Edito: Ce ne fut pas l'Arlésienne

Pros | Publié le par Franck | 0 commentaire
On sait depuis fort longtemps qu'une Arlésienne est une habitante de la ville d'Arles, dans les Bouches-du-Rhône, en Provence (ASSE – Arles-Avignon 2-0, 18e journée saison 2010/2011). Mais les Arlésiennes ont-elles l'habitude de « poser des lapins » à ceux qui les attendent, au point d'en devenir une expression ? « L'Arlésienne » est en effet celle (ou celui) qu'on attend mais qui ne vient jamais. L’Arlésienne est une chose dont on parle mais qui n'arrive ou ne se produit jamais, un peu comme une victoire de l’ASSE sur sa pelouse, chose que l’on attendait depuis le 18 septembre (face à Montpellier et une place de leader à la clé…), soit plus de trois mois ! Cette expression, l’Arlésienne, on la doit à Alphonse Daudet qui la fait apparaître dans un conte en 1866 « Lien externe ». Ce conte fut mis en musique en 1872 par Georges Bizet, dans un opéra où le personnage n'apparaît jamais sur scène.C'est de cette personne attendue sans cesse (et qui ne vient pas) que, par extension, l'Arlésienne a fini par désigner toute personne ou chose qu'on attend et qui n'arrive jamais (telle une victoire forézienne à domicile, ou encore le prolongement du contrat du coach…). Promu entraîneur principal des Verts en décembre 2009 (alors que le peuple Vert était divisé sur le sujet, notamment avec la venue ou pas de Luis Fernandez…), Christophe Galtier vient finalement de prolonger son bail avec l'ASSE jusqu'en 2014. L'ancien adjoint d'Alain Perrin, arrivé dans le Forez en 2008, était encore lié à l’ASSE jusqu'en juin 2011 avec un contrat d'adjoint. Cette prolongation de trois ans valide aujourd'hui son rôle de stabilisateur du sportif : maintien réussi en mai 2010 et une place dans les dix premiers à la fin des matches aller de l’actuelle saison. Ce nouveau contrat entraîne également une revalorisation salariale. Âgé de 44 ans, Christophe Galtier est en train de valider le DEPF qui lui permettra d'exercer légalement ses nouvelles fonctions. Son staff ne changera pas : Alain Blachon et Albert Rust restent ses (précieux) adjoints.Et ce ne sont pas les récentes plaintes de Damien Comolli, qui continue de s’épancher dans la presse sur les raisons de son départ de Saint-Étienne, qui changeront quelque chose à cette stabilité retrouvée.Le nouveau directeur sportif de Liverpool (Comolli) a expliqué dans L'Equipe les conditions de son départ de l’ASSE : « J'étais arrivé à un point où il n'y avait plus de projet. C'est dur de laisser les éducateurs, la formation, Christophe Galtier, mais je n'en pouvais plus. On m'avait mis au placard. On m'avait demandé de baisser mon salaire, sinon Bernard Caïazzo n'aurait pas accepté que je reste. Romeyer m'explique qu'on me rendra la différence en primes si on finit dans les 10 premiers, mais qu'il ne faudrait surtout pas le dire à Bernard Caïazzo. Là, tu te demandes dans quel monde tu es ! » (Comolli) Pour Damien Comolli, «…la présence de deux hommes à la tête du club entraîne des dysfonctionnements. Prenez par exemple le recrutement de Sébastien Grax ou l'intégration de Dominique Rocheteau dans le directoire, uniquement voulus par Bernard Caïazzo ! C'est à se taper la tête contre les murs. Quand j'ai remis ma lettre de démission à Roland Romeyer, il m'a dit : "Tu me mets dans l'embarras. Caïazzo va vouloir mettre quelqu'un à lui à ton poste." Ce n'est que de la stratégie à deux balles. La bataille se concentre sur le sportif, le recrutement, l'entraîneur. C'est une guerre d'influence en permanence.» (Comolli) On n’a pas attendu le réveil de l’opportuniste Comolli pour mettre en question cette direction bicéphale. Mais comme l’actuelle saison se déroule sans les difficultés connues les deux saisons précédentes, on a rangé nos querelles au placard.Pour cette dernière rencontre officielle de l’année 2010 à Geoffroy-Guichard, Albin Ebondo (buteur face à Bordeaux) était finalement forfait. En effet, touché à un genou, Ebondo n'a pas été retenu dans le groupe de Christophe Galtier. Il fut brillamment remplacé par le jeune Néry. Boubacar Sanogo était toujours absent sur la feuille de