Edito: piégés

Pros | Publié le par Franck | 0 commentaire
Il paraît qu’à Saint-Étienne, on faisait de la coupe de France 2011 un objectif majeur (ne riez pas SVP).Les supporters avaient pris ces indications très au sérieux au point de créer un profil « Pour que les Verts gagnent la coupe de France » sur Facebook !Or tout ceci restera une fois encore vain.Comme une salle des fêtes un lendemain de bal, il ne reste déjà plus trace de la sono ni du public.Le peuple Vert a déjà rangé les cornes de brume et les écharpes au placard (ASSE-Clermont Foot 0-2 en 32e de finale de la coupe de France).La trêve hivernale a donc pris fin avec ces 32e de finale de la coupe de France. Comme tous les ans, le leitmotiv était de ne pas se laisser surprendre par un adversaire hiérarchiquement inférieur.Loupé ! Christophe Galtier en avait fait longuement allusion au point presse avant la rencontre : « Après dix jours de trêve j’ai retrouvé le groupe dans un état de forme, à la fois physique et mentale, exceptionnelle. Quand tous les voyants sont au vert, il faut être très vigilant. Pendant la trêve, tout le monde a respecté le programme de travail et fait attention à son hygiène alimentaire. Aucun retard au retour des vacances et aucun sur-poids n’ont été constatés. Le stage de préparation s’est bien passé. Il y a eu beaucoup d’investissement, beaucoup d’implication et d’écoute. Après cette coupure, nous ne serons pas au meilleur de notre forme…comme toutes les équipes. Une semaine supplémentaire de préparation aurait été bénéfique pour tout le monde. La Coupe de France est une priorité. On se doit de bien redémarrer la saison et ainsi poursuivre notre dynamique d’invincibilité. Cela passe par une qualification à domicile. Ce ne sera pas facile. Lors de chaque tour, la Coupe de France se nourrit de surprises. Il ne faut pas qu’on soit la surprise. La Coupe de France est un trophée magique. Ce sont les souvenirs d’une vie. J'ai joué en tant que joueur deux finales de Coupe (perdues) et les entraîneurs de l'époque nous avaient dit que cette compétition devait appartenir aux joueurs. Avec Alain Perrin, nous avions gagné cette Coupe, mais là aussi, nous avions confié le parcours aux joueurs. C'est une aventure qui doit les unir. J’aimerais que ce groupe s’approprie cette compétition. Clermont Foot est un voisin. Ce sera une forme de derby donc un match difficile. D’autant plus, que dans un match de Coupe, il y a toujours très peu d’écart entre la L1 et la L2. Il faut se qualifier. Clermont Foot est une équipe bien organisée. Elle a un jeu assez direct basé sur la valeur athlétique et sur le positionnement de Sloan Privat. Nous devrons être également vigilants dans l’entrejeu, notamment avec Yacouba Sylla. Ce sera à nous de créer du jeu pour aller chercher la victoire. En face, connaissant son entraîneur, je sais que Clermont Foot ne lâchera rien. De notre côté, je suis sûr que les joueurs auront la motivation nécessaire pour aller chercher la qualification. J’alignerai la meilleure équipe possible. Côté transfert je confirme que nous observons Gilles Sunu depuis plusieurs mois, notamment lors des matches du championnat d’Europe. C’est un profil qui nous intéresse. Nous avons eu de très bons renseignements le concernant. Nous étudions également d’autres pistes sérieuses au poste de milieu droit. J’espère que nous en saurons davantage la semaine prochaine. » (Galtier) Dimitri Payet était quant à lui revenu sur le stage de préparation au Grau-du-Roi : « Nous avons effectué de grosses charges de travail afin de se remettre à niveau. C’était le but de ce stage pour être prêt, dès samedi soir, face à Clermont Foot en Coupe de France. Un stage loin du Forez c’est bénéfique pour la vie du groupe puisque nous avons vécu ensemble pendant plusieurs jours. Nous avons également pu nous consacrer pleinement à l’aspect sportif. Nous avons la volonté de bien redémarrer la saison. Le climat sportif était complètement différent il y a un an : nous n’avions que 16 points à notre compteur et la difficulté, qui était de taille, était de parvenir à se maintenir. J’y repense parfois même si je préfère me focaliser sur le