Edito: doublés et doubler

Pros | Publié le par Franck | 0 commentaire
DOUBLÉS D'une manière générale, le mot double fait référence à tout ce qui est présent en deux exemplaires.Le verbe doubler peut désigner l'action de faire : - un dépassement : c’est le fait de devancer quelqu’un après avoir été positionné derrière lui préalablement. - un doublage : c’est une technique consistant à substituer une voix à une autre. - une doublure : on le retrouve dans les milieux artistiques (le remplaçant d'un acteur par exemple). C’est par conséquent le moment idéal de faire le point des doublés de l’AS Saint-Étienne :  par rapport à la saison dernière, les Verts ont presque doublé le nombre de points glanés après 22 journées (20 points après 22 journées en 2009-2010 contre 35 points après 22 journées en 2010-2011)  Saint-Étienne a plus que doublé le nombre de places remontées au classement, passant de la 17e à la 5e place. Après 22 journées la saison dernière, Sainté était 17e avec 20 points, alors qu’après 22 journées en 2010-2011 les Foréziens sont 5e avec 35 points !  les Stéphanois ont pratiquement doublé le nombre de victoires en un an : de 5 victoires en 2009-2010 (après 22 matches de championnat écoulés) ils sont passés à 9 aujourd’hui en 2010-2011 (après 22 journées de L1).  les Verts ont réussi à doubler Toulouse et Montpellier en une semaine, ce qui est une belle opération mathématique  ils ont doublé les victoires en une semaine sur le même score : deux fois 2-1 de suite face à des concurrents directs aux places européennes !  ils ont eu deux doublés de suite : Sako la semaine passée face à Toulouse, et Rivière hier soir à Montpellier  hier soir face à Montpellier à la Mosson (Montpellier-ASSE 1-2, 22e journée de Ligue 1), Alonso (ancien monégasque arrivé à la dernière minute du 31 janvier 2011) a été parfait en doublure de Payet au poste d’ailier droit. Les Foréziens ont refait le même match que la semaine passée (avec le même score à la clé). Ils ont affiché une bonne organisation, une belle machine bien huilée, solide, hargneuse, et qui ne lâche rien.On n’est plus dans l’état d’esprit affiché à Lens (défaite 2-1) lors de la 20e journée.Cette semaine avait été pourtant agitée avant le déplacement à la Mosson.Roland Romeyer et Christophe Galtier avaient apporté leur éclairage et leurs explications sur le dossier « Payet ». Ce dernier a finalement réintégré l’entraînement en milieu de semaine.Après avoir présenté officiellement Alejandro Alonso et Pierre-Emerick Aubameyang devant la presse, Christophe Galtier et Roland Romeyer ont répondu aux journalistes.« Je veux rendre hommage à mes dirigeants qui ont su démontrer leur sens des responsabilités sur un dossier compliqué. Ils ont été très compréhensifs par rapport à ma position sur un plan sportif. Dimitri était, lundi soir, sur Paris. Sachant qu’Alonso et Aumbameyang allaient signer à l’ASSE, certaines personnes lui avaient conseillé de se déplacer vers le PSG en pensant que nous pouvions le vendre. Cela s’est avéré faux. Ce mardi matin, Dimitri devait être présent à l’entraînement mais son train a eu du retard. Il s’est excusé de cette absence auprès des présidents et de moi-même. Il sera là, dès mercredi. Dimitri est responsable mais pas coupable. Il est responsable de s’être mis dans cette situation-là. Le coupable, c’est le système et les hommes qui soi-disant, conseillent…J’ai été très en colère de ne pas voir Dimitri vendredi soir, lors de la mise au vert. Nous avions, en effet, préparé ce match avec sa présence. Dimitri sera automatiquement sanctionné pour cette position envers l’institution que représente l’ASSE et envers le groupe. Dimitri a failli. La situation s’est dégradée en 48 heures. Nous n’y n’étions pas préparés. Dimitri non plus. Il