Concarneau n'a pas "d'argent à foutre dehors" comme l'ASSE ou le PSG

Stade | Publié le par Tibo | 8 commentaires

L'AS Saint-Étienne a récemment été sanctionné par la commission de discipline pour l'usage d'engins pyrotechniques par ses supporters lors de la rencontre face à En Avant Guingamp.

Le club du Forez a échappé à une amende mais se voit amputer d'une partie de son stade pour les deux prochaines rencontres à domicile face à Laval puis Amiens, puisque la tribune Jean-Snella (Kop Sud) sera fermée. Sous le coup d'un sursis, le Kop Nord n'a pas fait l'objet d'une sanction par la commission de discipline. 


L'ASSE doit payer tous les ans plusieurs centaines de milliers d'euros dans le cadre d'amendes infligées par la commission de discipline. Récemment, l'Association de défense des supporters stéphanois (AD2S), les Magic Fans 1991 ainsi que les Green Angels 1992 ont adressé une lettre ouverte à l'attention de la direction de l'AS Saint-Étienne. L’enjeu pour les signataires de cette lettre commune : obtenir un rendez-vous avec Jean-François Soucasse, président exécutif de l’ASSE afin d'aborder le sujet de la pyrotechnie et les amendes qui en découlent. La proposition d’une collaboration entre dirigeants des clubs de football professionnel et supporters à l’échelle nationale est envisagée "pour protéger les intérêts de nos clubs" face au barème des sanctions financières jugé incohérent et totalement arbitraire sur la question de la pyrotechnie et ce alors que le règlement prévoit des sanctions types sur le sujet.

Comme dévoilé sur Evect, la direction de l'AS Saint-Étienne va recevoir les groupes suite à cette lettre commune. Un rendez-vous doit être fixé l'année prochaine afin d'échanger sur ce sujet brulant. Nombreux sont les clubs touchés par ces sanctions, l'utilisation d'engins pyrotechniques ne se limite pas à quelques clubs, on constate même une recrudescence de leur utilisation sans demande préalable en préfecture, puisque depuis plusieurs saisons désormais, une expérimentation est mise en place et permet de réaliser des "craquages" légalement en faisant une demande en préfecture et en respectant différentes règles. 

Nouveau venu dans le monde professionnel, l'US Concarneau s'attend à recevoir prochainement une amende suite à l'utilisation d'un engin pyrotechnique lors de la rencontre de Coupe de France disputée à Saint-Brieuc. Une nouvelle qui n'est pas du tout du goût de Jacques Piriou, le président de l'USC qui s'est exprimé dans les colonnes de Ouest France et ne veut pas foutre de l'argent dehors comme Saint-Étienne ou le Paris Saint-Germain : "Le club a des valeurs, un ADN, un fonctionnement. À partir du moment où on sort des rails, ce n’est pas admissible. S’il y a des règles du jeu mises en place, il faut les respecter. J’accepte tout le monde. À partir du moment où on commence à déraper je ne peux pas rester sans rien dire. Craquer des fumigènes ça coûte 2 000 balles au club. Je ne m’appelle pas Saint-Étienne, Lyon ou le PSG. Je n’ai pas de l’argent à foutre dehors pour payer les conneries de certains."

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