présent. Aujourd’hui, nous comptons quasiment le double de points (29 points) : nous pouvons donc travailler dans des conditions plus favorables. Nous formons un groupe uni et soudé. Nous avons réussi une bonne première moitié de saison. Si nous gardons nos valeurs, nous ne pourrons qu’être agréablement surpris à la fin de saison. La victoire lors du derby à Lyon, la place de leader de championnat que nous avons occupée après la victoire face à Montpellier resteront des moments forts du début de saison. Les ambitions sont toujours les mêmes : assurer le maintien le plus rapidement possible en championnat et aller le plus loin possible en Coupe de France. Ça commence, dès demain, par un 32e de finale face à Clermont Foot. Ce qui m’importe, avant tout, c’est d’obtenir le maintien le plus rapidement possible. Ensuite, on verra ce qu’on peut viser. Et personnellement, à l’image de l’équipe, mon ambition est de réussir une saison complète.» (Dimitri Payet) « La Coupe de France est l’objectif le plus important de la saison. », tels étaient donc les mots prononcés par Christophe Galtier, quelques minutes avant de suivre un court stage de trois jours à Port-Camargue. Il n’a pas été très entendu.Les Verts ont bêtement manqué leur reprise.Dans une semaine à Lens, ils retrouveront une formation artésienne qui vient juste de changer d’entraîneur (Jean-Guy Wallemme ayant été déchargé de ses responsabilités au profit de Laszlo Bölöni). Mais avant ce déplacement, il y avait donc ce 32e de finale de coupe face à Clermont-Ferrand, un sans grade de la Ligue 2 qui se bat pour son maintien et qui, du coup, n’avait rien à perdre à seulement 140 kilomètres de chez lui !Saint-Étienne a commis ainsi l’erreur de cultiver un sentiment de supériorité. Christophe Galtier avait choisi de faire du voyage au Stade de France (finale) une priorité pour le club. Ce matin l’échec en est d’autant plus cuisant.Les Stéphanois n’ont donc pas été capables de jouer sur deux tableaux ! L'AS Saint-Étienne était privée de 5 joueurs : - Boubacar Sanogo, opéré à une cuisse, a repris l'entraînement collectif cette semaine dans l’Hérault, mais il est encore trop juste. - Yohan Andreu, remis de sa pubalgie, doit faire son retour à la compétition avec la réserve stéphanoise en amical face à Saint-Priest. - Mustapha Bayal Sall était suspendu pour ce match - Christophe Landrin avait déclaré forfait - Affecté par une allergie alimentaire et en délicatesse avec un genou avant la trêve, Albin Ebondo a renoncé à postuler. Face aux Clermontois hier soir, le onze de départ était donc assez classique avec la paire Sylvain Marchal - Sylvain Monsoreau reconstituée en défense et un quatuor offensif composé de Laurent Batlles, Dimitri Payet, Bakary Sako et Emmanuel Rivière. Pourtant, Saint-Étienne entamait son parcours en Coupe de France l’esprit tranquille (ce qui changeait des dernières années où le club du Forez vivait dans l'inquiétude d'une relégation). Avant d’affronter Clermont, Loïc Perrin reconnaissait sans peine que l’ASSE « …a le secret espoir de briller dans cette épreuve. Nous avons eu une discussion sur la coupe cette semaine. Le but est d’aller le plus loin possible, surtout que, personnellement, je n’ai pas connu de victoire. C’est une belle aventure humaine et nous avons envie de vivre les joies de cette compétition. Les années précédentes, le championnat était la priorité car nous étions dans une mauvaise posture. Maintenant, on a de la chance d’avoir un bon capital points. Je ne sais pas si on sera plus libérés pour la coupe. Mais en tout cas c’est rassurant d’avoir 29 points à la trêve. » (Loïc Perrin) Comme pour toutes les formations de Ligue 1, le premier match officiel de l’année 2011 était une rencontre de coupe. Saint-Étienne n'a plus gagné cette coupe depuis 1977 (34 ans…) !Le club forézien souhaitait renouer avec ce trophée national. Echec total. « Les joueurs qui ont gagné la Coupe de France ne parlent que de ça…» avait pourtant rappelé Christophe Galtier. Hier soir, le Clermont-Foot fut meilleur tactiquement que l’ASSE, c’est sans conteste. On sentait dans ses rangs une vraie envie, une mentalité de combattants