a fait une bêtise. Mais, qui n’en a pas fait à 23 ans ? La nature de ces sanctions restera confidentielle et interne. J’aurai une longue discussion, mercredi, avec Dimitri. Je suis certain que Dimitri aura cette faculté à revenir dans le groupe et le groupe aura cette capacité à le réintégrer. Je suis quelqu’un qui pardonne. Les choses vont rentrer dans l’ordre très rapidement. Dimitri sera acclamé quand il aura les performances que tout le monde attend. Cet épisode va lui permettre de grandir encore plus rapidement, de franchir une étape. Dans le football, il n’y a qu’une vérité : le terrain. Un bras de fer c’est quand ça dure pendant un mois. Là, il y a eu une situation qui s’est dégradée en trois jours alors que nous n’étions pas prêts à cela et Dimitri non plus. Oui. Je lui ai parlé. J’ai voulu qu’il prenne conscience dans quelle situation il avait mis le groupe avant le match face à Toulouse ainsi que dans quelle situation il s’était mis lui-même. Il est à la disposition du groupe. Je suis content qu’il soit avec nous. Il doit désormais retrouver toutes ses sensations au niveau physique, technique et mental afin d’être le plus performant possible. C’est l’objectif recherché en voulant le conserver. On doit désormais passer à autre chose. Lui, surtout. C’est trop tôt pour le dire (si il jouera contre Montpellier). Simplement, pour jouer un tel match, il faut être bien sur un plan physique et mental. Est-ce le cas ? » (Galtier) « Le chantage et les menaces ne nous feront jamais plier. Les représentants non officiels de Dimitri se seront plus autorisés à pénétrer au sein du centre administratif et d’entraînement de l’Etrat. Le club prendra des sanctions contre Dimitri. Tous les joueurs de l’ASSE sont traités de la même manière. Nous demanderons également des excuses à Dimitri qui, je rappelle, est un jeune joueur. Dimitri est un bon joueur. Nous en avons besoin pour atteindre des objectifs sportifs les plus élevés possible. A Saint-Étienne, nous avons la grande chance d’avoir un public populaire, humble et compréhensif. Ce public comprendra qu’un jeune joueur puisse faire une erreur sans qu’on ne le condamne à vie.» (Romeyer) Roland Romeyer, président du Directoire de l'AS Saint-Étienne, a également tiré un bilan plutôt positif du mercato hivernal stéphanois. Pour cela, il s'est appuyé sur l'exemple de Frédéric Piquionne, qui été parti au clash pour rejoindre l'AS Monaco dans les dernières heures du mercato en janvier 2007 : « Pour ce mercato 2011, la balance financière est plutôt favorable. J’ai tenu les engagements que j’avais fait à la DNCG. On n’a pas besoin d’argent, et le salaire des joueurs qui sont arrivés est compensé par les salaires des joueurs qui sont partis. Certains me parlent encore de l’affaire Piquionne. Mais pour Piquionne je n’avais pas la chance d’avoir des gens solidaires autour de moi. J’avais dit cette phrase restée célèbre : ma décision est ferme, définitive et irrévocable, Piquionne n’ira pas à Lyon. D’ailleurs, n’ai-je pas eu raison ? Piquionne avant d’aller à Lyon, il est passé par Monaco et nous avons touché l’argent de son transfert, idem ensuite pour son transfert à Lyon ! On a été payé deux fois. Et qu’est-ce qu’il a fait Piquionne sous le maillot de l’OL contre nous ? Du patinage artistique ! » (Roland Romeyer) Roland Romeyer a ainsi salué la solidarité affichée au sein du club.La page semble presque tournée, même si le coach n’avait pu joindre son joueur que par SMS en début de semaine : « Je lui ai dit de faire un break en famille pour mieux nous retrouver mercredi. » (Galtier) La polémique Payet n'a pas empêché les Verts de s'imposer lors des deux dernières journées de championnat.De quoi envisager l'avenir très sereinement pour le club forézien qui n'est pas