Caïazzo n'a "rien à dire" sur l'ASSE
Bernard Caïazzo est un homme occupé en pleine organisation du premier « World Sport Summit », dont il est le président créateur et qui se tiendra à Cannes les 24 et 25 juillet prochains. L'homme d'affaires partage son quotidien entre Cannes et Fortaleza au Brésil, où il s'est installé après plusieurs mois passés dans le Golfe.
Celui qui n'a plus mis les pieds à Saint-Étienne depuis la demi-finale de Coupe de France face au Stade Rennais Football Club, au mois de mars 2020, se montre peu loquace sur le club dont il reste co-actionnaire. Questionné par Le Progrès ce mercredi sur le sujet, Bernard Caïazzo s'est contenté d'indiquer : "Je ne suis pas décisionnaire au club, je n’ai donc rien à dire. Tout au plus, si on me demande un conseil, je le donne."
Sur la situation sportive du club, Caïazzo finira par lâcher avant de s'en aller : "Il vaut mieux être le chasseur que le chassé."
Ce dernier a en revanche refusé de s'étaler sur le dossier de la vente du club, qu'il gère depuis de nombreuses années, se réfugiant derrière une clause de confidentialité. Du côté de son entourage, on glisse au quotidien régional que le co-actionnaire de l'ASSE passe 80% de son temps, nuit et jour avec le décalage horaire à chercher le futur repreneur du club ligérien. Avec toujours un désir affiché, celui de dénicher un acheteur capable de faire entrer le club dans une autre dimension : "Le plus important, ce n’est pas de trouver un acheteur mais quelqu’un qui est capable d’amener l’ASSE en compétition avec les milliardaires du football."
Du côté de Bernard Caïazzo, on imaginerait encore différents scénarios, comme celui de l'arrivée d'un investisseur minoritaire. "Ça travaille, mais les sujets compliqués demandent du temps" glisse t-on dans l'entourage de l'homme d'affaires parisien. Depuis 2018 et le premier chapitre rocambolesque de la vente du club, les supporters de l'AS Saint-Étienne l'ont bien compris.
