Boutonnet : "Se déplacer pour aller supporter une équipe n’est pas une des libertés fondamentales"

Pros | Publié le par Thomas | 19 commentaires
Antoine Boutonnet, le chef de la Division Nationale de Lutte contre le Hooliganisme continue son numéro ! Dans une interview publiée sur le site de Ouest-France, le commissaire de police se désengage de toute relation avec le boycott des supporters Nantais du déplacement d'aujourd'hui. Comme s'il n'y était pour rien... Pour rappel, un arrêté préfectoral limitant le parcage a 500 places et obligeant les supporters visiteurs a faire le trajet en bus puis être escortés et parqués a été publié :

"Il nous appartient de prendre des mesures de plusieurs niveaux, de trouver des solutions pour pouvoir acheminer les supporters dans de bonnes conditions quand il y a des contentieux ou des problèmes avérés. C’est le cas pour Saint-Étienne-Nantes. L’année dernière, comme cette année, ce sont les supporters qui ont décidé de ne pas venir. On ne les a pas interdits de déplacement.
Les autorités ont identifié des risques. Il y a des antécédents entre groupes de supporters. Il existe des phénomènes d’alliances entre groupes de supporters. L’ami de l’ami est mon ami. C’est une logique que vous retrouvez en France mais aussi avec d’autres groupes de supporters étrangers."

La quotidien régional demandera ensuite au commissaire si ces mesures se sont pas des atteintes aux libertés individuelles. Sa réponse ... laisse perplexe :
"Vous êtes face à une situation dégénérative avec un contentieux très fort entre groupes de supporters qui se déplacent en nombre important. Il faut prendre des mesures adaptées. Se déplacer pour aller supporter une équipe n’est pas une des libertés fondamentales."

Cet homme, le chef de la DNLH, commissaire de police, remet ainsi en cause la DUDH signée en 1948 et autorisant la libre circulation des hommes en généralisant les problèmes. 
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