sorti affaibli par cette affaire. « J’ai lu que j’avais parlé d’Europe. Je n’ai pas parlé d’Europe. J’ai simplement souligné que l’effectif avait été amélioré en qualité et en quantité. Ça nous donne des atouts supplémentaires. Nous avons l’ambition d’atteindre les 42 points le plus rapidement possible. Ensuite, on verra. Restons vigilants mais soyons ambitieux. Montpellier est devant nous au classement. C’est une équipe ambitieuse qui dégage beaucoup de fraîcheur. Elle a des joueurs d’instincts. » (Christophe Galtier) Les Verts vont surtout jouer deux grosses cylindrées prochainement : Lyon et Marseille, deux équipes contre qui les Verts ont toujours envie de briller, question de prestige. « On sait que face à Lyon et Marseille, la motivation est tout à fait naturelle. » (Batlles) Albin Ebondo était forfait hier soir à Montpellier en raison de douleurs abdominales.Il était (avec Payet mis à disposition de la réserve) le seul absent de marque pour ce match dans l’Hérault. Tout de blancs vêtus (sauf Janot en maillot vert !), l’ASSE a déjoué tous les pronostics. Cela fait plus d’un an que l’on nous vante le jeu montpelliérain du (balourd) Louis Nicollin. Or, force est de constater que Saint-Étienne a plus de répondant cette saison que l’équipe de René Girard. Les Héraultais ont d’ailleurs perdu deux fois cette saison contre les Verts : 3-0 à l’aller (avec un doublé de Payet et une place de leader à la clé ce soir-là !) et 1-2 hier soir.Encore des doublés ? Oui, le doublé de Payet à l’aller contre Montpellier est accompagné des doublés suivants : - 2 victoires cette saison face à Montpellier - 2 victoires cette saison face à Toulouse (0-1 à l’aller, et 2-1 la semaine dernière dans le Chaudron) En revanche, la saison dernière, Toulouse avait fait le doublé en battant l’ASSE deux fois en championnat, alors que Montpellier avait été battu à Geoffroy-Guichard (1-0) mais s’était imposé au retour (3-1) à la Mosson. Christophe Galtier avait fait confiance à la même charnière centrale que face à Toulouse (Marchal – Bayal). Plus de trace de Sylvain Monsoreau depuis l’élimination en coupe de France (Clermont Foot), ceci expliquant peut-être cela.C’est davantage la stabilité (et la solidité) du milieu de terrain forézien qui saute aux yeux depuis une semaine : Matuidi – Loïc Perrin – Batlles (ou Landrin). Ce milieu à trois, en triangle, a pris le dessus face à Toulouse et face à Montpellier (deux équipes réputées extrêmement solides), avec des entraîneurs comme Casanova et René Girard élevés au biberon de la rigueur sur le plan de la récupération du ballon. Les Verts ont donc profité (comme face au Téfécé) des quelques opportunités qui leurs furent offertes, pour faire plier les coéquipiers de Geoffrey Dernis. Celui qu’on n’attendait plus (Manu Rivière) a scoré deux fois, au point de nous faire oublier Bergessio (prêté à Catane en Italie), et même Sanogo (qui a beaucoup du mal à revenir). Un doublé consiste aussi pour un club de football à remporter le championnat de son pays ainsi que la coupe nationale lors d'une saison. Saint-Étienne en est encore bien loin. Hier, le terme a surtout désigné le fait pour Rivière de marquer deux buts pendant une rencontre.Merci Manu. DOUBLER Certes, Payet manquait à l’appel pour ce 2e match consécutif, mais cela n’a pas empêché les Verts de prendre 6 points en deux matches, et de doubler à chaque fois au classement son adversaire du soir ! Le bilan est donc très intéressant. A deux victoires et un nul du « maintien mathématique » (objectif affiché en début de saison), Saint-Étienne va retrouver ce qu’elle aime le plus : jouer libéré pour tenter d’arracher un billet européen, sorte de « billet bonus » bien improbable après deux saisons noires. Ce qui nous renvoi aux saisons 2004-2005 