Caïazzo très critique envers Aulas

Pros | Publié le par Tibo | 0 commentaire
Invité d'Alexandre Delpérier ce soir, sur Sport365, Bernard Caïazzo n'a pas manqué l'occasion de critiquer son homologue Lyonnais après le derby de dimanche. L'attitude de Jean-Michel Aulas déplaît fortement au vice-président de l'UCPF : "J’ai eu une grosse altercation il y a quelques années avec lui. On s’était retrouvé au conseil de l’éthique et un journaliste m’avait envoyé des photos d’enfants apeurés au stade Geoffroy-Guichard avec des fumigènes qui partaient dans tous les sens. Je suis très sensible aux enfants. C’est l’avenir de notre sport. A son issue, j’ai promis de ne plus faire de commentaires avant un derby. Jean-Michel Aulas avait promis à la Commission de l’éthique de faire de même mais, bien sûr, il n’a pas tenu sa promesse. Le budget de l’OL est encore deux fois supérieur à celui de Saint-Étienne. Quand on gagne dans ce cas-là, on ne doit pas humilier l’adversaire. L’être humain humilie les autres, c’est la vie mais, pour moi, le plus gros défaut est d’humilier les autres. On peut parler d’incitation à la violence par rapport à ce qu’il s’est passé avant la rencontre. C’est quelque chose qui peut être sanctionné pénalement au niveau des pouvoirs publics. C’est un petit peu dommage. Saint-Étienne s’est toujours retrouvé dans une forme de petit complexe d’infériorité entre Clermont-Ferrand et Lyon. Ce qui n’a pas lieu d’être dans la réalité car les gens à Saint-Étienne sont formidables. Quand vous allez à Saint-Étienne, tout le monde vous indique le chemin si vous êtes perdus. Cela ne sera pas du tout la même chose à Lyon… A Saint-Étienne, il y a ce côté ouvrier où les gens rendent service aux autres. Face à une démarche d’humiliation, les Stéphanois ne savent pas réagir car cela n’est pas leurs valeurs." Il a ensuite évoqué le derby sportivement et avancé quelques théories pour expliquer la défaite des verts : "Je pense simplement que Saint-Etienne a été victime de deux maux. En première période, on a connu une certaine peur comme face à Esbjerg (en barrages de la Ligue Europa). J’ai du mal à l’expliquer. C’est à partir du moment où on a encaissé ce but qu’on a dominé le match. Il fallait se relâcher, d’autant que Lyon jouait avec un gardien peu expérimenté (Mathieu Gorgelin). Le deuxième mal est un fléau d’égo. Nos remplaçants n’ont peut-être pas bien joué leur rôle et certains veulent se montrer plus. Ce n’est pas en faisant des actions seul que l’on marque des buts."
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