confie
Présenté comme l'un des plus beaux coups du mercato estival, Harold Moukoudi, pourtant éloigné des terrains pendant près de six mois, se montre déjà convaincant dans l'axe central stéphanois. En exclusivité pour EVECT, l'impressionnant défenseur s'est confié sur son choix de s'engager dans le Forez, son début de saison dans la peau d'un titulaire et le tirage européen qui se profilait alors pour les Verts.
Un club très familial, unique. J'avais cette impression, et ce n'est pas qu'une impression puisque maintenant ça se confirme... Les supporters, le club, les joueurs, ne forment qu'un. C'est quelque chose que j'ai ressenti dès le départ. Clairement, l'ambiance à Geoffroy-Guichard... Je pense qu'en France, il n'y a pas meilleurs supporters que ceux des Verts. Il y a eu le discours de la direction, le discours du staff qui a aussi pesé dans la balance. Il y a aussi les joueurs qui sont au club. Au moment où je signe, il y a des joueurs comme Mathieu Debuchy, Loïc Perrin, Yann M'Vila... Des joueurs avec beaucoup d'expérience qui ont connu le haut, voire le très haut-niveau. Pour ma progression, c'est aussi un plus.
Tu arrives avec le statut de très bon défenseur de Ligue 2, mais à Saint-Etienne, peu de monde te connaît. Comment tu te décrirais ? Quelles sont tes qualités, quels sont tes défauts ?
Mes qualités, je pense que c'est le duel, le un-contre-un, le jeu aérien, le duel de la tête... Ce sont mes qualités fortes. Il faut que j'améliore ma relance. Je peux aussi travailler ma qualité de concentration. Mais en jouant à un niveau supérieur en Ligue 1, forcément, naturellement, je suis beaucoup plus concentré.
En faisant le choix de Sainté, tu choisis la concurrence. C'est quelque chose qui t'effrayais à ton arrivée ou au contraire qui te motivais ?
Au contraire... C'est quelque chose qui me motive. Je pense que ça permet d'hausser son niveau. C'est un choix de ma part d'aller dans un club où il y a de la concurrence. Ça ne peut qu'être bénéfique. Ça permet de progresser, d'apprendre au près des plus expérimentés.
Malgré cette concurrence, trois matchs et trois titularisations pour toi. Tu as été surpris par cette entrée en matière ?
Surpris, non. Après, il y a des circonstances qui ont fait que j'ai démarré le championnat. J'essaye de me mettre au niveau, de faire ce qu'il faut, de démontrer mes qualités. Pour l'instant, je pense que ça se passe plutôt bien.
Justement, tu juges comment ton début de saison ?
Dans l'ensemble, correct. Pas parfait je pense, mais correct. J'ai encore pas mal de choses à régler, ce qui peut être compréhensible après six mois passés sans jouer. Mais dans l'ensemble, je trouve que mes débuts sont corrects. Mais je ne m'enflamme pas, je sais que j'ai encore beaucoup de choses à améliorer, à travailler et j'espère monter en puissance au cours de la saison.
Et collectivement ?
L'équipe a aussi changé. Il y a eu beaucoup de recrues. Il faut que la sauce prenne, que tout le monde soit au top physiquement et mentalement, c'est important. On a pu le voir sur les saisons précédentes, ce ne sont pas forcément les équipes qui commencent le mieux qui terminent le mieux. On est dans un marathon, il va falloir gérer les temps de passage et la succession des matchs.
Demain aura lieu le tirage d'Europa League (interview réalisée hier, ndlr). Est-ce que tu as une destination en tête, un rêve de footballeur ?
Un rêve non. Après, aller jouer dans de grands stades pourquoi pas. On prendra ce qu'on aura. On ira jouer et faire le travail là où il faut.
Rendez-vous demain pour en savoir plus sur les débuts d'Harold Moukoudi, passé par l'US Chantilly avant de parfaire sa formation au Havre.
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