et 2007-2008 :  2004/2005 : les Verts étaient 8e après 22 journées, avec 29 points en poche. Ils terminèrent 6e à la fin de l’exercice (Intertoto)  2007/2008 : les Verts étaient 14e après 22 journées, avec 28 points en poche. Ils terminèrent 5e à la fin de l’exercice (UEFA) Autant dire que la 6e place actuelle avec 35 points dans la besace est la meilleure performance stéphanoise depuis des plombes ! Les Verts peuvent ainsi remercier Emmanuel Rivière et son doublé. « En venant à Montpellier, nous avions de l’ambition. Ramener un point aurait déjà été bien, trois c’est vraiment très bien. Nous avons attaqué le match par le bon bout. On a réussi à faire le break en première mi-temps assez logiquement. Nous avons bien géré la partie, excepté peut-être dans les dernières minutes. Dans l’ensemble, nous avons réussi une belle prestation, notamment au niveau de l’utilisation du ballon. Cela a payé. Cela nous fait du bien et bonifie notre victoire obtenue face à Toulouse. » (Loïc Perrin) Le capitaine stéphanois sait que le derby face à Lyon la semaine prochaine vaudra son pensant d'or. L’ASSE reste la bonne surprise 2010-2011. « 2-1 » est le nouveau score fétiche de l’ASSE. Ces deux victoires enchaînées satisfont bien sûr Christophe Galtier, ravi de voir son équipe prendre confiance au fur et à mesure que les points tombent, surtout que les deux derniers succès ont été acquis sans Dimitri Payet. « Depuis le début de saison, nous avons manqué de maîtrise sur certains matches, comme à Lens, où nous n’avions pas été très justes dans nos choix alors que nous menions au score. Quand on gagne nos matches à domicile, on aborde les déplacements avec confiance, sérénité et sans pression. » (Galtier) L’entraîneur de l’ASSE peut d’ores et déjà se concentrer sur le derby de samedi face à l’Olympique Lyonnais. Et malgré la bonne forme de son équipe, Galtier se voit clairement dans la peau de l’outsider. Il avait déjà fait le coup la veille du match aller. L’ASSE tentait à l’époque d’apprivoiser son nouveau statut de leader de Ligue 1 et d'évacuer la pression avant le centième derby de l’histoire à Lyon. « Leur classement actuel (Lyon était 17e) ne révèle pas leur valeur » avait d’abord dit Christophe Galtier pour dédramatiser ce rendez-vous. Les Verts se proclament outsiders, comme lors du match aller : « Ça fait plaisir à ma femme. » avait lancé Christophe Galtier en guise de boutade lorsqu’il parla de son retour à Gerland dans la peau du leader. Pour avoir tutoyé la Ligue 2 ces deux dernières saisons, les Verts continuent à garder la tête froide face à la réalité du classement de l’époque (1er). « Ce n'est pas le leader qui se déplace à Gerland, c'est l'ASSE. Il ne faut pas avoir d'excès de confiance, ne pas jouer sur un autre registre… » avait prévenu le coach des Verts. Une façon habile de déplacer la pression sur le voisin lyonnais. « Nos résultats nous ont donné de la sérénité. Samedi, ce sont eux qui sont dans l'obligation de gagner mais ils ont l'habitude de cette situation. », avait dit Christophe Galtier avant le 100e derby. En conférence de presse hier soir, Batlles a parlé du derby, le 101e : « Nous avions vraiment envie de faire un très gros match. Ce succès nous permet de dépasser Montpellier. Nous avions perdu des points à Lens et nous avions à cœur de les rattraper le plus vite possible. Venir gagner à Montpellier n’est pas donné à tout le monde. Nous avons été tous très solidaires. Alonso et Aubameyang se sont mis au diapason avec toute l’équipe. Ce succès montre que le groupe s’est étoffé. Tant mieux. Emmanuel Rivière a prouvé qu’il a d’énormes qualités. On est très content qu’il ait marqué. Cela nous prépare bien pour le derby. » (Laurent Batlles) Batlles sait que ce fameux derby aura un double enjeu