match (en phase de reprise), alors que Rivière, Payet et Sako étaient alignés en attaque. Sur le banc, les jeunes Ghoulam, Guilavogui et Saadi s’étaient (une fois encore) assis plein d’espoirs.En fin de semaine, on avait pris bonne note des déclarations d’amour de l’ancien président Alain Bompard, désormais adjoint aux sports à la mairie d’Avignon : « Ce retour à Geoffroy-Guichard occupe en effet mon esprit depuis la montée. C’est énorme, bien sûr. Ça fait plusieurs semaines que je pense à ce rendez-vous. Je suis très partagé car à la fois tellement heureux d’y retourner et en même temps tenu par l’émotion. Je ne suis pas retourné à Geoffroy-Guichard depuis six ans. Cela peut vous paraître curieux voire incompréhensible, mais vous savez, j’ai vécu tellement de moments exceptionnels à Sainté qu’y venir comme invité n’est pas le truc qui me tentait. Je suis parti de là-bas avec une immense tristesse. Alors revenir comme dirigeant du club d’Arles-Avignon sera une joie, mais teintée d’émotion. Je n’ai pas fait un seul déplacement depuis le début de saison. Si je fais celui-là, c’est pour retrouver le peuple vert et le parfum du Chaudron. Je viens chercher cette chaleur qui me fait défaut depuis des années. Le regard des Magic Fans, des Green Angels, des supporters en général. J’ai vécu sept ans en symbiose totale avec le peuple vert. Bien sûr, tout me revient à l’esprit quand j’évoque Saint-Étienne. Et puis, comme je suis encore un peu dans le football de par ma qualité de maire adjoint d’Avignon, je retrouve toujours des gens de Saint-Étienne lorsque j’assiste aux rencontres d’Arles-Avignon. Samedi dernier, contre Lille, j’avais Nestor Subiat assis à mes côtés, Rudi Garcia comme adversaire et le lendemain, j’ai déjeuné avec Patrick Guillou. J’ai toujours conservé des contacts avec les Stéphanois de cette époque. Cela étant, Avignon est ma ville de cœur, j’y suis né, c’est là où sont enterrés mes parents, j’y suis maire adjoint. Mais mon club de cœur, c’est l’AS Saint-Étienne, il n’y a pas de comparaison possible. Le pronostic qui m’ira le mieux sera celui qui ira le moins bien aux deux équipes, le nul ! Les Avignonnais essaient de se redresser, disputent quelques belles rencontres et sont objectivement tenaillés par la malchance. Un point pour eux, ce serait extraordinaire, mais ça ne suffirait sûrement pas à Saint-Étienne. Dès la fin de la saison dernière, avec le maire d’Avignon, qui est un ami, on s’est dit c’est la catastrophe. La montée arrive deux, trois ans trop tôt pour une équipe qui en milieu de saison, se demandait si elle allait rester en Ligue 2. On a gagné les cinq dernières rencontres, à la 95e minutes. De 6e on est passé 3e et on est monté sans trop comprendre ce qui nous arrivait. On ne pouvait pas refuser une montée. À la fois pour les joueurs, les supporters, les partenaires. On est passé d’un stade de campagne de 7 000 places à 18 000 en deux mois et demi ! D’un seul coup, on a été propulsé dans la formule 1 du football, la Ligue 1. Il y a eu des bagarres entre actionnaires, un recrutement fait un peu n’importe comment, tout cela a contribué au début de saison catastrophique. On a perdu trois mois. Puis est arrivé Hadzibegic qui a mis de l’ordre dans la maison. On commence à reconnaître un club professionnel. Et une équipe vaillante, sympathique. Moins mauvaise qu’on veut bien le dire. Je ne manque aucun match de l’ASSE. Ils ont fait un départ en fanfare et certains joueurs marchaient sur l’eau, je pense à Payet. Les Verts se sont retrouvés premiers contre tout pronostic logique. Depuis quelques semaines, ils jouent bien et ne sont pas très chanceux. J’ai suivi leur match contre Bordeaux, ils prennent un but à la dernière seconde alors qu’ils méritaient largement de gagner. Ils ont un bon fonds de jeu, un bon esprit. J’ai l’impression que l’entraîneur est tout à fait compétent. Je ne suis pas inquiet. Ils peuvent regarder devant. Ils vont se situer entre la 7e et la 10e place. La victoire dans le 100e derby ? C’est l’exploit de la décennie ! Sous ma présidence, on n’avait fait trois nuls (dont deux à domicile) mais jamais gagné chez eux. Après coup, je