Exclu : Guillou défend les Ultras et compare avec le Borussia

Pros | Publié le par Thomas | 0 commentaire
De 1997 à 2000, puis de 2001 à 2003 sous le maillot vert, Patrick Guillou reste un joueur marquant du club. Spécialiste des tacles glissés, sa hargne et son abnégation font encore de lui un chouchou du Chaudron. Dans la seconde partie de notre entretien avec l'ancien Vert, il nous livre son sentiment sur le jugement des Ultras et assimile l'ASSE a un certain club allemand : On te disait proche des Magic Fans, et fréquemment dans le Kop Nord, est-ce exact ? C'est vrai que j'ai toujours revendiqué ce sentiment d'appartenance aux Magic, je ne vais pas m'en cacher aujourd'hui. Actuellement on pointe du doigt les Ultras, mais je sais que pour l'avoir vécu de l'intérieur, un groupe ultra est également capable de générer des actions positives. On parle souvent des trains en retard, mais on ne parle jamais des trains à l'heure. On préfère pointer du doigt certaines actions au niveau pyrotechnique, violence, que je condamne bien sûr mais j'aimerai aussi qu'on mette un coup de loupe sur les actions sociales que sont capables de mettre en place les différents groupes de supporters. On compare souvent l'A.S.Saint-Etienne au Borussia Dortmund, toi qui connais bien le championnat Allemand, la comparaison est-elle justifiée ? Non ce n'est pas comparable, le public de Dortmund, est certes chaud, se lève, le mur jaune, il y a 25 000 personnes qui rentrent dans une seule tribune, ça à Saint-Etienne on ne l'a pas. Par contre ça ressemble beaucoup au Borussia Mönchengladbach, cette ambiance verte justement. Ce sont 2 clubs qui sont à comparer ! Ils ont un gros passé, avec des internationaux, des titres, des finales européennes, avec après un long passage à vide et un jeu basé sur la formation, sur le jeu, sur l'esprit d'entreprise. Pour moi aujourd'hui, un club comme l'A.S.Saint-Etienne est plus proche du Borussia Mönchengladbach que du Borussia Dortmund. Parce que Dortmund on rentre dans une sphère que Saint-Etienne n'a pas encore atteint. Voir la première partie de l'entretien avec Patrick Guillou
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