jamais ressentie dans les rangs stéphanois au cours de cette rencontre.En 90 minutes les Verts n’ont rien cadré, ils furent maladroits. L’équipe n’eut aucune animation ni ligne directrice bien affirmée. Globalement les Foréziens furent faibles, très mal organisés, sans le moindre liant.En outre, le manque de confiance a délité les quelques rares bonnes intentions. Le jeu de passes stéphanois fut inefficace, bref, un match tout à l’envers.Le manque de réussite (poteaux) vint conclure ce tableau bien terne.On redémarre donc en 2011 dans des conditions bien incertaines. On s’est fait amusé et promené ! C’est un couac qui risque de laisser des traces les semaines futures.Des « Merci les Verts ! » ironiques retentirent en fin de partie dans les tribunes de Geoffroy-Guichard, et une bronca raccompagna les joueurs aux vestiaires.Allez hop ! Dégagez ! FACHEUX Ce 32e de finale de coupe fut désespérant pour les Stéphanois.Nous empilons des parcours ridicules en coupe de France ridicules depuis 30 ans (dernière finale en 1982).C’est une compétition pour laquelle on ne donne plus rien depuis 1993 (demi finale face à Nantes). Globalement (et statistiquement surtout) le 32e de finale début janvier ne nous réussit jamais. Néanmoins, on sortait d’un ¼ de finale la saison dernière (défaite 3-1 à Lens), qui laissait augurer de vrais espoirs cette saison.Aussi, des images fortes me reviennent avec effroi depuis 1993 dans cette compétition avec laquelle nous sommes fâchés.Les principaux faits d’arme ? Il suffit de se souvenir de certains commentaires épouvantables concernant des rencontres de coupe : 1) En novembre 2002, la colère gronde dans le Forez. Saint-Étienne (16e du classement de L2 à l’époque), s'était fait éliminer de la Coupe de France (3-1) par Aurillac (CFA), dès son entrée en lice au septième tour. Les supporters stéphanois ont quitté le stade d'Aurillac en furie, avant la fin du match. « Nous sommes au fond du trou, avouait l'entraîneur de l’époque Frédéric Antonetti. Ce fut un non match avec des joueurs paralysés, qui rôdaient comme des âmes en peine.». Un avis partagé par le milieu de terrain Anthony Garcia : « Dans certains matchs, il faut avoir une équipe d'hommes. Et nous n'avons pas une équipe d'hommes.». Le gardien Jérémy Janot, intérim de Dominique Casagrande, blessé, avouait : « C'est une honte. Etre professionnel, cela se mérite ! » Que va faire le président Alain Bompard ? Il en était alors à six licenciements d'entraîneurs (Robert Nouzaret, Gérard Soler, John Toschak, Jean-Guy Wallemme, Rudy Garcia et Alain Michel) en cinq ans… 2) En janvier 2005 : après avoir mené 0-2 en moins de dix minutes de jeu (deux buts de Piquionne sur deux corners consécutifs (7e et 9e minutes), les Verts ont peu à peu faiblis devant les Crocodiles de Nîmes qui étaient loin d'avoir abandonné. C'est donc le même scénario qu'en demi-finale de la Coupe de la Ligue 2003-2004 face à Sochaux dans un Chaudron électrique, que l'ASSE (après avoir mené 2-0), rentre la tête basse avec un 2-3 cuisant. Nîmes est en National, l'ASSE en Ligue 1. 3) Les autres « chefs d’œuvre » : pensons à Louhans-Cuiseaux en 2001, à Dijon en 2004, à Jura-Sud en 1998 et à Pau en 1997, ou encore la saison dernière (les Verts avaient dû passer par la séance de tirs au but pour sortir Villefranche-sur-saône (CFA) en 16e de finale de la Coupe de France !). Comme de lourdes défaites militaires au cours d’une guerre, ce sont les défaites les plus tristes (avec celle d’hier soir) des Verts depuis 1993. Depuis presque 20 ans, nous sommes devenus de la bonne chair à canon en coupe de France, nous sommes l’équipe qui fait chavirer le cœur des petits poucets, l’amuse-gueule, le troubadour, le comique qui amuse la galerie ! Avec les Verts en coupe de France depuis 1993, nous avons systématiquement ces images de joueurs amateurs inconnus dansant sur les tables à la fin du match dans une ambiance sentant la crasse et la vieille odeur de vestiaires sans confort. On a ainsi recensé 7 revers pathétiques en 17 ans dans les tout premiers tours de la coupe. Les Stéphanois sont donc toujours prompts à réaliser l’exploit : celui d’être mangés par plus