me suis dit, pourvu que ça ne casse pas la mécanique. Inconsciemment, cette victoire a un peu déstabilisé le groupe, qui est jeune mais pas si insouciant qu’on peut le croire. On a souvent prêté l’intention à mon fils Alexandre, Stéphanois de naissance, de s’investir dans un club dont il suit toujours avec intérêt l’actualité, malgré une activité professionnelle très dense. Or, je crois qu’Alexandre est trop jeune. Il a besoin de faire d’abord sa carrière. Il a un parcours absolument remarquable, de Canal Plus à la FNAC en passant par Europe 1. Son activité professionnelle le tient. Mais dire qu’il ne le fera jamais, ne s’y intéressera jamais ? Non. Je suis sûr qu’il le fera un jour mais sûrement beaucoup plus tard. » (Alain Bompard) N’en déplaise à l’ex-président des Verts (1997-2004) qui souhaitait un nul, son ancien club s’est relancé vers les cimes du classement en s’imposant deux fois de suite sur le score prometteur de 2-0 (à Monaco dimanche dernier et hier soir face au promu arlésien). Avant cette 18e journée et la perspective de recevoir la lanterne rouge (qui bat des records de médiocrité en L1) à Geoffroy-Guichard, Galtier n’avait pas forcément le sourire d’un entraîneur ultra confiant : « J’ai fait passer le message aux joueurs que ce n’était pas un match piège mais bel et bien un match à domicile, le dernier de l’année, qui pouvait nous amener à 28 points en cas de victoire. On attend un succès depuis un certain moment à Geoffroy-Guichard (ASSE 3-0 Montpellier, le 18 septembre 2010). Ce serait bien de finir l’année à domicile sur une victoire. Cela nous mettrait dans de très bonnes dispositions au niveau comptable et psychologique. A nous d’accrocher le bon wagon. » (Christophe Galtier) L’arlésienne est une personne ou chose dont on parle beaucoup mais qui ne se montre jamais.Pour une fois, ni Rivière ni même les Verts ne furent hier soir l’Arlésienne. LES VERTS SONT SUR LE PONT Les Verts sont sur le pont, mais pas celui d’Avignon où on y danse tous en rond. Être sur le pont (une expression au sens figurée ici) c’est être à son poste, fidèle au poste, là où on l’attend, l’exact contraire de… « L’Arlésienne » !Par exemple l’expression « Tout le monde sur le pont dans dix minutes ! » signifie que tout le personnel doit être en place pour un événement attendu, comme une victoire à domicile des Verts !Les Foréziens sont donc sur le pont, et de là, ils contemplent leur bon classement. Mais ce n’est pas fini. Il faudra montrer quelque chose de très solide à Lille mercredi prochain pour la dernière journée des matches aller.Hier soir face à Arles-Avignon, Saint-Étienne a réalisé une première mi-temps intéressante. L’ASSE a affiché en effet une vraie volonté de jouer mais un gros déchet technique a empêché de concrétiser toutes ces bonnes intentions avant la pause.Tout le monde l’a dit (et le dit) : le jeu stéphanois est agréable, vivant, porté par cette envie d’aller de l’avant.Sauf que cette saison, on vit toujours une première mi-temps de mise en place laborieuse, on se jauge, et puis le bon jeu forézien réussit à faire mouche finalement en seconde période. La seconde période fut un feu d’artifice stéphanois. Certes, il n’y eut que deux buts, mais les occasions furent multiples et franches.Les Verts ont maîtrisé et déroulé leur partition sans coup férir.Emmanuel Rivière a en outre marqué, ce qui est un événement. Ce fut sur un cadeau de la défense arlésienne. Cela dit, il fut passeur et buteur en 2 minutes, de quoi lui redonner toute confiance.Il a même manqué l'immanquable avant d'être passeur et buteur (en première période). Le pire et le meilleur. Que dire de la prestation individuelle des joueurs ? - Janot : il fallait qu’il soit là et qu’il bouche bien son angle sur l'occasion de Dja Djedje en début de match. Ensuite, il n’a pas vu l’ombre d’un attaquant provençal. - Nery : il est toujours très présent sur le plan défensif, avec une hargne très intéressante. En revanche il a trop souvent mal relancé. Il doit progresser sur ce plan. - Bayal Sall : il sortait du match parfait à Monaco. Sauf qu’il laisse partir Dja Djedje à la limite du hors-jeu à la 9e