Despeyroux marqué à vie par les Verts

Anciens Verts | Publié le par Tibo | 13 commentaires
Pascal Despeyroux, désormais Conseiller Technique Départemental de Haute-Garonne a porté les couleurs de l'AS Saint-Etienne entre 1992 et 1996 (107 matchs disputés, toujours comme titulaire), il garde un souvenir très fort de ses années dans le Forez, à porter le maillot d'un club mythique :

"J'ai grandi avec le mythe de Saint-Étienne ! J'avais le poster de l'équipe qui a fait l'épopée sur le mur de ma chambre, alors signer pour l'ASSE, avoir Jacques Santini comme entraîneur, être sur le terrain avec Roussey, Saramagna ou Rocheteau a été énorme pour moi ! Jouer pour Saint-Étienne a été un privilège et un honneur ! J'ai touché le mythe du doigt. 
J'ai vécu quatre saisons dans cette ambiance de folie, dans cette passion pour le football. Ces affluences en match et même à l'entraînement, où on avait parfois 3000 ou 4000 personnes qui venaient nous voir en août, sont les raisons qui font que j'ai le sentiment d'avoir été un privilégié. Il y a aussi cette folie du derby ! J'ai beau avoir disputé dix Toulouse-Bordeaux, j'ai découvert ce que c'était un vrai derby avec Saint-Étienne. Il faut avoir porté l'un des deux maillots pour comprendre ce que c'est. Moi, j'en ai joué huit avec les Verts devant plus de 40000 spectateurs. C'est une folie totale concentrée sur deux événements dans l'année où il ne faut surtout pas se trouer. Du lundi avant la rencontre jusqu'au lendemain du match, tout le monde ne parlait que de ça, l'émotion était intense et Geoffroy-Guichard un véritable volcan dès le début d'après-midi! Je n'avais connu ça qu'une fois ailleurs: lorsqu'on avait éliminé le Naples de Maradona avec Toulouse, en Coupe d'Europe."

Sur le site officiel de l'ASSE, il confie également sa fierté d'avoir porté le brassard de capitaine et d'avoir su se faire apprécier des tribunes populaires :
"C'est celui d'avoir fini avec le brassard de capitaine de ce club. Je sais que j'étais un joueur moyen mais je donnais tout pour l'équipe. Je pense que c'est pour cette raison que j'ai obtenu le respect des tribunes populaires. Je me souviens que les supporters des Kops m'appelaient "Pascalou". Mon seul vrai regret sera ma dernière saison avec les Verts. J'ai subi quatre opérations au genou qui ne m'ont pas permises de m'inscrire sur la durée. J'aurais aimé connaître le même parcours que mon frère d'armes Jean-Philippe Primard."
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