petits qu’eux ! Hier, ce fut un match piège face à une équipe de L2 physiquement très au point.Les Verts étaient à côté du sujet et de leurs pompes.Ils ne furent jamais dans le match. « C’est une très grosse déception, mais j’ai du mal à me mettre en colère parce que je ne peux pas reprocher un manque d’investissement à mes joueurs. Je peux seulement constater que même en étant menés sur une grosse erreur défensive, j’avais encore beaucoup d’espoirs à la mi-temps. Le jeu, même si on n’a pas eu de grosses occasions, nous laissait espérer. Mais en deuxième période, on a été très nerveux, autant sur un plan technique que dans le comportement. Clermont a mérité sa victoire parce qu’on n’a pas joué sur quatre-vingt dix minutes. On a été totalement absent en deuxième période avec un deuxième but sur lequel on fait encore de grosses erreurs. Clermont a bien joué sur le plan tactique. Mais je le répète, il n’y a pas eu un manque de volonté de la part de mon équipe. On sortait bien le ballon mais après, on n’est pas assez passé sur le côté. Il y a eu très peu de centres et de présence devant le but. Il y a eu un manque d’agressivité sur un plan défensif et ensuite, on s’est exposé à des contres. On n’avait pas beaucoup d’espaces. Les gars ont beaucoup couru mais il y a eu trop de déchet sur le plan technique. C’est une année 2011 qui démarre très mal. On ne pourra pas aller dans ces dispositions à Lens, c’est sûr. On a une semaine pour préparer ce déplacement important. Les victoires appellent les victoires. Là, on démarre par une défaite. Il faudra faire autre chose à Lens. » (Christophe Galtier) Le coach auvergnat avait un tout autre discours : « On était venu pour bien défendre, ne pas laisser d’espaces à cette équipe qui a des joueurs aimant la profondeur. On a très bien exploité notre première action offensive, puis on est resté très concentrés. On a fait un match solide. C’est la première fois qu’on ne prend pas de but. Je suis très content. Je savais que ce serait compliqué et que ce ne serait pas un match facile. On l’a bien maîtrisé. On a bien récupéré le ballon et même en l’utilisant mieux, on aurait pu se créer d’autres occasions. C’est parfait sur ce match. On avait décidé de défendre bas. On a été plus cohérent que lors des derniers matches. Il n’est jamais facile de s’imposer sur un terrain de Ligue 1. Les gars étaient très motivés, décidés à faire un gros match dans le Chaudron. Marquer rapidement comme on l’a fait, ça donne confiance, envie de se battre, de s’accrocher. C’est la journée des surprises et nous, on est venu faire un exploit face à une équipe qui nous a respecté. À nous de faire perdurer le plaisir. Les gars sont heureux. J’espère que ça va nous permettre de faire une grosse deuxième partie de saison. » (Michel Der Zakarian) « C’est une sale soirée, typique des matches de coupe. On a dominé le match et on prend deux buts sur leurs deux premières frappes. Je ne pense pas qu’on ait démérité. On n’a pas fait un mauvais match. Mais le principal en coupe, c’est de se qualifier. On sort de la compétition et on est déçu. C’était un vrai objectif et on avait, en plus, la chance de recevoir. De l’impuissance ? Le problème, c’est qu’on a eu des occasions mais que ça avait du mal à rentrer. Quand on voit ce qu’a réussi Clermont, c’est dur à encaisser. À dix, c’est devenu compliqué, même si on n’a pas lâché. Il ne faut, malgré tout, pas être abattus. On n’a pas été ridicule, heureusement. Maintenant, il faut passer à autre chose et se concentrer sur le championnat. La coupe, c’est fini. » (Loïc Perrin) Cela dit, on aurait dû sentir le vent tourné dans le mauvais sens, dès la semaine de stage au Grau-du-Roi. En effet, lassé de voir certains joueurs avoir un certain laisser-aller le matin, le staff médical de l’AS Saint-Étienne a décidé de prendre les choses en main. Et c’est ainsi que désormais l’ensemble de l’effectif doit venir chaque matin au centre d’entraînement afin de prendre le petit-déjeuner en commun : « Pour prévenir les blessures, nous avons mis en place certaines choses à commencer par le petit-déjeuner qui est pris désormais au club. Les bienfaits sont