minute. Plus vigilant ensuite, il a fait un match sérieux et appliqué. Peut-être en passe de réaliser sa meilleure saison sous le maillot vert ? - Monsoreau : sa seule erreur de la première mi-temps permet à Dja Djedje de percer la surface stéphanoise (40e minute). Jusque-là, il n'avait connu aucun problème et fut impeccable pour la suite des opérations. Malheureusement pour Marchal, la meilleure paire de défenseurs centraux est celle formée par Bayal et Monsoreau, deux joueurs conspués la saison passée… - Bocanegra : son jeu de tête a été un atout mais on attend plus d’un latéral, notamment dans la relance et la combinaison avec l’aile gauche offensive. Il n'a pas suffisamment soutenu Sako. Ses adversaires ont trop facilement misé sur la vitesse pour le perturber. - Matuidi : il réalise globalement de bonnes prestations cette saison. Après la saison blanche 2009-2010, on retrouve ce joueur si présent dans l’entrejeu. Hier soir, le jeu n'est pas trop passé par lui en première période. Dans la récupération on l'a trouvé toujours aussi à l'aise. Il est plus monté aux avant-postes en seconde période, avec des incursions dans la surface adverse. - Loïc Perrin : il galope et a envie de jouer au ballon, ça se sent et se voit. Il joue souvent juste, il est techniquement au-dessus du lot, il est facile dans sa conduite de balle. Il n'a pratiquement pas perdu de ballons. Quand on sait qu’il est disponible (pas de vilaines blessures), on sait d’avance que Saint-Étienne va faire un autre match. - Batlles : il a encore marqué un but capital. C’est vrai, il ne pourra plus jamais jouer 1 heure à fond chaque semaine, mais il est précieux dans l’objectif de faire progresser tout le groupe. C’est la recrue la plus importante. Il joue bien le coup sur l'occasion ratée par Rivière. Il a bien animé le jeu. Avec Matuidi et Perrin, nous avons le triangle le plus fort au milieu de terrain. Comme pour Marchal avec la défense centrale, on constate que Landrin ne peut plus bousculer la hiérarchie de l’équipe type (sauf absence par blessure ou suspension). - Payet : comme Loïc Perrin et Laurent Batlles, il a paru tout de suite à l'aise. Il est également un technicien hors pair, précieux à l’instar d’un Batlles et d’un Perrin ! Il a beaucoup tenté, à défaut d'avoir toujours eu le geste juste, notamment par un égoïsme qui lui réussissait en début de saison. - Sako : plus timide que les semaines passées, il fut plus percutant au cours de la deuxième mi-temps, il a manqué de justesse globalement dans son jeu et dans ses choix. - Rivière : il a (encore) manqué une occasion en or, servi sur un plateau par Loïc Perrin. Cela nous rappelle ce fameux loupé à Gerland la saison dernière. Dans ce match, il eut du mal à se situer et à se démarquer. Il faut dire que jouer seul en pointe avec deux défenseurs dans le dos en permanence, ce n’est vraiment pas simple ! Ce fut plus précis en deuxième période : il est passeur sur le premier but et profite de l'erreur de Merville sur le deuxième. L’essentiel est acquis pour Manu. On ne lui en demandera jamais plus si à chaque sortie il marque et fait marquer ! - Bergessio : il est entré à la place de Batlles. Son activité n’a pas été récompensée. Il glisse d’emblée un joli ballon à Sako, puis il a une occasion de la tête sur un centre de Sako (tête loupée, c’est son gros point faible). Enfin il manque le cadre sur sa dernière occasion en toute fin de partie. - Landrin : il a remplacé Payet pour les vingt dernières minutes. Certes, il est sur le banc au coup d’envoi, mais lorsqu’il rentre, on constate tout de suite que l’on a affaire à un professionnel d’un très bon niveau de Ligue 1. Ainsi, une équipe-type se dégage comme le nez au milieu d’une figure : JANOT EBONDO BAYAL MONSOREAU BOCANEGRA MATUIDI PERRIN (cap) BATLLES PAYET SAKO RIVIERE « C’est une satisfaction d’avoir gagné à Geoffroy Guichard. C’est très intéressant, cela fait six points en deux rencontres, cela fait du bien sûr le plan mental et comptable. On est accroché au bon wagon, il faut en profiter. C’est une belle semaine. Il reste trois points à prendre chez un adversaire coriace mais on va y aller pour