Caïazzo : "Ils ont une puissance financière largement équivalente à Mc Court"

Club | Publié le par Tibo | 66 commentaires
La principale interrogation des supporters des Verts à ce jour, concernant le possible rachat du club par le groupe PEAK6, est de connaître les moyens financiers de ce projet. Dans une interview accordée au Progrès, Bernard Caïazzo explique le choix des présidents et donne une petite indication sur les moyens financiers dont dispose le futur repreneur :

"Tous les clubs importants ont fait appel à des investisseurs. On ne peut pas avoir un avenir au plus haut-niveau si on n'appartient pas à des groupes fortunés. Ce que fait l'ASSE depuis quelques années, c'est superformer mais si on veut aller dans le big 4 ou big 5, il faut plus. On peut passer par des prêts avec des taux d'intérêts élevés. L'autre solution est d'être racheté. On l'a préférée parce qu'il y a un projet ambitieux et qu'on est à un moment important. On aime le club, on a envie de donner du bonheur aux gens mais si on n'a pas les moyens de mettre 100M€, on sera complètement dépassé.
Il fallait chercher une solution extérieure pour trouver 30 à 40M€ pour le club. On pouvait recourir aux banques, prendre des risques, j'aime le faire. Mais ensuite, il y a la réalité et les opportunités. Nous avions trois prétendants sérieux et la réussite de l'OM m'a beaucoup fait réfléchir. Je connais bien la façon de travailler des Américains. Ce qui compte, c'est l'organisation. J'aime leur approche du sport très pro, les valeurs qu'ils développent. Ils ne sont pas prêts à tuer père et mère comme certains dans le football français. Ils sont pragmatiques. 
Trois choses m'ont convaincu. Ils sont déjà dans le foot, ils ont une puissance financière largement équivalente à Mc Court (OM) et leur discours est celui d'un football moderne. Ils ont un projet très intéressant, un patron très humble qui ne cherche pas du tout la lumière, aime beaucoup le foot et veut faire de l'ASSE son club phare en Europe. Nous, on a réinstallé le club en L1, on l'a remis en Europe, eux vont lui faire franchir un palier. Si on n'avait pas senti cette perspective de développement, on n'aurait pas traité." 
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