incroyables. Avant, certains se pointaient à l’entraînement sans rien dans le ventre. Là, au moins, on n’a plus aucun coup de barre pendant les séances. De la même façon, tous les soirs de match, on s’autorise deux heures pour manger. C’est un vrai repas sportif et cela favorise la récupération, donc la prévention des blessures » (Thierry Cotte, le préparateur physique de l’AS Saint-Étienne). De l’avis de nombreux entraîneurs de Ligue 1, le mois de janvier demeure difficile à gérer avec la réouverture du marché des transferts. Une période qui permet aux clubs de se renforcer (bien que ce soit la plupart du temps qu’une poudre jetée aux yeux), mais aussi qui fait craindre le pire à certaines formations, qui ne comptent pas perdre leurs meilleurs éléments à des moments-clés de la saison. C’est le cas de l’ASSE, qui envisage de recruter un milieu offensif droit, mais espère surtout ne pas voir Matuidi, Sako ou Payet, dont les noms sont souvent cités du côté de l’Angleterre, perdre quelque peur leur concentration : « Je pense que certains cadres sont sollicités, oui, ou vont l’être. Je vais leur dire qu’il reste six mois de compétition, qu’on a démarré une aventure et qu’il faut qu’on aille au bout ensemble. Qu’ils sont sous contrat... et que la porte n’est pas ouverte. Ils ne sont pas dupes, non plus. Ils évoluent dans une équipe qui fonctionne et qui vit bien. On n’est pas dans la même situation que l’an dernier. Ils auraient donc plutôt intérêt à rester ici plutôt que d’aller voir ailleurs avec toutes les incertitudes que cela comporte. Ce n’est pas un conseil, c’est mon avis. » (Christophe Galtier) Le coach forézien n’a donné qu’un seul bon de sortie officiel à Guirane N’Daw, barré au sein du milieu de terrain stéphanois.Au mois de décembre, Christophe Galtier avait annoncé qu'il souhaitait voir arriver deux joueurs lors du mercato hivernal. Frau (Lille), Ferret (Nancy) et Amalfitano (Lorient) faisaient partie des pistes prioritaires. Mais l'entraîneur stéphanois a revu ses volontés à la baisse : « Je ne veux pas tout bouleverser car c'est ce groupe qui a fait 29 points en première partie de saison, c'est ce groupe-là qui a gagné le 100e derby, c'est ce groupe-là qui fait que depuis sept matches nous sommes invaincus. Je ne vois donc pas pourquoi je viendrais modifier ce groupe. Je ne veux pas changer une équipe qui gagne et je veille à ce que personne ne vienne chercher mes meilleurs éléments. J’espère une petite retouche. C'est vrai et je l'ai dit qu'il nous manque un joueur d'aile pour faire souffler Payet et Sako.» (Galtier) Saint-Étienne recherche donc un joueur ayant ce profil, mais pas plus.Contrairement à ce qui se disait en décembre, Rivière et Bergessio ne sont pas remis en question par l’arrivée d’un nouvel attaquant. On a compris que le joker sera Sanogo (comme l’an dernier à même époque) !Conseiller du club stéphanois, Dominique Rocheteau a bien sûr son mot à dire en ce qui concerne le recrutement de l’ASSE. La piste menant à Gilles Sunu a en tout cas été confirmée par l’Ange Vert, qui n’a bien sûr pas voulu se montrer trop expansif : « C’est une piste comme une autre, nous le suivons comme beaucoup d’autres joueurs. Nous cherchons un joueur, pas seulement pour six mois, mais pour construire l’avenir. Nous avons jusqu’au 31 janvier pour prendre une décision. » (Dominique Rocheteau) Rocheteau sait que pour une fois, les Stéphanois ne sont pas pressés de recruter étant donnée leur confortable position au classement.Sous contrat jusqu'en juin 2013, Dimitri Payet va rencontrer les dirigeants de Saint-Étienne la semaine prochaine pour discuter de son avenir. Auteur de 8 buts depuis le début de saison, l'attaquant international français (3 sélections) devrait prolonger et inclure une clause de départ pour que ses dirigeants ne demandent pas une indemnité de transfert trop élevée. Le mercato d’hiver, comme souvent, est la répétition générale de ce qui risque d’arriver en été. Enfin quoiqu’il advienne de Payet et de ses petits camarades l’été prochain, ils ne lèveront pas la coupe de France en mai prochain. Comme d’habitude.
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