jouer. Ce serait bien de rester invaincu et pourquoi pas gagner. C’est sûr qu’avec vingt-huit points on est bien, ce sera encore mieux si on en récupère encore à Lille. Il ne faut pas que ce soit considéré comme un match bonus. Quand on dispose de tout cet effectif, c’est très intéressant. À force de courage et d’abnégation, on arrive à refaire des points et des victoires. On a su ne pas perdre à l’extérieur et gagner à domicile. On verra ce que donnera la deuxième partie du championnat. L’appétit vient en mangeant. Si on continue sur ce rythme, il peut y avoir des choses intéressantes. Ce soir, on a concédé deux situations en première période et pas su mener au score, mais j’ai apprécié la deuxième, la bonne présence de Batlles devant le but. Après, on était un peu plus serein. On va faire en sorte d’améliorer l’effectif au mercato mais que déjà on garde celui-là. J’espère qu’on aura une bonne nouvelle pour Loïc Perrin en début de semaine. On arrive à avoir confiance et sérénité avec un public qui nous encourage même dans la difficulté. J’ai apprécié l’attitude du public vis-à-vis de Rivière. Quand vous avez ça à Geoffroy-Guichard, vous pouvez espérer autre chose mais il faudra bien garder la tête sur les épaules. » (Christophe Galtier) « A la mi-temps, le coach nous a dit de ne pas nous décourager offensivement et on a réussi à marquer deux buts rapidement. On aurait pu être plus réalistes mais c’est bien dans l’ensemble. Il nous manque treize ou quatorze points pour le maintien et profiter pleinement de cette saison. Personnellement, je me sens bien. Je suis revenu à mon niveau. On va à Lille en sachant que ce sera compliqué. On espère qu’ils seront un peu fatigués par la répétition des matches et si on peut gagner, on ne s’en privera pas. L’an dernier, on avait seize points à la trêve. Ce soir, on en a vingt-huit. Alors, on ne boude pas notre plaisir. » (Sylvain Monsoreau) « Tu ne peux pas faire une saison sans latéraux. Deux latéraux inexistants ça fait mal et il y a la sortie de Piocelle qui ne nous arrange pas. On pouvait en prendre cinq en seconde mi-temps. Par contre, on fait une jolie première mi-temps. On a une occasion d’entrée et si Dja Djedje y croit, on ne sait jamais ce qui peut se passer derrière. C’est une équipe qui a du cœur mais on a trop de faiblesses et c’est le troisième match qu’on joue à dix. Piocelle n’est pas méchant. Il est seulement en retard. C’est terrible. J’ai trouvé Sainté bon. Ils m’ont fait bonne impression, ils ont un jeu alerte et quelques bons joueurs. Batlles reste un super joueur. On pouvait l’avoir. Notre ancien entraîneur a dit qu’il était trop vieux ! Tu parles ! Cela dit, moi, j’ai été tenaillé par l’émotion ce soir, très heureux et j’ai eu la chance d’être assis à côté de Bernard Caïazzo. J’ai été vraiment bien accueilli. Les supporters que j’ai vus ont été très gentils. Cela m’a touché et je souhaite à Sainté d’aller le plus loin possible. Quant à nous, on va vivre des jours difficiles jusqu’au bout. » (Alain Bompard) Christophe Galtier est revenu à l'issue de la rencontre sur la prochaine prolongation du contrat de Loïc Perrin (quasiment acquise) : « Je ne vois pas comment Loïc pourrait ne pas signer une prolongation ! » (Galtier). Il resterait a priori deux points minimes à régler avant que Saint-Étienne ne puisse officialiser la signature d'un contrat liant le milieu de terrain à l'ASSE jusqu'en 2014.Les hommes de Galtier seront en vacances après le match contre Lille mercredi prochain (19e journée), et ils reprendront l’entraînement le dimanche 2 janvier (une séance est prévue l’après-midi, à 15 heures à L’Etrat). Le lendemain, lundi 3 janvier 2011, ils prendront la direction de Port-Camargue où ils seront en stage jusqu’au jeudi précédant le match contre Clermont Foot, en 32e de finale de coupe de France. Cette rencontre de coupe doit dérouler le samedi 8 janvier à 15 heures à Geoffroy-Guichard. Dès le début de la nouvelle année, on espère que les Verts seront présents aux rendez-vous fixés par cette saison 2010-2011. Gageons qu’ils seront encore sur le pont.
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