pour l'ASSE : d'une part, dépasser son meilleur ennemi (le doubler au classement) et d'autre part se rapprocher un peu plus du maintien (42 points). La polémique Payet et son non transfert vers le PSG aurait pu encore perturber le groupe. Mais d'après Batlles, cette polémique est complètement rangée aux oubliettes. L'ancien Toulousain compte en tout cas sur son compatriote réunionnais pour apporter toute sa fougue comme ce fut le cas en début de saison : « La page est tournée. Ce sera plus facile pour lui de revenir dans un groupe qui gagne. On se bat pour effacer cette histoire. On a besoin de tout le monde et donc de Dimitri Payet. » (Laurent Batlles) « Nous avons le bonheur de remporter un succès qui nous prépare bien pour le derby. Lyon est largement favori avec un effectif très riche. On va se battre avec nos armes. Avec beaucoup de simplicité, d’humilité et de malice. » (Christophe Galtier) Le coach forézien est surtout désireux de ne pas voir son équipe trop s’enflammer avant un match « à pression », surtout pour le peuple vert. Les hommes de Christophe Galtier restent surtout dans la course à l'Europe et ont 12 points d’avance sur le premier relégable (Lens), car rappelons-le, c’est le maintien qui est le premier objectif du club. A seulement 2 petits points de la 2e place (directement qualificative pour la Ligue des champions), à 16 journées de la fin du championnat, cette performance est assez rare pour être signalée tant les Verts sont habitués à se faire peur jusqu'à l'ultime journée depuis deux saisons ! Ces trois points mettent les Foréziens dans d'excellentes dispositions pour affronter l'OL lors d'un derby qui sent déjà la poudre. Les tribunes vertes n’auront pas oublié « le spectacle » lamentable offert aux médias par le président Aulas, descendu dans la fosse aux Bad Gones afin de calmer les tentatives de soulèvement « anti-Puel ». Jean-Michel Aulas avait opté pour la pirouette « provocations et insultes envers le peuple vert », ceci afin de botter en touche le catastrophique début de saison de son équipe : « Les Stéphanois, ils la jouent sur Playstation la champion’s league ! » avait-il (inutilement) hurlé à la sono du stade. On s’en souviendra samedi prochain.Les Gones sont prévenus, on va scalper leur président irrespectueux !Le calendrier nous offre un 101e derby de l’histoire, dans un stade Geoffroy-Guichard près à bouillir de plaisir et près à chavirer de bonheur si l’issue est aussi belle qu’à l’aller.L’occasion est belle car il est donné à Dimitri Payet de se racheter honorablement de son comportement d’enfant gâté (pour ne pas dire autre chose) de la fin du mercato. Lui qui avait embrassé avec amour l’écusson de son maillot à Gerland, en offrant la victoire à l’ASSE sur un coup franc magistral, peut de nouveau faire bégayer l’histoire et offrir le match retour (un doublé de la saison en quelque sorte) à des supporters passablement écoeurés par ses envies d’ailleurs, aussi soudaines que la fin brutale de son état de grâce estival. En effet, après le 100e derby (match aller, victoire verte 0-1), Payet s’est éteint comme une fin de bougie.On vit ensuite Dimitri Payet réussir un penalty au stade du Ray à Nice en guise de crépuscule.Payet manqua ensuite un penalty décisif face à Caen à la dernière seconde de la partie. Ce fut le couché définitif du soleil.Par la suite, la marmotte hiberna, puis se réveilla violemment, avec un maillot du PSG autour du cou… Payet n’a plus été pesant, ni décisif pour les siens depuis 4 mois.L’histoire serait ainsi bouclée, et non moins belle, si Payet marquait un but décisif (victorieux) face à l’ennemi lyonnais samedi prochain. Cela ferait un sacré doublé, le plus beau de la saison sans doute.
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